Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Postez-ici vos comptes-rendus de visites dans les espaces zoologiques français et étrangers...

Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar raphaël » Jeudi 01 Septembre 2016 18:34

Bonjour à toutes et tous les membres du forum,

Profitant du beau temps de cette fin de mois d'août et d'une invitation à passer quelques jours à la Roche sur Yon, je suis retourné visiter deux zoos de la Vendée : le Natur'Zoo de Mervent et l'Eco-zoo des Sables d'Olonne.

Ces deux établissements ont de notables différences mais aussi d'importants points communs : outre leur petite taille (moins de 5ha) ils sont tous les deux des "petits frères".
Mervent, qui existe depuis plusieurs décennies et qui a longtemps vivoté, a été racheté en 2008 par l'équipe de la Boissière du Doré.
Quant aux Sables, il appartient à la famille Gay du fameux Bioparc de Doué la fontaine depuis plus de 40 ans.
Vivant ainsi en partenariat avec un autre zoo bien plus grand, comment se débrouillent ces deux petits parcs ? Sont ils complémentaires à leur ainé, identiques ? Ont-ils une fréquentation qui leur permet d'être indépendants ou non ? Toutes ces problématiques sont assez intéressantes.

Pour ma part, j'avais déjà visité Mervent en 2008, quelques mois seulement après l'arrivée de l'équipe de la Boissière.
Quant aux Sables, je l'avais découvert il y a 10 ans, en 2006 alors que je prenais encore mes photos en argentique !
J'étais donc assez impatient de redécouvrir ces zoos.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
raphaël
 
Messages: 7204
Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
Localisation: gironde

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar raphaël » Jeudi 01 Septembre 2016 18:39

Commençons par le Natur'Zoo de Mervent :

Le zoo se situe à proximité de Fontenay le comte, en pleine campagne. Les premiers pas se font à l'ombre des arbres, dans la forêt. Le premier enclos visible est justement aménagé dans cette partie boisée : c'est le parc des tigres. Le cheptel du plus grand félin au monde a beaucoup évolué à Mervent ces dernières années, avec même l'accueil temporaire d'un blanc. Désormais, le NaturZoo fait figure de rareté puisqu'il présente des très rares tigres de Malaisie. Leur enclos, de taille moyenne, est une jolie forêt à laquelle il manque tout de même un plan d'eau.

Image

Image

En face, un espace du même type accueille des lycaons, arrivés en 2013 et remplaçant les loups gris que j'avais vus ici en 2008. Je salue la présence de ce canidé très menacé même si l'enclos forestier n'est pas tout à fait approprié à leurs habitudes de savanes.

Image

Image

Ils sont observables depuis un cabanon où se trouve une petite pédagogie afin de ne plus les confondre avec des hyènes.

Image

Image

Le chemin descend en douceur et sort de la forêt. Nous arrivons à une cabane vitrée qui sert de petit vivarium visible de l'extérieur. On y trouve à gauche des basilics verts et à droite des pythons molures. Assez sombres et inesthétiques, ces installations créées en 2013 ne me paraissent pas très judicieuses.

Image

Image

Nous surplombons un petit ruisseau qui traverse le chemin à l'aide de rochers et d'ardoises afin d'arriver devant un grand enclos à larges vitres.

Image

Image

Il s'agit du territoire des lions, présentés comme d'Angola. On y trouve un couple, dont un magnifique mâle, et leurs jeunes. L'enclos est une prairie de taille moyenne.

Image

Image

Image

Image

Accolé à l'enclos, une cabane a été aménagée pour servir de petite salle sur les menaces pesant sur les espèces menacées. En vrac, on y trouve des étiquettes contre l'huile de palme, des explications sur le trafic des animaux sauvages et sur la déforestation. Tout cela m'a paru très dense mais un peu brouillon.

Image

Image

En face des lions se trouve l'enclos des coatis. Prairie remplie de quelques troncs et pierres, il est un peu vide. On y trouve des coatis à nez blancs, plus rares en captivité que les coatis roux.

Image

Image

Toujours en descendant, un bassin datant visiblement de l'ancien zoo a été aménagé pour accueillir des tortues de Floride, probablement récupérées de particuliers.

Image

Image

En face, un autre enclos à tortues, bien plus terrestre celui-ci, accueille plusieurs tortues sillonnées.

Image

Nous arrivons alors dans une zone assez étrange, datant de l'ancienne équipe. Malgré le caractère très rural du parc, qui est en pleine campagne, le chemin se retrouve en plein milieu d'une série de bâtiments et de maisons : snack, loges du personnel, aire de pique nique et autres locaux techniques, on a l'impression d'être dans la cour d'un village, entourés de murs.

Image

Image

Image

C'est là, entre deux murs, que se trouve un enclos sableux tout en longueur où cohabitent des suricates et des porcs épics. Ces deux espèces étaient présentes en 2008, mais la cohabitation est plus récente.

Image

Image

Sur l'aire de pique-nique, un terrarium lié à un enclos extérieur a été aménagé pour des iguanes verts.

Image

Image

Sortant de cette petite zone urbaine, le visiteur découvre la nouveauté 2015 : deux grandes volières sud-américaines mitoyennes.
La plus petite, à droite, héberge des tamarins pinchés et des sakis à face blanche tandis que la plus grande à gauche est le terrain de jeux d'un groupe de saïmiris à tête noire cohabitant avec des aras macaos.
J'ai été séduit par cette double installation : le style naturel des poteaux et du filet, le volume et la dense végétation de l'espace rendent le tout très joli à voir et observer.
Auparavant, il y avait là deux vieilles volières, une où vivait les saïmiris et l'autre pour des hiboux grands ducs qui ont donc quitté le parc.

Image

Image

Image

Image

Plus bas, nous restons dans une thématique sud américaine pour découvrir le plus grand primate du zoo, à savoir les atèles à ventre blanc. Mervent a choisi cette espèce très menacée pour remplacer un groupe de capucins, mais leur île, datant de l'ancien zoo, me parait bien petite et pauvre en aménagements.

Image

Image

Image

Nous longeons alors la limite du zoo pour arriver à la miniferme. Un premier enclos abrite un groupe de cochons d'Inde.

Image

Image

Sur la droite, un enclos accueille des ânes, tandis qu'à gauche on trouve le classique enclos de contact avec chèvres naines et autres animaux domestiques.

Image

Image

Nous sommes en train d'effectuer une boucle qui nous ramène en fait derrière l'enclos des suricates et porcs-épics. Dans ce secteur, on trouve énormément de structures pédagogiques. Il faut dire que Mervent travaille avec les écoles alentours, et ce sont les élèves qui ont créé la plupart des supports ludiques, écrits ou dessinés, pour présenter notamment la biodiversité locale (en lien avec la campagne EAZA "Let it grow") ou la préservation des espèces menacées, avec même une salle dédiée. Si tout n'est pas forcément d'un goût très pertinent, le fait de faire contribuer les enfants de la région me parait très intéressant, incite à l'indulgence sur le rendu esthétique et surtout attire plus la curiosité.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Nous trouvons à ce niveau un autre enclos à suricates, isolé des porcs épics, ainsi qu'une nouvelle vision sur la volière des saïmiris.

Image

Image

Le chemin repart dans la forêt. Sur notre droite, un long enclos abrite un couple de grues du Japon.

Image

A gauche, on nous annonce notre arrivée dans la zone Madagascar. Cette région du monde est très mise en avant à Mervent qui participe activement aux actions de l'association Helpsimus. Avant d'entrer dans le territoire des lémuriens, nous découvrons à nouveau quelques réalisations des écoliers qui ont construit les animaux totems de la Grande Ile avec des matériaux de récup.

Image

Image

Image

Une porte (sans sas, à ma surprise) marque alors l'entrée dans le vaste enclos de contact à lémuriens. Sur plus de 6000m², un chemin nous entraine en boucle dans une parcelle d'abord plutôt ouverte puis complétement forestière. La surface, le volume, la qualité de la végétation et des aménagements est sans conteste une totale réussite.

Image

Image

Image

Image

Ici, la promenade est enrichie de nombreux panneaux, d'affiches et d'aménagements présentant la richesse biologique et culturelle de Madagascar tout en présentant les ONG de protection des lémuriens soutenues par le zoo. J'ai beaucoup apprécié cet espace qui m'a rappelé avec nostalgie mes six mois sur cette île.

Image

Image

Image

Et les lémuriens dans tout cela ? J'ai pu y voir quatre espèces se partager ce magnifique territoire. Les plus nombreux et les plus en vue sont les makis cattas, qui profitaient de la partie broussailleuse du parc. Les varis roux et les noirs et blancs sommeillaient au sol en toute quiétude. Les lémurs bruns, plus discrets, vadrouillaient dans les arbres assez loin du chemin. Malgré un panneau annonçant leur présence, je n'ai vu aucun lémur à ventre roux.

Image

Image

Image

Image

Nous sortons de ce territoire d'immersion par une nouvelle porte derrière leur maison de nuit. L'ambiance change directement puisque nous quittons les terres équatoriales pour les immensités glacées. Perchés sur une passerelle en bois, nous surplombons le vaste territoire des loups blancs et des ours noirs.

Image

Première grande nouveauté de la nouvelle équipe, cette cohabitation unique prend place sur une vaste prairie qui a été plantée de nombreux arbres encore jeune. Derrière un fossé, nous longeons sur une bonne partie l'enclos des baribals et loups arctiques. Il y a plusieurs individus de chaque espèce, je ne saurais dire le nombre exact mais au moins trois de chaque.

Image

Image

J'ai trouvé ce territoire de mixité assez intéressant. De nombreux panneaux précisent que les loups sont très discrets, j'imagine qu'ils ne sont pas visibles à tous les horaires, mais en fin d'après-midi ce fut un régal. Leur enclos est grand même si les limites sont difficiles à appréhender de par la butte qu'il constitue. Cela manque peut être d'un peu de travail visuel qui rendrait le tout plus spectaculaire.

Image

Image

Au sortir de la passerelle, nous arrivons devant l'enclos des guépards, nouveauté 2016. Cet espace là est proprement immense, une très vaste plaine accueille le plus rapide des félins.

Image

Image

La boucle se termine, nous arrivons de nouveau à la zone des suricates et de la salle pédagogique. Cette fois, il s'agit de partir à droite.
Une volière densément végétalisée abrite des touracos mais je n'ai vu aucun oiseau.

Image

En face, nous trouvons l'enclos d'une des petites raretés de Mervent, les loutres du Canada. Ces mammifères aquatiques ne sont pas menacés mais sont assez peu courants dans les zoos français. Leur enclos malheureusement n'est pas à la hauteur à mon avis : il s'agit d'un ancien bassin à canards (c'était le cas en 2008) qui n'a pas été spécialement réaménagé pour l'occasion.

Image

Image

Nous entrons ensuite dans l'enclos d'immersion des wallabies de Bennet.

Image

Une nouvelle passerelle nous entraine alors dans la volière africaine, créée en 2012. Elle m'a beaucoup rappelé en plus petit la Iguazu Forest de la Boissière. On y trouve essentiellement une colonie de flamants roses et d'ibis sacrés.
J'ai trouvé l'ensemble très densément végétalisé pour des espèces habituées aux zones humides ouvertes. La volière est vraiment belle mais peut être que les oiseaux choisis ne sont pas les plus adaptés.

Image

Image

Image

Image

Image

A côté, une volière non pénétrable accueille un couple de calaos terrestres. Même si leur espace n'est pas immense, j'apprécie beaucoup de voir voler, se percher et se poser ce superbe oiseau africain. Je trouve ça bien plus valorisant que d'en faire un marcheur colorant les plaines à ongulés des savanes.

Image

Ici subsiste un petit enclos de l'ancienne époque, pas mauvais mais plus vraiment bien situé, une prairie où vivent quelques maras.

Image

Nous arrivons alors, pour finir notre visite, sur la savane africaine. Grand classique des zoos et grande nouveauté 2011, elle accueille bien sûr un trio de girafes accompagnée de diverses espèces : grues couronnées, cigognes blanches, autruches, watussis, damalisques à front blanc, cobes de Mrs Gray.

Image

Image

Image

Image

Image

Les grandes stars des lieux sont restés durant mon passage dans leur pré parc, car elles ont droit à un petit goûter de fin d'après midi à l'aide de branches d'acacias données par le public, sous le contrôle d'un soigneur.

Image

Image

C'est ainsi que s'achève notre visite puisque nous arrivons à nouveau devant les tigres.

J'ai apprécié ma visite à Mervent. Ce petit zoo sympathique est calme et reposant. Situé en pleine campagne, il bénéficie de paysages variés (forêt, prairie, collines) et les animaux choisis par l'équipe profitent globalement de bonnes conditions de vie : tigres et guépards ont de jolis territoires, la volière des singes amazoniens est un succès et le territoire des lémuriens est très réussi. Comme la plupart des espèces exotiques sont arrivées depuis 2008, les standards de présentation sont bons.
J'apprécie aussi l'originalité des supports pédagogiques, puisqu'une grande partie du zoo est donc animée par les scolaires. Je trouve ça très intéressant pour impliquer le visiteur, plus curieux de lire ou de regarder les panneaux et dessins faits par les enfants. Et j'imagine que c'est idéal pour ancrer le zoo dans son environnement : je devine bien les familles venir au parc voir fièrement les petites créations de leur progéniture.
J'ai tout de même quelques petites retenues et propositions. Zoologiquement parlant, la faute principale est d'avoir voulu ajouter quelques reptiles dans des terrariums tristes. Il y a aussi des enclos un peu décevants, comme celui des coatis, des loutres du Canada et des atèles. Je trouve aussi dommage de reconstituer toute une collection ces huit dernières années sans vraiment travailler une cohérence géographique. On passe des grues du Japon aux lémuriens puis aux ours noirs puis aux guépards.
Voilà ce qui manque un peu à Mervent, une âme, une cohérence globale qui incluerait la géographie ainsi que la collection, car il y a un peu de tout, quelques grands mammifères attractifs (tigres, lions, girafes, ours), quelques petits animaux, peu d'oiseaux... On pourrait par exemple faire partir les maras et les wallabies qui n'apportent pas grand chose pour élargir la zone africaine en déménageant les suricates et porcs épics à leur place. La zone autour des maisons pourrait être ainsi plus sud américaine, avec des tatous à la place des suricates.
Au vu de la forte implication du Naturzoo à Madagascar, je propose bien sûr d'élargir la collection ! Des fossas iraient très bien à la place des grues du Japon. Des rats géants, des galidies ou encore des grands hapalémurs pourraient être inclus dans la zone.

Pour finir, la visite est très rapide (une heure et demi) mais elle est plaisante et le grand public doit aimer y voir une variété d'animaux sympas assez conséquente.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
raphaël
 
Messages: 7204
Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
Localisation: gironde

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar abel » Jeudi 01 Septembre 2016 18:58

Merci pour ce premier compte-rendu !
Mervent a l'air d'être un zoo agréable à visiter. Il y a des espèces intéressantes, des installations sympas, voire vraiment très bien, comme les lémuriens ou les ours et loups. D'autres espaces ont l'air plus classiques, quelques-uns sont loupés. Pour les reptiles, ce n'est pas fameux à La Boissière non plus. Je retiendrais ce bel enclos à guépards, cette espèce est suffisamment mal logée pour le souligner.
Le parc fait visiblement la part belle à la pédagogie et à la conservation, et je trouve l'idée d'intégrer les scolaires très judicieuse.
abel
 
Messages: 3651
Enregistré le: Lundi 02 Novembre 2015 18:47
Localisation: Tours/Rennes

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar nico » Jeudi 01 Septembre 2016 19:57

J'avais prévu une visite cette année, ton compte rendu confirme mon envie d'y aller. Merci à toi.
Biofaune : L'actualité nature au quotidien
https://www.facebook.com/biofaune/
Littérature zoologique sur facebook : Découvrez les plus beaux ouvrages sur les parcs zoologiques.
https://www.facebook.com/Litt%C3%A9rature-zoologique
Avatar de l’utilisateur
nico
 
Messages: 3821
Enregistré le: Vendredi 29 Juillet 2005 12:29
Localisation: indre et loire (chinon)

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar raphaël » Jeudi 01 Septembre 2016 22:40

Eco-Zoo des Sables d'Olonne

Image

Le zoo des Sables est situé sur 3 ha à proximité de la plage, autour d'un cours d'eau. Il est aujourd'hui fortement entouré par l'urbanisation touristique du littoral.
La visite commence à un niveau supérieur, car le zoo est situé en contrebas de l'entrée. Nous empruntons donc pour commencer une passerelle récemment conçue qui nous laisse pour quelques instants dans une position dominante. C'est ici que se trouve, à coté de l'entrée, la boutique et la terrasse du snack.

Image

Sur notre gauche, nous pouvons voir une grande volière tout en longueur, densément végétalisée. Il s'agit de la volière sud-américaine, qui fut inaugurée si mes souvenirs sont bons en 2006 pour accueillir les psittacidés du zoo et servir de "test" avant la Grande Volière de Doué la fontaine. Aujourd'hui, à cause de conflits de voisinage, l'espace est très diminué en aras mais on y retrouve plusieurs autres espèces amazoniennes, notamment des ibis blancs. Mais nous reverrons cette installation.

Image

Image

A notre droite en bas, c'est l'enclos tout en longueur des suricates qui bénéficient d'une superficie impressionnante, mais d'un territoire très ombragé.

Image

La passerelle nous mène à l'entrée de la grande nouveauté 2011, qui fut alors une pionnière en France : la volière des loriquets. Remplaçant l'enclos des tigres qui ont quitté le parc, cette installation vaste et volumineuse accueillait plusieurs espèces de petits psittacidés, mais là encore à cause des bruits occasionnés, il ne reste plus que les loriquets de Swainson. Ils cohabitent avec des éclectus, des ibis à cous de paille, des gouras de Victoria, des rolliers africains et des muntjacs de Reeves au sol.

Image

L'intérieur de l'espace est agréable et ombragé. L'on descend en pente douce jusqu'à une sorte de grand rond central où doivent avoir lieu les nourrissages au nectar, auxquels je n'ai pas assisté. J'ai trouvé que l'on voyait bien chaque espèce, et pas que les loriquets qui constituent bien sûr l'essentiel du cheptel ailé, mais ils ne sont pas si bruyants. Les éclectus sont de beaux oiseaux impressionnants, et les gouras se reproduisent. Je trouve juste que les muntjacs semblent servir uniquement de décoration.

Image

Image

Image

Image

ibis à cou de paille

Image

rollier africain, je n'ai vu qu'un individu. Ne collant pas à la logique océanienne des lieux, serait-ce un des nés au Bioparc dans le Sanctuaire des okapis ?

Image

loriquet de Swainson

Image

éclectus

Image

Au sortir de la volière, nous arrivons sur une petite place ombragée qui donne sur les vitres de l'enclos des panthères.

Image

Arrivées l'an dernier, deux panthères de l'Amour qui ont remplacés les jaguars occupent un enclos ombragé, naturel mais d'une superficie restreinte. Certes, cette superbe espèce asiatique est plus petite et plus menacée que les jaguars, et ce choix est cohérent. Mais l'espace aurait encore mieux convenu à des panthères nébuleuses, à mon avis.

Image

Image

A gauche des panthères, le chemin part pour effectuer une grande boucle qui occupe presque la moitié de la visite. On s'y engage pour longer à notre gauche l'enclos des grues de Mandchourie. C'est une petite parcelle semi-forestière. D'après un panneau, un muntjac a été récemment acclimaté dans cet espace.

Image

En face, nous découvrons l'étrange enclos des flamants de Cuba. Etrange car il fait la frontière entre le zoo et le lac du Tanchet, il est séparé du chemin par un bras d'eau qui se jette dans le lac, et il est entouré d'un filet mais... sans toit. Ce n'est donc pas une volière mais bien un enclos assez lointain que nous observons.

Image

Suivant les grues, nous avons deux îles typiques des zoos des années 80, qui ressemblent beaucoup aussi à celles de Doué. La première accueille des varis (noirs et blancs, et roux) et la seconde des gibbons à favoris blancs. Je n'ai pris en photo que la première mais elles sont similaires.

Image

En face, nous trouvons deux volières plutôt anciennes mais qui ont été réhabilitées récemment. La première abritait des vautours papes, mais ces superbes rapaces à tête de dindons sont partis dans la Grande Volière de Doué. Il fallait en fait libérer la place pour y placer les bruyants aras dans cette zone moins proche des voisins. Vivent donc ici désormais des aras de Buffon et des conures dorées. J'aime assez cette installation, sobre mais tout en longueur et végétalisée.

Image

Image

Image

La deuxième volière dans le même style est un poil plus petite. Elle a accueilli un temps les loriquets, mais aujourd'hui on y retrouve de petits primates brésiliens : sakis à face blanche, tamarins lions à tête dorée et tamarins lions dorés.

Image

Continuons dans une thématique sud-américaine avec le bel enclos du tamanoir. Une espèce que j'adore sur un territoire naturel de taille moyenne, prairie à l'ombre des arbres. Je me suis régalé de longues minutes dans la contemplation de ce gros bonhomme qui léchait, reléchait et dégustait avec délectation la peau d'un avocat. Il y a passé du temps, ça c'est de l'enrichissement !

Image

Image

Image

Un petit ponton permet de voir de plus près le Lac du Tanchet qui fait donc frontière avec une partie du zoo mais ne lui appartient pas.

Image

Face au lac, un grand terrain plat est la plaine sud-américaine du zoo, où cohabitent tapirs terrestres, capybaras et vigognes. J'avais beaucoup aimé cet enclos en 2006, je l'ai trouvé moins réussi. L'espace disponible est conséquent, mais il n'est ni vraiment forestier, ni vraiment ouvert, n'a pas une esthétique folle et la cabane en plein milieu gâche un peu la vue.

Image

Image

En faisant le tour, on découvre quelques pélicans frisés qui vivent sur les rives du bassin. Là pour le coup, je suis encore moins convaincu : ces grands oiseaux eurasiens ne doivent que rarement profiter de la mare où les tapirs et capybaras font leurs besoins. Leur présence ici est assez étrange.

Image

tapir et vigognes

Image

On trouve ici un petit pôle de pédagogie sur l'environnement, le recyclage et la protection des milieux. L'ensemble, sous forme de questions à deviner avec les réponses cachées, est assez ludique.

Image

Plus loin, nous découvrons l'enclos des loups à crinière, qui ressemble assez à celui du tamanoir auquel il fait face. J'ai observé deux animaux qui arpentaient leur territoire et se cachaient ensuite derrière un buisson.

Image

Pour finir cette thématique sud-américaine, une double ile, comme à Doué, accueille une famille d'atèles noirs.

Image

Image

Image

Devant l'île se trouve la zone de pique-nique, avec un nouveau petit bar. Il y a aussi quelques jeux pédagogiques, ainsi qu'un enclos à chèvres naines où les petits et grands peuvent entrer.

Image

Parmi les jeux, j'ai noté ces coupes de troncs qui proposent de deviner le nom de l'arbre en question.

Image

Nous arrivons alors devant l'enclos des lions, présentés comme "de l'Atlas". Cet endroit a été transformé en 2015. En effet, l'île située à gauche de l'ancien parc à lions a été supprimée pour agrandir le territoire du roi des animaux, qui a donc quasiment doublé en superficie. Et tant mieux : quand on voit uniquement la partie droite, qui fut leur espace jusqu'à récemment, on se dit que la place manquait tout de même.

Image

Même si l'enclos actuel est limité en surface, je trouve cet agrandissement intelligemment conçu. Un affut a été construit, qui pénètre dans le territoire des fauves. Une partie du canal de l'ancienne île est préservée pour faire un point d'eau.

Image

Image

Devant la grille de l'extension, un petit enclos tout en longueur a été aménagé pour une cohabitation intéressante entre mangoustes naines et otocyons.

Image

Image

C'est donc une rénovation plutôt intéressante à mon sens autour des lions. Poursuivons la visite pour découvrir ce qui est la plus belle île du parc, très touffue et verte, où vivent les makis cattas.

Image

Nous arrivons alors derrière les grues de Mandchourie et les panthères, la boucle est finie. Nous partons alors sous la passerelle du début pour voir de plus près les suricates dans leur grand enclos.

Image

Attaquons la deuxième boucle, qui constitue l'autre moitié du zoo. Un enclos tout en longueur mélange une mare à tortues de Floride et une prairie ombragé où vivent wallabies de Parma et wallabies d'Eugénie.

Image

Image

Image

Image

Face aux mignons ptits marsupiaux, nous retrouvons la volière amazonienne. Elle était magnifique en 2006. Elle reste dix ans après un espace volumineux et naturel de qualité, mais elle a diminué en oiseaux et surtout elle me parait assez opaque avec la végétation. J'ai eu l'impression de la longer sans jamais avoir un bon endroit pour l'observation et donc de rester un peu "en dehors".

Image

Image

J'y ai donc vu des ibis rouges et blancs, des aras macaos et j'ai surtout eu le plaisir de voir les adorables chouettes des terriers dans leur environnement.

Image

Etrange paradoxe, à côté de ce grand espace subsiste un petit enclos à l'ancienne où vivent une amazone et un gris du Gabon. Je ne pensais pas qu'une installation telle existait encore aux Sables.

Image

Nous arrivons alors, à l'ombre des arbres, devant la grande nouveauté 2016. L'ancien enclos des loutres naines d'Asie a été à peine remanié et accueille désormais trois chiens des buissons. Cette idée est une réussite totale. Les petits canidés, infatigables, arpentent leur nouvel espace et font honneur à la zone aquatique où ils pataugent avec bonheur. C'est tout à fait approprié à cette espèce aux pattes semi-palmées.

Image

Image

Image

Image

Un peu plus loin, autre enclos, autre bassin en aquavision mais autre ambiance : une petite colonie de manchots du Cap vit sur un territoire qui m'a paru en 2016 un peu vieillot et pas très valorisant.

Image

Image

A propos d'enclos vieillot, nous arrivons à l'extrémité du zoo et au territoire forcément le plus critiquable. Car malgré sa taille très limitée, les Sables tient quand même à présenter une espèce très très attractive mais très imposante, la girafe de Kordofan. Une famille habite un petit corral sec et rectangulaire.

Image

Image

En revanche, la très très bonne idée, c'est que ces géantes cohabitent avec un minuscule mammifère africain, le dik-dik. J'adore ces petits ongulés si attendrissants, et j'ai eu la chance de voir le nouveau-né de la famille. Notons que l'espèce peut aller dans l'espace des girafes mais a aussi son terrain à part, où les individus étaient ce jour là.

Image

Image

Revenons sur nos pas et prenons un peu d'altitude : une passerelle nous entraine dans la maison tropicale du zoo. Drôle de bâtiment au style un peu désuet, cette installation accueille les espèces les plus sensibles au froid dans une ambiance moite de vivarium.

Image

Image

Parmi les espèces présentées, citons les ouistitis pygmées qui ont un enclos intérieur et extérieur mais que je n'ai pas vu.
Les ptyhons molures ont le premier terrarium :

Image

Le deuxième est partagé par les iguanes verts et les loricules de Malacca :

Image

Image

Le terrarium le plus sombre, situé dans un coin, voit cohabiter des tatous à trois bandes et des coendous.
Arrivé au moment du nourrissage, j'ai pu voir les gros porcs-épics arboricoles en pleine activité et courir dans tous les sens. J'ai été fasciné par cette superbe espèce que l'on voit rarement, et en même temps, j'ai trouvé du coup leur installation bien étroite pour leur agitation... Mais ils passent plus de temps à sommeiller sur leur branche.

Image

Image

enfin, le dernier terrarium est celui des crocodiles à front large.

Image

Nous sortons de cette bâtisse pour trouver l'enclos des pandas roux qui cohabitent donc désormais avec les loutres naines.

Image

La fin de la visite est proche, doucement nous avons retrouvé les hauteurs et nous longeons encore une fois la grande volière amazonienne, qui se trouve sur notre gauche.

Image

A droite, une volière tout en longueur abrite des calaos terrestres. J'ai pu assister à la scène classique des visiteurs persuadés de voir "son bébé" quand le calao trimballe un poussin mort dans son bec.

Image

Image

La visite se finit en longeant la nurserie, où j'ai pu voir un bébé vautour pape élevé à la main désormais donc loin de ses parents. Un ultime petit enclos abrite des tamarins pinchés.

Au sortir de cette visite, que dire ?
Mon ressenti global est très positif. J'aime beaucoup le cadre naturel des Sables, et sa proximité avec Doué se ressent. Les espèces sont la plupart en voie de disparition, la communication sur des programmes de conservation est très présente, notamment autour des aras. Il y a de belles réalisations récentes (les loriquets, la zone autour des lions, les chiens des buissons) mais aussi des standards plus anciens mais encore de bonne qualité comme les îles à atèles et lémuriens, l'enclos des tamanoirs, des pandas roux ou des sakis.
Les points négatifs en terme de présentation sont limités et connus, avec bien sûr les girafes en premier. La maison tropicale a vraiment un style très à l'ancienne, et j'ai été déçu de cet enclos à tapirs.
Comparé à son grand frère, les Sables a une collection très similaire. Mis à part de très grands animaux (tigres, rhinos, hippos nains, ours à lunettes) on y retrouve le coeur des composantes du Bioparc. La raison est logique : les programmes de conservation sont communs et cela doit grandement faciliter la formation ou séparation de groupes reproducteurs que d'avoir deux zoos partenaires en possession de l'espèce. Cela dit, les animaux qui m'ont le plus attiré sont ceux qui ne sont pas au Bioparc : tamanoir, chiens des buissons, coendous et dik-diks.
Avec une superficie si réduite, que proposer aux Sables pour l'avenir ? Les girafes peuvent être un peu étendues sur les manchots, mais je pense que leur présence est comptée. A la place, on pourrait justement imaginer une zone sympa avec quelques espèces d'Afrique. Phacochères et hyènes rayées sont mes propositions. Sinon, jouer à fond la carte d'une petite taille en redesignant entièrement la maison exotique, où pourraient arriver des fourmis, des insectes, des rongeurs et amphibiens comme le superbe insectarium de Besançon.
Voilà en tous les cas un zoo français agréable et dont le succès public fait probablement beaucoup de bien aux finances de son grand frère.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
raphaël
 
Messages: 7204
Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
Localisation: gironde

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar abel » Vendredi 02 Septembre 2016 7:39

Merci pour ce compte-rendu !
Les Sables a l'air assez sympa aussi, avec toutefois plus de points noirs qu'à Mervent, je crois, au vu de tes photos, que j'ai une petite préférence pour celui-ci qui a l'air un peu mieux, non ?
abel
 
Messages: 3651
Enregistré le: Lundi 02 Novembre 2015 18:47
Localisation: Tours/Rennes

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar nico » Vendredi 02 Septembre 2016 7:43

J'ai re-visité le zoo des sables l'année dernière. Même si j'adore cet établissement, j'avais trouvé le tarif d'entrée trop onéreux pour un petit parc avec une durée de visite qui avoisine l'heure.
Merci pour le compte rendu

Ps : les nouveaux nés rolliers sont toujours au Bioparc
Biofaune : L'actualité nature au quotidien
https://www.facebook.com/biofaune/
Littérature zoologique sur facebook : Découvrez les plus beaux ouvrages sur les parcs zoologiques.
https://www.facebook.com/Litt%C3%A9rature-zoologique
Avatar de l’utilisateur
nico
 
Messages: 3821
Enregistré le: Vendredi 29 Juillet 2005 12:29
Localisation: indre et loire (chinon)

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar Simon38 » Vendredi 02 Septembre 2016 12:11

Merci du partage ! Deux zoos assez similaires tout de même qui réservent de très bonnes surprise. Mervent me donne tout de même l'impression d'être plus grand public que les Sables, les choix de collection sans grande surprise doivent jouer dans ce ressenti. Mais vraiment la bonne idée que je retiendrais c'est la pédagogie participative ! C'est quelque chose qui me fait beaucoup réfléchir tant le domaine stagne voir régresse en France et voir un parc donner une forme intelligente et originale à sa communication ça ne peut être que souligné ! Après, pourquoi pas faire les panneaux classiques en double : une version de référence, normale, puis une autre à côté faite par des visiteurs tant dans le message que la forme...
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
Avatar de l’utilisateur
Simon38
 
Messages: 1158
Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
Localisation: Rhône-Alpes

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar okapi » Vendredi 02 Septembre 2016 12:34

J'ai visité Mervent première manière, il y a bien longtemps, à l'époque où un tapir malais vivait dans un enclos à peine assez grand pour un porc épic, et mon impression était plus horrifiée que joyeuse... Les choses se sont arrangées, évidemment, mais au vu des photos, c'est à peu près toujours aussi moche, avec des enclos plus grands, mais bon, rien de vraiment inédit et encore moins bouleversant! La collection est sans intérêt, sans direction, un zoo de moyenne zone, avec des lions et des girafes, mais assez terne dans sa définition globale... C'est un zoo de proximité, maintenu surtout parce qu'il est là depuis longtemps, rafraîchi et, un peu, modernisé par ses repreneurs, mais c'est l'idée exacte que je me fais d'un zoo sans intérêt. Bien sûr, évidemment, certes, le travail pédagogique accompli avec les écoles est important, essentiel même, et c'est sans doute ce qui peut justifier de l'existence d'un tel parc qui doit avoir du mal à s'imposer comme but de visite au-delà du cercle proche.
Le zoo des Sables est clairement l'avant ou l'arrière cour de Doué, mais il parvient, je trouve, à se rendre moins banal dans ses choix de collection que Mervent. J'en ai gardé un bon souvenir, celui d'un joli petit parc, très protégé par la végétation et aux animaux souvent originaux, mais ce n'est pas non plus la plus désirables des destinations... Sa situation géographique en fait un bel atout pour ses propriétaires et j'imagine que les vacanciers y reviennent régulièrement.
En fait, les deux parcs reflètent bien les visions de leurs grands frères: pas très innovant, plutôt banal et assez laid dans ses structures pour Mervent et plutôt simple et fluide pour Les Sables, sans réelle innovation, mais avec une certaine finesse dans le traitement de ses espaces.
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar Joseph » Vendredi 02 Septembre 2016 13:06

Merci beaucoup pour ces deux comptes-rendus !
La cohabitation mangoustes naines-otocyons est étonnante ! Les mangoustes ne risquent rien face à ce carnivore nettement plus imposant ?
Joseph
 
Messages: 795
Enregistré le: Mercredi 03 Septembre 2014 13:16
Localisation: Bailleul Nord

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar NathanGil » Vendredi 02 Septembre 2016 14:30

Merci Raphaël !

La ressemblance de l'enclos des girafes du zoo des Sables est flagrante avec celui de La Flèche (même laideur, même manque de surface...). Par contre l'idée de la cohabitation avec les dik-diks est intéressante.
Ta photo du tamanoir léchant l'avocat est une réussite !

Quany au Natur'Zoo de Mervent, je suis curieux de savoir comment ont-ils fait pour faire pousser les arbres !
Et les lémuriens ne se sauvent pas de leur enclos ?
Avatar de l’utilisateur
NathanGil
 
Messages: 822
Enregistré le: Dimanche 28 Février 2016 13:23
Localisation: Alpes-Maritimes

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar abel » Vendredi 02 Septembre 2016 18:34

Okapi, je te trouve un peu dur avec Mervent ! Alors oui, la collection est un peu généraliste, mais quand même des tigres de Malaisie (oui, je sais qu'il y a débat autour de ces animaux), des lions d'Angola, des coatis à nez blanc, des loutres du Canada... ce sont des espèces qu'on ne voit pas tous les jours en captivité ! Ce n'est pas toujours très beau, et il y a quelques installations vieillottes c'est vrai (mais, d'après les comptes-rendus, il y en a autant aux Sables, sinon plus), mais il y a aussi des installations qui ont l'air très bien, comme les lémuriens ou la cohabitation ours-loups. Et il y a ce programme pédagogique, on n'en voit pas partout des comme ça !

NathanGil a écrit:La ressemblance de l'enclos des girafes du zoo des Sables est flagrante avec celui de La Flèche (même laideur, même manque de surface...). Par contre l'idée de la cohabitation avec les dik-diks est intéressante.


Je pense que c'est encore plus petit qu'à La Flèche...Mais je partage ton opinion sur la cohabitation avec les diks-diks, ce serait bien de la mettre en place dans des enclos plus grands, même si on verrait sans doute moins bien les diks-diks du coup.
abel
 
Messages: 3651
Enregistré le: Lundi 02 Novembre 2015 18:47
Localisation: Tours/Rennes

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar zoovenirs » Vendredi 02 Septembre 2016 18:37

Merci pour ces deux comptes-rendus.

Ce sont 2 parcs que je connais depuis des années et que j'ai vu changé.
Mervent est un des rares parcs français que j'ai visité et qui m'a fait pleurer de désespoir devant ces installations aussi mauvaises.
Image


En complément, je vous propose mes photos de ma visite de Mervent en 2012
http://www.zoovenirs.fr/jscripts/galler ... &g2_page=1

et de celui des Sables d'Olonne en 2014
http://www.zoovenirs.fr/jscripts/galler ... emId=12329
Avatar de l’utilisateur
zoovenirs
 
Messages: 1536
Enregistré le: Dimanche 04 Septembre 2011 13:54

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar abel » Vendredi 02 Septembre 2016 18:46

zoovenir a écrit:Mervent est un des rares parcs français que j'ai visité et qui m'a fait pleurer de désespoir devant ces installations aussi mauvaises.


Tu parles de l'ancien Mervent ?
abel
 
Messages: 3651
Enregistré le: Lundi 02 Novembre 2015 18:47
Localisation: Tours/Rennes

Re: Mervent et les Sables : les deux petits frères de Vendée

Messagepar NathanGil » Vendredi 02 Septembre 2016 18:48

Oui bien sûr, je parlais surtout de la configuration mais tu as raison, d'ailleurs combien-y-a-t-il d'individus ?
Pour les Dik-diks, il faudrait trouver un moyen de les mettre en valeur, de les confiner dans espace plus réduit que celui des girafes. Après, comme dirait Pierre Gay, le plaisir est dans l'observation, si on ne les voient pas tout le temps, ce n'est pas forcément un problème. A voir...
Avatar de l’utilisateur
NathanGil
 
Messages: 822
Enregistré le: Dimanche 28 Février 2016 13:23
Localisation: Alpes-Maritimes

Suivante

Retourner vers Comptes-rendus de visites

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 19 invités

Tigre en mouvement