J'ai effectué cette visite avec ma famille, je précise d'ailleurs que les photos ne sont pas de moi, mais de mon père et mon frère. Nous sommes arrivés vers 10h30 et repartis vers 17h30.
La visite commence par le safari, qui se fait donc en voiture. La première partie du safari est dédiée aux animaux européens (loups gris, cerfs élaphes, daims, chevreuils, sangliers) qui disposent tous de beaux espaces de vie. Dans la deuxième partie du safari, on peut observer les oryx, addax, gnous à queue blanche, autruches, bisons ou encore chevaux de Prezwalski.
Chevaux de Prezwalski
Après le safari, on gare sa voiture sur le parking, puis on se dirige vers le début du parc à pied. Une toute petite volière abrite un pygargue à queue blanche. Une petite cabane en bois tient lieu de boutique. On peut également louer des vélos pour faire le tour du parc (je l'ai fait pour une partie du parc, c'est très pratique), des voiturettes électriques ou faire un tour en calèche.
Nous nous dirigeons vers une petite cour au centre de laquelle on peut trouver une mare qui abrite des cistudes juvéniles et différentes espèces de canards. Un bâtiment abrite la nurserie des cistudes, puisque la Haute-Touche participe à un programme d'élevage et de réintroduction de cette tortue.
Petites cistudes dans un des bacs de la nurserie
Dans un angle de la cour une vieille volière exigüe abrite des inséparables. L'angle opposé abrite une volière similaire. Il s'agit en fait de la principale nouveauté 2016, c'est-à-dire les tamarins empereurs, qui cohabitent avec un agouti d'Azara.
Volière des tamarins empereurs en cohabitation avec un agouti d'Azara.
On quitte la cour pour commencer le parcours "Parc du Monde". Une belle mare est visible à travers des observatoires où la pédagogie est bien développée. Cet endroit est le lieu de vie du groupe de cistudes reproductrices, mais cette mare est également appréciée des grenouilles sauvages !
Nous nous dirigeons vers le complexe des lémuriens, situé sur le "Lac Africain" : un bâtiment qui a l'air assez ancien est relié par différents tunnels à six petites îles, abritant chacune une espèce de lémurien. Ces îles ne sont pas très grandes et manquent de végétation, mais les animaux peuvent aisément se soustraire à la vue du public. Les lémurs varis sont d'ailleurs restés invisibles, mais nous avons bien pu observer les cinq autres espèces (lémur catta, lémur à front blanc, lémur noir ou macaco, lémur couronné, lémur à ventre roux).
Iles typique pour lémuriens, ici pour les lémurs cattas.
Lémurs à ventre roux
Lémur à front blanc
Continuons notre chemin vers les coatis, en passant devant les nandous et les lamas. J'aime beaucoup les coatis et cet enclos est un des meilleurs que j'ai vu: les six animaux disposent de deux enclos au sol et peuvent accéder à de nombreux arbres via un chemin d'échelles.
Coati roux
Coati roux
La visite continue avec de grands espaces plus ou moins forestiers pour de nombreuses espèces de grands herbivores, comme les élans, les cerfs de Virginie les gaurs, les markhors, les bouquetins de Nubie (dont le parc gère l'EEP) et bien d'autres encore... Deux espaces de contact sont également visibles dans cette zone du parc, l'un pour des wallabies, l'autre pour des alpagas et des chèvres naines. Une immense plaine abrite des cers axis, des antilopes cervicapres et des maras.
Cerfs axis dans la grande plaine
Gaurs
Nous voici maintenant au "Lac Africain". Sur les berges, dans différents enclos, on peut trouver des flamants roses, des marabouts, des cigognes, des ibis sacrés, des grues couronnées, des ouettes et des pélicans (en semi-liberté sur le grand lac). Tous ces oiseaux sont malheureusement rémigés...
Un espace un peu petit à mon goût abrite deux hyènes rayées, puis on retrouve la plaine africaines des damalisques, autruches et autres que l'on avait déjà vu depuis la voiture.
Un espace minuscule abrite des vautour fauves, eux aussi rémigés, je ne comprends pas bien l'intérêt de cet espace...
Vautours fauves
Un pré est dédié à deux mâles watusis. Plus loin, un enclos trop petit pour ces animaux abrite deux guépards puis une double île est occupée par un petit groupe de babouins de Guinée. Les individus fondateurs de ce groupe venaient de Vincennes. Deux petits enclos abritent respectivement des suricates et des porcs-épics.
Ile des babouins de Guinée
Babouin de Guinée
Voici maintenant le deuxième parcours, nommé "Etude et Sauvegarde". Tout d'abord, situé sur un demi-cercle, de très nombreux espaces de semi-liberté pour grands herbivores wapitis, cerfs de Bactriane, cerfs d'Eld et bien d'autres) sont visibles tout au long du parcours.
On passe devant l'ancien enclos des lions, désaffecté depuis le terrible accident mortel du 18 octobre 2007: derrière, un vieil enclos assez petit abrite le couple de tigres de Sumatra. Un enclos de taille similaire abrite le couple de lynx des Carpates. Un immense enclos envahi par les hautes herbes est le lieu de vie de la meute de loups de Mackenzie, que nous n'avons malheureusement pas vu.
Un espace est en construction un peu plus loin, il devrait ouvrir ses portes en 2017:
Mais, pour moi, la vraie découverte de ce circuit a été la grande meute de dholes, présentés dans un grand espace forestier. C'était la première fois que j'en voyais (et que j'en entendais, le cri de cet animal est incroyable
!), et j'ai vraiment adoré !J'ai compté dix individus, mais il y en avait peut-être plus. Malheureusement, je n'ai pas de photos...
Une grande plaine présente des zèbres, des cobes de Lechwe et des oryx beisa. Un nouvel espace tout neuf dédié aux tortues sillonnées a été construit cette année. Juste à côté, l'ancienne cage des coatis accueille désormais des gris du Gabon et des touracos violets.
La visite se termine ici, nous avons refait le circuit "Parc du Monde" sur nos vélos avant de s'en aller.
J'ai beaucoup aimé ce parc, qui met à disposition des animaux de grands espaces de semi-liberté. Certains espaces sont néanmoins vieillissants (ceux des fauves et des primates principalement, ainsi que la plupart des bâtiments de nuit de ces animaux), mais on sent le manque de moyens de ce parc...C'est un peu dommage, car le potentiel est énorme ! Les grands herbivores, en particulier les cervidés et les antilopes sont très représentés dans la collection du parc, qui participe à de nombreux projets d'étude et d'élevage de ces espèces. Le parc participe également à des programmes d'élevage pour la réintroduction en ce qui concerne les cistudes, bien sûr, mais aussi les outardes canepetières.
En résumé, je conseille vivement ce parc, la visite y est très agréable !
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