Pont Scorff, juillet 2016

[snockot]

Aujourd'hui je me suis rendu au zoo de Pont-Scorff accompagné de quelques amis. Je n'ai, malheureusement, pas pu prendre de photos correctes, il va donc s'agir d'un long pavé... Désolé

Globalement, je trouve qu'il a un début de gommage de certains points noirs, notamment concernant la végétalisation des enclos, et que certaines vieilleries commencent à être refaites (ancienne ile/temple des macaques rhesus). Par contre l'espace accordé à la plupart des espèces reste largement insuffisant, et on peut regretter le manque d'esthétique global, principalement dans le 'secteur du bas", lié aux faux roches/cavernes/murs/sols en béton, et aux séries de boites en bois. Le plan de 2016, trouvé sur internet ce soir (ils n'ont pas voulu nous en donner un à l'entrée, car le parcours était fléché...) comporte un certain nombre de différences avec ce que j'ai observé aujourd'hui.

La visite commence avec un enclos semi boisé avec une cascade (inactive depuis des années) et un point d'eau, pour pélican frisés, qui change de l'étang classique. L'enclos a abrité des nandous à l'origine, d'où, probablement, son originalité.
Nous continuons la visite en traversant un chemin avec des talus recouverts de mousses, pour arriver sur la volière des pygargues à queue blanche. Cette dernière et d'une taille relativement classique pour les grands rapaces en parc zoologique : à savoir assez haute et large, mais permettant juste à ces grands oiseaux de voleter sans planer... La décoration est assez classique également, un petit point d'eau, quelques plantes, des grosses branches et des grands piquets.
Le chemin amène ensuite vers l'ancien enclos des vervets, désormais occupé par les binturongs. Un était en accès libre entre la loge et l'enclos, et l'autre était enfermé (mais visible) dans la loge. Cet enclos est un des plus grands que j'ai vu pour cette espèce, et leur permet de grimper sur de nombreux agrès (pour le côté milieu naturel d'origine, on repassera par contre...)
on longe ensuite sur notre droite un enclos boisé et très en pente accueillant des wallabys de bennet et des émeus, et sur notre gauche un enclos basique pour perroquets qui ne peuvent plus voler (une loge, et un arbre mort au milieu, entouré d'un muret), contenant des cacatoès des moluques.
On arrive alors dans une zone réservée au primates. Au centre, il y a les babouins hamadryas, dans une fosse terreuses, avec quelques rochers et une plateforme en bois. En la contournant, on rencontre deux îles à lémuriens : celle des makis varis noirs et blancs (couple), et celle des makis cattas (j'ai compté 6 individus + une oie céréopse). Les aménagements sont assez classiques pour ces espèces : buissons et agrès.
L'ancienne île/temple des macaques rhésus a été totalement métamorphosée : les fossés sont bouchés, et entouré d'un haut mur avec quelques vitres. L'intérieur est au final plutôt vaste et très végétalisé. J'ai observé un mangabey couronné et un mangabey à joues grises. Des panneaux annoncent qu'il contient des cercopithèques de brazza, mais je ne les ai pas vu. Cet enclos est certainement la meilleur surprise, et probablement le meilleur enclos du zoo. En face, à la place des mangoustes fauves (et anciennement des ratons laveurs), on trouve une fosse contenant des chiens viverrins (j'ai vu 2 individus).
En se rendant au reptilarium, on croise deux tortues géantes des Seychelles sur la droite, dans un petit espace herbeux avec quelques arbres, et l'enclos des porc-épiques (inchangé depuis au moins 20 ans me semble-t-il) sur la gauche. Il sont séparés par un mince filet de tortues sulcata. A l'entrée gauche du reptilarium (construit pour rappeler un temple égyptien) se trouve des chats des sables dans un petit enclos sableux avec quelques plantes qui font bien déserts (genre petits palmiers, ficus...). Je n'ai pas noté toutes les espèces, mais il y a quelques classiques (boa constricteur, python réticulé) et d'autres moins (iguane bleu, varan jaune coing, crocodile nain...), dans des vivariums trop souvent petits, comme dans la plupart des parcs...
En sortant, on arrive au niveau de la nouveauté 2016 : les indispensables suricates (j'ai compté 2 individus, ce qui est peu), dans un enclos de taille correcte, avec des branches et un sol leur permettant de creuser.
Puis voici une fosse avec des animaux que vous aimez tous sur ce forum (ou pas ) : les lions blancs. La fosse est de taille plus que moyenne (et pourtant il s'agit probablement des grands félins les mieux lotis du parc), avec des roches, plateformes et beaucoup plus de végétations que dans mes souvenirs. Il y avait un mâle et deux femelles.
Nous nous dirigeons après cela vers la plaine africaine, avec trois enclos distincts : celui du rhinocéros noir, qui m'a semblé être de même taille que celui du PZP, avec plus de végétation, et deux enclos communiquants : l'un plutôt reservé aux deux girafes et aux autruches, l'autre aux zèbre(s ?), élans du cap, gnous bleus et watussis. Tous les animaux excepté les girafes, peuvent circuler entre ces deux enclos.
Après un premier point de vue sur l'enclos des éléphants d'Asie (qui a parlé de cohérence géographique ?), on arrive sur les cages assez végétalisées des chats des marais et des servals, qui sont plus ou moins symétriques. En face se situe un trop petit enclos pour deux guépards.
On passe devant les deux couples de lycaons et leur fosse réaménagée, pour arriver devant l'ancien enclos des jaguars, qui contient un lion mâle (je n'ai pas vu de femelles) non blanc.
Après avoir fait le tour des deux enclos des éléphants d'Asie, qui voit le mâle et une femelle réunis dans le but de procréer (la seconde femelle était coincée en loge pour laisser de "l'intimité"), on passe devant une première volière en bois, plutôt bien aménagée, contenant une civette malaise.
Puis c'est la descente avec plusieurs autres volières pour rapaces nocturnes : harfangs (2), grand duc d'Europe (1), grand duc de Virginie (1). Ces volières sont de taille relativement petites, et assez peu aménagées.
On arrive devant un petit enclos boisé contenant 3 loups d'Europe, qui n'ont comme seule cachette que le dénivelé de la pente, à l'opposé de la vitre. S'en suivent les (le ?) lynx d'Eurasie, dans un enclos que je trouve assez petit pour la taille de cet animal, mais avec pas mal de végétaux, puis la panthère des neiges (visiblement seule également), qui dormais dans sa loge à chaque fois que je suis passé devant. Je ne suis d'ailleurs pas sur qu'elle avait accès à son enclos extérieur (ancien enclos des pumas), qui au passage est relativement petit, et contient peu d'aménagements.
A la place de l'ancienne zone de spectacle des pumas, puis des "mal-aimés", se trouvent les pandas roux, dans un enclos dans la bonne moyenne de ce qu'on trouve en France, avec des vrais arbres, des agrès et pas mal de bambous.

Voilà pour le "secteur du haut", j'espère que vous avez réussi à tenir jusque là, malgré le manque de photos.
La suite demain (ou dans trois semaines...)

[bastet_75]

Merci pour ce compte-rendu, j'attends la suite !

Comme je m'y attendais, si le parc a montré une volonté de changer, son manque de vision et peut être de moyens ne lui permets pas de s'en sortir. La concurrence de parcs voisins, plus puissants financièrement et sortant des nouveautés de qualité ne doit pas aider.

C'est un lieu que je connais bien, et j'ai toujours pensé qu'il avait du potentiel pour devenir un bon parc. Pour cela il faudrait repenser en profondeur les espaces et essayer de travailler sur la cohérence et l'histoire que l'on va raconter au visiteur. Ce qui est plus facile à dire qu'à faire..

[snockot]

Après les panda roux, on passe devant la piscine des otaries. Nous avons assisté au second spectacle, que nous avons trouvé plus sobre qu'avant : un peu de "pédagogie" sur les otaries sans les animaux présents (différences avec un phoque, explication du nom, anatomie...), puis l'animatrice a rangé le micro, et a fait sortir une seule femelle otarie, pour lui faire faire quelques tours. Puis cette jeune otarie (7 ans) est rentrée, afin de faire sortir le gros mâle de 9 ans, et refaire quelques "tours". Le tout a duré environ 15 minutes. C'était tout de même agréable de ne pas avoir des commentaires et des blagues tout le long du spectacle, comme dans certains parcs, mais le cadre piscine et béton, et l'absence d'explications sur le medical training sont des points noirs de cette partie.

On descend ensuite vers le secteur du bas, en commençant par l'enclos des panthères longibandes sur notre droite. Bien que je le trouve assez sombre, il est d'une taille correcte pour cette espèce, et bien végétalisé. Je n'ai observé qu'un seul individu. en face, sur notre droite, se trouve les loups à crinières, dans un espace relativement restreint et légèrement vert. Pour ces deux enclos, l'architecture en béton est omniprésente : fond de l'enclos, substrat, clôture... afin d'imiter des roches et cavernes. Je me souviens qu'il y a une vingtaine d'années, j'avais trouvé ça superbe, mais avec le recul, la maturité et probablement les dégâts du temps, ces décors sont devenus totalement obsolètes. Et pourtant le pire est à venir...

Après être passé devant un enclos vide, on arrive dans un tout petit enclos avec en fond un mur en pierres, quelques structures en bois, et une petite loge toute en bois, abritant deux capucins à poitrine jaune (si ma mémoire est bonne, car le plan indique des magots, totalement absents du parc). Je crois qu'il n'y avait aucune végétaux, mais il est probable que ces singes aient tout arraché, vu comme ils s'amusaient à arracher et casser l'écorce des troncs posés dans l'enclos. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un des enclos les plus déprimants du zoo. Puis une volière un peu plus grande et plus végétalisée accueil deux sakis à face blanche, qu'on a uniquement observé dans dans leur loge à chaque passage.

En continuant dans ce petit bois tout en pente, on tombe sur des tamarins labiés, dans un enclos du même type que celui des sakis. Il devait y avoir 2 ou 3 individus.

Arrive enfin ce qui est, selon moi, le pire enclos du parc : celui des chiens des buissons. Le panneau indique un animal vivant dans les forêts et marécages, le zoo des Sables d'Olonne leur ont consacré l'ancien enclos des loutres, car ils sont de bois nageurs et pourtant, ici, pas un point d'eau ni un seul végétal ! Tout le substrat, de l'enclos extérieur, relativement petit, à la loge, est constitué de terre et de petits rochers. Les cabanes sont ouvertes juste devant les vitres, si bien que certains visiteurs frappent dessus pour réveiller les animaux (et ça fonctionne...). La suite enclos + loge est toute en longueur et légèrement en pente. Tout cela est d'autant plus déprimant que dans la continuité de la loge se trouve une grande volière végétalisée tout en longueur, qui abritait avant (et toujours sur le plan) les cigognes et hérons divers, mais actuellement vide. Si cette volière est de taille relativement réduite pour les grands échassiers, elle permettrait un enclos beaucoup plus convenable pour les chiens des buissons.

On peut ensuite observer des coatis roux selon les panneaux (bruns selon le plan..) dans un espace de taille convenable pour les 5 ou 6 individus (dont deux petits) qu'il contient. Il a quelques buissons, des agrès et des zones de fouilles. Encore une fois, leur cabane est face à la vitre, mais en hauteur...

S'en suivent 3 enclos en pente pour des petits félins : d'abord le chat manul, dans un enclos de taille très restreinte, mais avec de nombreuses cachettes. Il sera resté discrètement au dessus ou dans sa cabane lors de tous nos passages. Puis les chats de Geoffroy (un couple et un petit), dans un enclos un peu plus grand et toujours très végétalisé, avec toujours quelques cachettes. Ces derniers sont moins timides, et le petit est visiblement assez curieux, car n'hésite pas à venir regarder les visiteurs à travers la vitre. Enfin, on arrive devant un enclos assez long : celui des jaguarondi. Il y en avait un gris et un roux. Là encore, l'enclos est très végétalisé, avec des branches et des cabanes.
L'ancien enclos des loups à crinière, venant juste après, est totalement vide.

Après une descente assez forte, on arrive dans une mini ferme, où les poules et chèvres sont en contact avec les visiteurs, puis deux petits enclos très vieux : l'un avec des cobayes et des lapins, l'autre avec des cochons du Vietnam. On accède via cette ferme à l’île des atèles de Geoffroy (deux individus), qui contient des agrès, un sapin (mais je n'ai pas vu les atèles grimper dedans) et quelques buissons. En faisant le tour, on voit l'île des capucins bruns, de petite taille, avec des agrès mais peu de végétation. Ces derniers ne sont pas sortis, et semblaient enfermés dans leur loge.

En ressortant de la mini ferme, on longe un sentier (en contrebas de la zone des volières, évoquée précédemment), et qui a un panneau (un peu vieillot) expliquant les raisons pour lesquelles des ruches ont été installées un peu plus haut sur la pente. On arrive alors sur une île de taille correcte, contenant des atèles à face brune (au moins 4 individus). Cette île a de grands agrès et cordes, mais aussi beaucoup de fougères, herbes hautes, orties et buissons, ce qui leur offre beaucoup de cachettes.

L'enclos suivant est beaucoup moins satisfaisant : celui de l'unique hippopotame amphibie du zoo. Pour un animal qui vit en troupeaux, ça le fait moyen... L'enclos est toute en longueur, avec la partie aquatique du côté du visiteur, et la partie terrestre en face. L'espace fait étroit, et le substrat est du béton...

Juste après, on trouve un espace dans lequel se trouve une petite île avec des arbres, et une plage. Cet espace est occupé par deux capybaras et plusieurs espèces d'anatidés (bernaches nonnettes, tadornes de belon...).

Deux petits volières végétalisées viennent ensuite : celle des tamarins pinchés et celle des oustitis à toupets blancs.

Le spectacle des perroquets n'étant visiblement plus au programme cette année, les volières de ces animaux font une suite très triste, car de très petite taille, sans possibilité d'en sortir... Il y a également quelques enclos à ara (de type muret/arbre/oiseaux qui ne volent plus).

On tombe ensuite sur l'enclos des coatis bruns, qui communique via un petit trou avec l'enclos suivant : la fosse des ours à lunette. Les coatis étaient la plupart du temps chez les ours, et rarement dans leur enclos. La fosse des ours est relativement petite pour les deux individus. Si elle est plus arborée qu'avant, et contient désormais des troncs et plateformes, elle reste très artificielle, et le béton est omniprésent.

On termine cette boucle du "secteur du bas" par une double structure très bétonnée (mais dont l'intérieur est très végétalisé), avec tout d'abord des cigognes blancs, ibis sacrés, hérons garde boeufs, aigrettes garzettes et hérons cendrés. L'espace est relativement petit mais offre de nombreuses cachettes. Dans le second enclos, on trouve les ratons laveurs, qui disposent également de nombreuses cachettes, agrès, troncs et végétaux.

En revenant aux otaries, on a le choix entre passer par un chemin allant directement au spectacle des oiseaux marins et un chemin passant au dessus des deux zones de spectacle. Dans le premier cas, on passe devant l'ancienne nurserie, dont les vitres sont recouvertes d'un voile blanc, mais qui permet de voir que les mangoustes fauves y vivent, quand ces dernières viennent se coller aux vitres. Dans le second cas, on arrive dans un secteur présentant plusieurs volières : une contenant des chouettes effraies (restées invisibles), puis une contenue des aigrettes garzettes de petite taille (je pense à des juvéniles ?). Un pygargue (à queue blanche ou à tête blanche ? je ne sais plus) est posé sur un tronc un peu plus loin, la patte attachée. En milieu d'après midi, il ne s'y trouvait plus.

On arrive maintenant devant les manchots du cap, qui dispose d'un bassin à vision sous marine et d'une plage de galets et ciment. Des terriers sont aménagés avec des canalisations en béton. Un peu plus loin se trouve un couple de loutres cendrées dans un minuscule enclos avec quelques branche, des jeux, un coin avec un substrat d'écorces, et un bassin à vision sous marine. Ces dernières étaient très actives. On redescend alors pour rejoindre la sortie du spectacle des oiseaux marins au niveau d'une petite volière sableuse, peu végétalisée, contenant des ibis rouges et des ibis sacrés.

Concernant le spectacle des oiseaux marins, là aussi je l'ai trouvé moins fourni qu'avant (peut être à cause du vent ?). Tout à tour sont présentés chouette effraie, hibou petit duc, milan noir, buse de harris, pélican frisé, cormorans, kookabura, manchots du cap, et un ballet final avec cigognes, ibis sacrés, aigrettes garzettes et hérons garde boeufs.

La route vers la sortie nous fait passer devant trois dernières petites volières : celle des kookaburas, dans laquelle un filet passait au milieu pour séparer les deux individus, une minuscule volière avec un hibou petit duc, et une dernière volière pour une chouette effraie. Ces volières sont très petites et le contenu y est très classique (nichoirs et perchoirs, un tronc parci, une branche par là et ça suffira bien comme ça).

En conclusion, ce zoo commence à gommer certains points noirs, mais il reste encore beaucoup à faire. La collection a l'air de changer très régulièrement, pour se tourner vers des espèces plus petites (plus de pumas, panthères diverses, jaguars, tigres...), mais il reste encore beaucoup à faire. Certains parties du parc sont sous exploités, (la partie du bas notamment), et pourraient accueillir de grandes volières pour les aras et certains rapaces. Je pense aussi que si on amputait un morceau (1/3 ?) de la plaine africaine pour y reloger les guépards (à moins de les faire partir), ça ne serait pas du luxe, et ne changerait pas beaucoup le train de vie du peu d'animaux qu'elle contient.

Et merci à ceux qui ont réussi à me lire jusqu'au bout ! J'ai tout écrit au plus vite, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes, ou ne pas avoir écrit dans un style trop lourd... Bonne journée !

[okapi]

C'est parfait! Merci d'avoir pris le temps de le faire "à chaud"!
C'est vraiment un parc né de la passion d'un dompteur, peut-être pas forcément implanté au bon endroit et qui n'a jamais vraiment su trouver sa voie... C'est un zoo plutôt à l'ancienne, assez vilain globalement, même si ça s'arrange un peu, mais il manque cruellement d'une vraie vision et surtout de moyens pour se transformer en profondeur et se développer...
Il aurait sans doute une place à prendre entre Trégomeur, La Boissière et Branféré, mais cela supposerait une réflexion très poussée pour construire autre chose et s'insérer dans une trame à l'échelle de la Bretagne: c'est franchement pas gagné...

[bastet_75]

La vieille panthère de l'Amour n'est plus présente ?

Entre le peu de changement, la réduction tu temps dédié aux spectacles et même l'annulation du spectacle en vol libre, les nouvelles sont quand même plutôt inquiétantes !

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Okapi. Si je partage ta conclusion et ta lecture de la situation, je trouve qu'il y a une quinzaine d'années, le parc avait encore une très belle collection de félins et un réel savoir-faire en la matière. Il y avait aussi pendant un temps, une démarche de pédagogie appuyée (les mal aimés, la pollution, sensibilisation aux menaces..).

[okapi]

Sans doute, mais le parc a raté bon nombre de virages depuis sa création et son évolution de ses débuts à aujourd'hui n'est guère un modèle... Avoir une collection de félins, comme Montevran avec ses ours, n'est pas vraiment une preuve de justesse et c'est surtout sa fréquentation moyenne qui semble prouver que ça n'a jamais vraiment décollé... Pierre Thomas a voulu faire comme quelques autres et donner corps à son rêve, mais ce parc est-il encore viable à long terme?

[bastet_75]

Le développement de Branféré à vitesse grand V ne peut que cannibaliser un peu plus son taux de fréquentation en tout cas !

[okapi]

Et il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête... Donc, à moins de formuler un vrai projet, Pont Scorff risque fort de s'enfoncer davantage...

[raphaël]

Sans photos, j'avoue avoir lu un peu rapidement ton compte rendu, mais il me semble que peu de choses ont changé. Pourtant, j'ai visité Pont Scorff il y a dix ans. J'avais vraiment pas aimé et je pense que mon avis serait le même. Il y a pourtant beaucoup d'espèces intéressantes, mais les présentations sont dépassées malgré le site joli.
Tous ces petits carnivores dans la succession de boites qui font la descente, c'est triste et assez indigeste. Il faudrait garder les espèces de rochers ou de montagnes à ce niveau là.
Les grands mammifères (girafes, rhinos, hippos, éléphants) sont pas gâtés non plus.
Branféré est tellement mieux !

[bastet_75]

Pour la zone Africaine, j'aurais fait partir les éléphants d'Asie, mis les rhinocéros noirs à la place, pour étendre la plaine Africaine (en basculant les girafes de l'autre côté du pont). Les Rhinocéros auraient plus d'espace et Pont-scorff pourrait imaginer une cohabitation comme à Doué. Et pourquoi pas un étang à l'endroit où se trouve le Rhinocéros noir, pour pouvoir présenter pour le coup, un petit groupe d'hippos. Le parc ne manque pas d'eau.

J'ai jamais compris aussi, le fait qu'ils aient coupé l'enclos des lions en 2 pour présenter des lions d'Afriques et des lions Blanc côte à côte ..

Il leur faut vraiment repenser l'aspect immersif , en intégrant des volières pénétrantes ou une zone de contact pour lémuriens (à la place des hamadryas y'a la place et les lémuriens y gagneraient au change). Sans ça, le visiteur continuera à aller à Branféré..

[okapi]

Va falloir commencer par lancer une souscription, parce que tout ça, ça va coûter un peu plus de sous que ce que le parc doit pouvoir investir... Rien que des bonnes idées, mais c'est un budget au bout du compte pour faire les choses le mieux possible...

[bastet_75]

Ah, j'ai jamais dit que c'était forcément réaliste !

[okapi]

C'est bien ça le problème...

[Philippe]

Merci pour ce compte-rendu, même sans photos .

[snockot]

J'ai jamais compris aussi, le fait qu'ils aient coupé l'enclos des lions en 2 pour présenter des lions d'Afriques et des lions Blanc côte à côte ..

Petite précision : aucun enclos n'a été coupé en deux dans cette histoire ! les lions blancs sont à la place des lions d'Afrique, le lion d'Afrique est à la place des jaguars (et peut être d'autres espèces depuis mon avant dernière visite), et les jaguars ont disparu.

Par contre il est clair que réunir ces deux enclos donnerait une belle surface à un (très) petit groupe de lions.