Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

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Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar raphaël » Dimanche 27 Septembre 2015 15:02

Profitant d’une semaine de vacances en Bretagne, je suis retourné récemment au Zooparc de Trégomeur. Situé à quelques minutes de Saint-Brieuc, ce parc connait une riche histoire puisqu’il fut longtemps la propriété d’un couple de passionnés, M et Mme Arnoux avant de devoir fermer ses portes en 2003 faute de visiteurs pour finalement rouvrir en 2007 sous l'impulsion du Conseil Général et après plusieurs mois de travaux. La nouvelle équipe est dirigée par M.De Lorgeril et le zoo est donc étroitement lié au parc de la Bourbansais. Le site s'étend sur 14 ha, la fréquentation tourne un peu en dessous des 100 000 visiteurs (on lit le plus souvent le chiffre de 80 000).

J’avais déjà visité les lieux en 2007, quelques semaines seulement après la réouverture de l’établissement. J’y suis retourné un dimanche gris de fin août qui fut plutôt tranquille au niveau de l’affluence.
Les grands panneaux qui furent posés à la réouverture devant le parking pour présenter au public le nouveau Zooparc se sont bien délavés avec le temps au point de devenir illisibles.

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Le parc est situé dans une sorte de cuvette surplombée par une colline où se trouve une partie du zoo, le parking et l’accueil. Lorsque la visite commence, nous descendons donc en serpentant sur la colline (un ascenseur est accessible pour les poussettes et fauteuils roulants). La végétation dense cerne les chemins : comme en pleine nature, nous avançons à l’aveuglette, sans savoir ce qui nous attend.

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La première espèce animale visible est la panthère des neiges. Le Zooparc a déjà reproduit à plusieurs reprises ce magnifique félin qui vit ici dans un enclos à fauves assez classique, herbeux et pourvu de quelques rochers et rondins, observable depuis deux points vitrés.

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Reprenant notre route, nous avons un premier point de vue sur la grande prairie centrale du zoo. Sur ce vaste espace vivent deux espèces des steppes mongoles, le magnifique et sauvage cheval de Przewalski ainsi que le chameau. Nous aurons d’autres points de vision de cette zone tout au long de la visite.

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Accolé au parc des onces, un autre enclos à fauves globalement similaire bien qu’un peu plus grand abrite les tigres. Trégomeur ne présente pour le moment que des individus non assimilés à une sous-espèce.

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Notons que le parc dispose d’un parcours botanique : toutes les essences exotiques et locales sont indiquées par un panneau. La végétation s’ouvre devant nous, permettant de deviner notre destination prochaine, les îles des primates. Nous l’avions en fait déjà deviné car depuis plusieurs minutes la famille des siamangs emplissait la vallée de son magnifique chant territorial. Voir ces grands singes sauter et grimper dans les eucalyptus à plusieurs mètres de hauteur est un spectacle fascinant.

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Mais avant d’aller voir les singes, il nous reste encore un enclos à carnivores, celui des loutres asiatiques. Quelques gradins permettent au public de s’asseoir pour notamment profiter de leur repas. Un couple vit ici, avec des naissances régulières dont une dernière très récemment, et j’ai eu la chance d’assister à la première sortie d’un loutron, un peu forcé par papa loutre ! A noter que l’au du bassin principal reste trouble, volontairement car cette espèce est habituée à l’eau stagnante des mangroves et des rizières. D’ailleurs, on les voit tout de même plutôt bien lorsqu’elles s’approchent. En plus du bassin, elles disposent d’un vaste terrain boisé à flanc de la colline.

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Nous voilà enfin sur un sol plat, sur la plaine qui constitue la majeure partie du Zooparc. Plusieurs ruisseaux coulent le long du chemin, entourés de végétation ombrophile.

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Les deux premières îles des primates se trouvent face à nous. La première, herbeuse et aménagée de troncs morts et de cordes, accueille une famille d’entelles gris, au visage noble et grave. Un fil électrique ceinture leur territoire car ces singes savent nager.

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A leurs côtés donc vit le couple de siamangs et leur jeune, qui rivalisent d’adresse grâce aux grands arbres qui se tiennent sur leur territoire.
Les loges des primates sont visibles, et sont plutôt spacieuses.

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Face aux singes, le long de la colline, une parcelle grillagée et couverte d’un filet est en fait scindée en deux enclos ombragés et discrets.
Le premier est le lieu de vie d’un couple de chats pêcheurs. Ces timides félins passent un certain temps dans leurs petits cabanons mais ont accès à un ruisseau qui traverse leur volière.

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A côté, c’est le territoire des binturongs qui disposent d’un important réseau de cordes, agrès et rondins pour leurs pérégrinations arboricoles mais aussi d’un accès au ruisseau.
Trégomeur s’engage dans la protection de cette espèce par leur soutien à l’association ABC (Arctictis Binturong Conservation). Malheureusement, j’ai trouvé les panneaux pédagogiques assez inesthétiques et surchargés.

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Contournons les îles pour retourner dans le sous-bois, quelques statuettes bouddhistes apparaissent par endroit tels des esprits protecteurs.
Un plan d’eau large mais visiblement peu profond sent fort le poisson. Normal puisque vivent ici des pélicans frisés et des grands cormorans.

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Nous arrivons alors sur une place quelque peu centrale puisque s’y trouve le restaurant du zoo. Toute une série d’enclos se trouve en face, à l’emplacement de l’ancienne fauverie-singerie du zoo du Moulin. Une petite fosse herbeuse et sableuse, correctement aménagée mais aux murs bizarrement rose accueille des porcs-épics, dont un spécimen albinos plutôt rigolo.

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Nous longeons alors une volière densément végétalisée censée accueillir des gouras et des calaos papous d’après le plan mais ces deux espèces semblent avoir quitté le parc. Ici vivaient lors de ma visite les deux espèces de cigognes, noire et blanche.

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Le public passe alors un sas entouré de murs. Nous sommes au sein de l’ancienne fauverie dont les murs et les grilles ont été conservés et valorisés pour rappeler le passé du zoo, mais sans négliger le présent puisque le tout est couvert d’un filet et forme la volière zen. Autour d’une mare et de la pelouse, plusieurs espèces d’oiseaux vivent ici : grues demoiselles, hérons gardeboeuf, spatules blanches. Avant de visiter, je ne voyais pas grand intérêt à cette volière, mais elle est très joliment et bien pensée avec cette vraie bonne idée qu’est l’intégration des anciens bâtiments. L’ambiance zen est réussie et l’on peut y passer du temps à observer les oiseaux interagir.

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Au sortir de cet espace, deux enclos extérieur délimités par une basse palissade abritent des tortues asiatiques, qui étaient cloitrées dans leur maison lors de mon passage.

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Face aux clients du restaurant, une île en longueur herbeuse et agrémentée de quelques cordes et troncs sert de lieu de vie à une famille de gibbons à joue blanche.

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A côté, une sorte de petit kiosque vitré est le théâtre d’une activité permanente. En effet, Trégomeur a recueilli ici des animaux sauvés d’un trafic par saisie douanière : il s’agit d’écureuils du Japon et d’écureuils rouges en provenance du refuge néerlandais AAP. Bien qu’il ne s’agisse pas d’espèces menacées, la problématique du trafic d’animaux vivants est assez importante pour mériter d’être évoquée et permet de donner une nouvelle vie à ces mignons individus.

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Nous arrivons ensuite à la seule entorse à la thématique asiatique du Zooparc.
Il s'agit d'un grand plan d'eau qui entoure un groupe de cinq îles végétalisées où vivent des lémuriens. Le choix de conserver ces primates de Madagascar est expliqué par le passé de l'ancien zoo qui possédait une belle collection de ces animaux. Ici les différents territoires ne sont pas égaux en terme de taille et d'aménagement.
Un groupe de makis cattas profite de la plus belle et vaste île, pourvue de grands arbres.

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Une île similaire accueille de discrets lémurs bruns.

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La troisième est beaucoup plus petite mais de nobles saules pleureurs l'embellissent, c'est le domaine des makis varis noirs et blancs.

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Au fond vit une famille de lémurs à ventre roux sur un espace bien boisé.

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Enfin, la dernière île est plus petite et plutôt herbeuse, sans végétation haute. Un couple de lémurs noirs y vadrouille.

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Cet endroit est plutôt joli, il y a de l'eau, de la végétation, de mignons lémuriens dont des espèces un peu moins courantes... Je trouve quand même qu'ils ne sont pas super bien mis en valeur. Certaines espèces sont discrètes et hors animation, on ne voit quasiment que les cattas. Le zooparc aurait pu tenter des cohabitations en reliant les îles, voire faire un territoire de contact.

Retournons en Asie : nous y sommes même plus proches que nous ne l’avons jamais été puisque l’occasion nous est donnée de découvrir une maison traditionnelle thaï, qui comme son nom ne l’indique pas provient directement d’une ethnie du Vietnam. L’intégralité de la demeure a été démontée d’Asie pour être réinstallée dans les côtes d’Armor. Plusieurs panneaux racontent l’histoire de ce peuple, et l’utilisation de la maison avec la répartition spatiale et temporelle des tâches domestiques, les costumes et les outils utilisés pour se nourrir, se chauffer ou dormir. J’ai trouvé cette immersion particulièrement réussie et intéressante, car elle rappelle que les hommes et les animaux partagent les mêmes territoires avec les mêmes problématiques. La terrasse de la maison s’ouvre sur la rizière toute proche d’où l’on distingue les grues. Au pied de la demeure, une petite cour abrite des porcs noirs domestiques. On s’y croirait et cela donne envie de visiter le pays !

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Avant de visiter, j'étais un peu sceptique sur cette partie, je me demandais si cela avait bien sa place dans un zoo. Finalement, c'est un des moments que j'ai préféré. C'est authentique, on n'essaye pas de nous faire une reconstitution cheap d'un temple hindou, on n'essaye pas non plus de nous faire croire que des tigres ou des panthères vivent au milieu des constructions humaines (je ne vise personne). On nous rappelle simplement qu'autour de tous ces animaux qui nous passionnent ici, il y a des humains, des peuples qui vivent, travaillent, utilisent les ressources naturelles. C'est réellement une approche enrichissante.

Nous continuons à serpenter dans les bois dans un joli décor naturel. Le long du ruisseau, l'horizon s'élargit un peu dans la clairière des cervidés.
Un vaste enclos accueille un groupe de cerfs du Vietnam.

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Une deuxième prairie, moins grande et plus pauvre en arbres, est le lieu de vie de quelques cerfs du Père David.

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Nous pouvons alors entrer dans une nouvelle volière : elle est un peu bas de plafond, mais les espèces présentes sont plutôt intéressées par le point d’eau et la végétation présente sur les berges. Il s’agit de flamants roses et d’ibis falcinelles. La proximité est importante avec les oiseaux qui n’ont pas l’air très farouches.

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Le chemin emprunte ensuite une petite passerelle qui traverse le paysage de marécages observé depuis la maison thaï. La partie droite est laissée à son libre développement, elle était vraiment luxuriante à mon passage. A gauche vit un couple de grues du Japon, orphelines des hydropotes qui partageaient leur territoire à l’ouverture.

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Le ponton débouche sur la zone du Moulin, où se trouvent plusieurs bâtiments dont certains réservés au personnel. Le visiteur aura ici accès à des toilettes et à une salle pédagogique qui présente de manière simple les particularités physiques de certains animaux (cornes, bois et plumes) ainsi que les chiffres sur la consommation de nourriture dans le zoo.

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En face se trouve la nouveauté 2015 aménagée dans un sombre manoir : c’est le Noctu-rat-ma. Passons sur le jeu de mots douteux car vivent ici deux intéressantes espèces des forêts asiatiques. D’abord, la plus grande loge abrite une famille de rats des nuages, rongeur non menacé dans la nature mais peu courant en captivité. A ma grande tristesse, ils sont restés invisibles.

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Mais en face d’eux, dans une installation à mon goût trop petite, vit un des plus fascinants mammifères de la création, le loris lent pygmée. Un seul individu balade ses grands yeux de primate curieux dans un enchevêtrement de branches, impossible à prendre en photo pour moi.
Sortons alors de la zone du moulin pour se retrouver à proximité des lémuriens et de la miniferme. Une grande place nous accueille, où se trouvent une série de panneaux sur la campagne EAZA d'Asie du sud-est.

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Nous disposons aussi du plus grand point de vue sur la steppe des chevaux et chameaux, avec une présentation du projet Takh qui a libéré des chevaux de Przewalski sur les causses français dans le but de les réintroduire ensuite en Mongolie.

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Le chemin grimpe à présent un petit peu car nous nous retrouvons sur le flanc de colline. Caché derrière des buissons se trouve un premier point de vue sur l'espèce phare du zoo, mis en valeur sur le logo : l'ours malais. Un couple de ces très rares ursidés vit ici dans un vaste enclos en pente et richement végétalisé.
Je me souviens que lors de ma première visite en 2007, le parc comptait beaucoup sur cet animal et promettait de devenir le leader français voire européen de sa reproduction. Malheureusement, la promesse n'est pas tenue. Les deux individus sont bien âgés désormais. Encore une fois la pédagogie est simple et efficace, très axée sur la conservation.

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Nous empruntons ensuite une longue ligne droite qui conduit à un enclos herbeux tout en longueur, entouré d'un bas muret rose. En 2007 on y trouvait étonnamment des coatis, mais ils ont depuis été remplacés par une espèce plus en lien avec le thème, les chiens viverrins. Là aussi il s'agit d'animaux récupérés à AAP.

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La ligne droite s'achève devant une vitre qui donne un premier point de vue sur le récent territoire des pandas roux. Puis, la boucle serpente pour surplomber leur espace et donner une autre vision, plus large. Le couple de mignons ailuridés profite ici d'une belle installation, vaste, plantée et bien aménagée.

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Auparavant, le visiteur aura pu longer la volière des langurs. Cette structure entièrement grillagée et peu naturelle dénote totalement avec l'ambiance globale du parc. Les primates y disposent d'un bon volume bien aménagé, mais l'impression visuelle est mauvaise.

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Même impression pour les deux volières-cages à oiseaux du sommet de la butte. Perruches à collier et faisans vivent dans ces petits espaces assez carcéraux.

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Nous étions dans une zone ouverte, le chemin retourne en forêt. A notre gauche, en hauteur, nous voyons que l'enceinte du zoo dispose d'une vaste surface forestière encore inexploitée qui pourrait donner de belles idées pour la suite...

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Mais nous voici devant un enclos très intéressant à mes yeux puisqu'il s'agit de découvrir une espèce de mustélidé : la fameuse martre à gorge jaune. Le couple est ici hyperactif et profite à 100% de son enclos plutôt bien fait, à flanc de colline, avec riche végétation et aménagements naturels.

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Nous arrivons enfin au dernier point de vue zoologique du parc, la visite s'achevant ici. En empruntant un ponton, nous nous trouvons sur un observatoire qui surplombe à sa droite un petit enclos très discret où vit un vieux couple de dhôles resté invisible. A gauche, nous pouvons voir le haut de l'enclos des ours malais.
Mais la zone est à mon avis mal pensée, puisque nous nous retrouvons en fait le nez sur le grillage, ce qui rend la vue inesthétique.

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J'ai passé une excellente journée au Zooparc de Trégomeur, pour lequel mon bilan est très positif. De parc correct en 2007 il est vraiment devenu un superbe endroit. Bien aidé par un cadre naturel très agréable, avec végétation, vallonnements, points d'eau, il présente des espèces intéressantes de mammifères et d'oiseaux. Le message conservatoire est fréquemment mis en avant.
Mes reproches sont limités. Le premier que je ferai, il est un peu tard pour y remédier, mais je trouve que malgré la thématique asiatique, le zoo reste dans une organisation très classique. Les carnivores sont dans la même zone en début de parc, les singes et primates sur leurs îles, les ongulés dans leur prairie. L'Asie est vaste, et j'aurais préféré voir une meilleure répartition géographique. Le long de la pente, on aurait pu mettre des takins, markhors ou barhals en face des panthères des neiges. Les tigres auraient pu se trouver à proximité des cervidés et des entelles dans la plaine.
La seule zone qui me déplait est celle qui achève la visite, ce qui est quand même dommage : après avoir passé deux heures dans un cadre naturel spacieux, on finit par des volières cages et du grillage. Il faudrait y remédier.

Dans tous les cas je recommande la visite !
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Re: Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar didier » Dimanche 27 Septembre 2015 21:38

J'étais à La Bourbansais il y a tout juste une semaine, le "lien de parenté" entre les 2 parcs ne saute pas aux yeux, enclos très basiques à Pleugueneuc, ceux de Trégomeur sont nettement plus aboutis et l'ensemble de tes photos laisse entrevoir une visite plus agréable.
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
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Re: Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar Vinch » Dimanche 27 Septembre 2015 22:18

Merci Raphael pour ce reportage.
J'ai bien connu le zoo du Moulin de Richard du temps de Marcel Arnoux, lorsque sa fille Véronique était directrice.
Je n'arrive pas à reconnaitre le parc tel que je l'avais connu à travers tes photos, ça a tellement changé.
Ce que tu appelles fauverie était, dans les derniers temps, une singerie, et il y avait des capucins; une vieille macaque à face rouge séparée du groupe qui était présentée dans la partie haute du parc; des microcèbes. Il y avait aussi une salle d'hivernage pour les trois chimpanzés qui occupaient l'île en face et une autre salle où un groupe de flamants hybrides et des ibis sacrés éjointés passaient également la mauvaise saison.
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Re: Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar raphaël » Lundi 28 Septembre 2015 11:45

didier a écrit:J'étais à La Bourbansais il y a tout juste une semaine, le "lien de parenté" entre les 2 parcs ne saute pas aux yeux, enclos très basiques à Pleugueneuc, ceux de Trégomeur sont nettement plus aboutis et l'ensemble de tes photos laisse entrevoir une visite plus agréable.


En effet, je n'ai jamais visité la Bourbansais mais j'en ai vu quelques photos qui ne m'ont pas spécialement donné envie.
Les grands panneaux à la sortie de Trégomeur disent "si vous avez aimé ce zoo, vous aimerez la Bourbansais" risquent de faire des déçus !

Merci Vinch pour les précisions, dans le zooparc cette ancienne bâtisse n'est pas détaillée plus que ça à part les termes d'ancienne singerie ou fauverie.
ça aurait été sympa de garder des microcèbes !
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Re: Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar Vinch » Lundi 28 Septembre 2015 13:42

raphaël a écrit:
Merci Vinch pour les précisions, dans le zooparc cette ancienne bâtisse n'est pas détaillée plus que ça à part les termes d'ancienne singerie ou fauverie.
ça aurait été sympa de garder des microcèbes !

Pour l'anecdote, ces microcèbes avaient été ramenés directement de Mada par Jean-Jacques Petter et confiés à Marcel Arnoux.
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Re: Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar zoovenirs » Lundi 28 Septembre 2015 18:05

D'autres images plus anciennes de 2007.

http://www.zoovenirs.fr/jscripts/galler ... &g2_page=1
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Re: Zooparc de Trégomeur : ma visite d'août 2015

Messagepar nico » Mardi 29 Septembre 2015 19:57

Merci et bravo Raphaël. Ton compte rendu m'a fait découvrir un parc que je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter mais qui m'avait toujours attiré. C'est sur j'irais me promener du coté de Trégomeur.
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