Le parc est toujours aussi agréable à visiter et l'immersion reste totale.
Voici donc les principaux secteurs du zoo dans l'ordre de ma visite.
Le sanctuaire des okapis
Découverte de cette volière pour moi, ma précédente visite remontant en 2013 les travaux n'étaient pas terminés, et quelle découverte !
C'est de loin l'endroit où j'ai passé le plus de temps. J'ai pu y observer quasiment toutes les espèces hormis le pigeon tréron et le pigeon des olives.
La végétation y est vraiment impressionnante, et l'ambiance magique.
Les cercopithèques étaient très actifs et n'hésitaient pas à s'approcher des visiteurs.
J'ai également été bluffé par la collection de touracos.
Au risque de frustrer quelques membres j'ai tout de même trouvé que l'espace au sol dédié aux okapis n'était pas assez vaste et que les deux animaux piétinaient souvent aux mêmes endroits. Suis-je le seul à me faire cette remarque ?
Quoi qu'il en soit voici quelques photos des occupants :
1 Touraco de fischer (Tauraco fischeri)
2 Touraco de Hartlaub (Tauraco hartlaubi)
3 Rollier à ventre bleu (Coracias cyanogaster)
4 Touraco de livingstone (Tauraco livingstonii)
5 Bec-ouvert africain (Anastomus lamelligerus)
6 Héron goliath (Ardea goliath)
7 Paon du Congo (Afropavo congensis)
8 Ombrette du Sénégal (Scopus umbretta)
9 Cercopithèque de hamlyn (Cercopithecus hamlyni)
10 Tantale ibis (Mycteria ibis)
11 Touraco violet (Musophaga violacea)
12 Céphalophe du Natal (Cephalophus natalensis)
13 Vautour charognard (Necrosyrtes monachus)
14 Ibis hagedash (Bostrychia hagedash)
15 Okapi (Okapia johnstoni)
16 Pintade de Pucheran (Guttera pucherani)
La grande volière sud-américaine
Toujours aussi impressionnante cette grande volière est un endroit unique, c'est l'endroit préféré de ma femme. Ici le temps s’arrête et les oiseaux sont rois.
À ma dernière visite il y avait encore des fourmiliers, aujourd'hui remplacés par les tatous dans un superbe enclos. Petit bémol, le zoo devrait s'empresser d'installer un panneau d'identification pour la vigogne car la quasi-totalité des visiteurs pensent voir le pudu, plutôt discret, alors qu'ils sont en train d'observer la vigogne ...
La collection d'oiseaux est très importante et toutes les espèces semblent cohabiter pacifiquement. Quel beau travail.
1 Pélican du chili (Pelecanus thagus)
2 Manchot de Humboldt (Spheniscus humboldti)
3 Conure de Patagonie chilienne (Cyanoliseus patagonus bloxami)
4 Savacous huppés (Cochlearius cochlearius)
5 Condor des Andes (Vultur gryphus)
6 Tatou à six bandes (Euphractus sexcinctus)
7 Ibis à face noire (Theristicus melanopis)
8 Ara hyacinthe (anodorhynchus hyacinthinus)
9 Sterne inca (Larosterna inca)
10 Flamant du chili (Phoenicopterus chilensis)
La fosse aux charognards
Petite déception lors de cette visite, la fosse aux charognards m'a semblé bien vide. Une demi-douzaine de vautours fauves et quelques vautours moine entassés dans un même endroit. J'ai trouvé cette fosse un poil vieillissant. Elle était beaucoup plus vivante lors de mes précédentes visites.
1 Calao terrestre d'Abyssinie (Bucorvus abyssinicus)
2 Vautour fauve (Gyps fulvus)
La vallée des rhinos
Nous voici à présent devant la grande vallée des rhinos. Là aussi le sentiment de manque d'espèce domine. Les deux espèces de gazelles sont souvent invisibles et les quelques espèces d'oiseaux présentées sont trop peu nombreuses pour remplir cette zone.
Heureusement les stars des lieux étaient bien visibles.
Rhinocéros noir oriental (Diceros bicornis michaeli)
Le camp des girafes
Valeur sûre dans un zoo, la girafe a toujours la cote auprès du public. Le bioparc les présente dans une magnifique carrière en cohabitation avec des zèbres de grévy. À l'inverse de la vallée des rhinos, la carrière des girafes est elle bien remplie. J'ai même été étonné d'en voir autant (6 ou 7 il me semble)
Girafe de Kordofan (Giraffa camelopardalis antiquorum)
Quelques autres espèces
1 Panthère de Ceylan (Panthera pardus kotiya)
2 Hippopotame pygmé (Hexaprotodon liberiensis)
3 Loutre géante (Pteronura brasiliensis)
4 Atèle marimonda (Ateles hybridus)
5 Panthère des neiges (Panthera Uncia)
Au final, un parc toujours aussi agréable à visiter et une sensation d’immersion totale dans les grandes volières.
Maintenant que je me suis installé en Indre-et-Loire à seulement 40 minutes du bioparc, c'est sûr que les visites vont s'accumuler et l'abonnement sera vite rentabilisé.
J'espère pouvoir y rencontrer certains membres et je suis également content de pouvoir suivre l'évolution d'un parc qui dès ma première visite avait su me séduire par la beauté de ces enclos.