Disons qu’il y a quand même eu des progrès. Quand j’étais jeune, je me souviens, notamment à Vincennes pendant les beaux jours, qu’il y avait une ribambelle de Aras qui étaient présentés attachés individuellement à un poteau, avec un anneau qui coulissait sur celui-ci, ce qui leur permettait de monter et de descendre

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Et il y avait un panneau explicatif, qui justifiait cette présentation en affirmant que les aras ne savaient pas voler, et qu’ils s’agissaient d’oiseaux grimpeurs. Il était expliqué que le ara grimpait sur les branches hautes des arbres en s’aidant de la puissance de leur bec et de leurs pattes. Puis, pour changer d’arbre, ils se jettaient dans le vide en ouvrant les ailes et en planant jusqu’à l’arbre suivant, ou ils arrivaient sur une branche basse. Et ainsi de suite.
J’ai vécu avec cette idée pendant très, très lontemps (25 ans). Jusqu’au jour ou, lors d’un voyage au Costa Rica, j’ai vu des aras regagner leur dortoir naturel à la tombée de la nuit. Ce jour là, j’ai compris que j’avais été berné …
Dans le même ordre d’idée, concernant la domesticité des paons, sais tu que le paon bleu (celui de nos parcs et jardins) existe tel quel dans son aire de répartition (Inde, Népal) ?
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent (dont moi pendant longtemps), il ne s’agit pas d’une sélection effectuée par l’homme afin d’avoir des animaux toujours plus beau. Là encore, il a fallu que je le vois pour le croire. C’est un oiseau tellement courant qu’on ne le regarde même plus, mais de mon point de vue, c’est peut-être le plus bel oiseau de la création.
Sinon, je suis d’accord avec toi, mais les paons en liberté risquent de s’en aller dans les jardins, en dehors de la ménagerie. Mais çà pourrait être sympa, à la condition que les gens les respectent. Ce qui est moins évident, je le crains
