Parc animalier de PRADINAS

[okapi]

Mais justement, le forum est fait pour ça: apporter des renseignements et alimenter la discussion... Dresseur ou montreur, je ne vois pas trop la différence, mais c'est un vieux débat et ce n'est pas le propos ici sauf si les bêtes sont contraintes de "faire" des choses sur commande devant un public plusieurs fois par jour. Sinon, si ce parc subsiste et se développe, c'est plutôt une bonne nouvelle au vu des premières informations de ce post...

[didier]

Et puis c'est vrai qu'il est bien le nouveau responsable de Pradinas : http://www.code-animal.com/cirques/dres ... _Roman.htm
Désolé , je persiste et signe , je préférais l'ancien .

[okapi]

Bon, c'est plié. Tendresse et business sont-ils vraiment compatibles?

[faivre]

une photos d un photographe animalier specialiste des documentaires animalier


http://picasaweb.google.fr/lh/photo/sje ... directlink

[didier]

Et alors , le dresseur de PINDER fait la même chose avec ses fauves , çà prouve quoi ?

[okapi]

C'est même carrément un document à charge à verser au dossier des scènes les plus tristes ! Qu'est-ce qui vous fait rêver là-dedans? L'imprégnation de l'animal? Mais c'est justement ça le combat: moins d'humain et plus de bête!

[maxime]

A Pradinas entre Rieupeyroux et Baraqueville Jean Philippe Roman et sa compagne Catherine Faivre marquent désormais de leurs empreintes ce site entièrement dévolu à la nature qu'est le parc animalier. Jean-Philippe y présente tous les jours des spectacles interactifs ludiques et pédagogiques. L'occasion pour le public de découvrir son étonnante complicité avec loups, ours et rapaces (animations tous les jours de vacances scolaires de 11 heures à 16h 30). Un espace naturel que Jean Philippe et Catherine ont façonné à leur idée pour le bien être des animaux et celui des visiteurs en adéquation avec leur philosophie « offrir un vrai contact avec la nature et une approche facile des animaux ». La promenade dans les 15 hectares du parc se fait à pied, (ou à dos-d'âne), des bancs, des aires de pique-nique jalonnent le parcours et une salle a été aménagée pour accueillir les enfants (jeux, projection de film animaliers…). L'ensemble des structures du parc a été revu et corrigé : de la boutique au snack-bar et à la mini-ferme où de nouvelles espèces d'animaux prennent leurs aises : volailles d'ornement, octodons, lapins, taureau nain, moutons, marmottes, rapaces… Autant d'animaux à approcher, nourrir, caresser, dont des spécimens rares : moutons de Jacob, Grand Alexandre, les trois louveteaux blancs, les seuls nés en France cette année…

Source : http://www.ladepeche.fr

[didier]

Rappelons pour mémoire que Jean-Philippe Roman est un habitué des plateaux TV , notamment chez Dechavanne , où il vient régulièrement s'exhiber avec un ours .

[kourander]

Bonjour, je reviens d'une visite au Parc de Pradinas. Le visiter par une chaleur caniculaire (38°C) avec deux jeunes enfants n'étaient pas une très bonne idée, j'avoue.
Et ce que j'en ai lu ici-bas refléte bien mon malaise quant à ce parc. J'ai souffert de la chaleur, mais pas autant que les animaux. La plupart n'avaient pas un centimètre d'ombre. Quelques rares panneaux explicatifs, quand il ne fallait pas se contenter de photocophies grossièrement agrafées et détrempées par la pluie. (d'où la réflexion de cet vieil homme bedonnant qui donnait des coups sur les becs des émeus, à l'intention de sa petite fille: "ça tu vois, ce sont des isards").
On commence par l'enclos des marmottes, sans aucune végétation si ce n'est une pelouse accidentelle et un monticule centrale avec quelques galeries.
Inutile de vous dire que par 38°C, il me semblait difficile d'en apercevoir. Par contre j'aurais aimé voir plus d'eau dans les enclos, ça m'aurait rassuré sur le bien-êtres des animaux. Enormément de bovidés, un lynx invisible car terré dans sa maison (dommage car sa cage ne lui offre vraiment aucune cachette, on aurait pu bien le voir). Ce qui était plus gênant, c'est que l'ours aussi était invisible (ornant toutes les plaquettes publicitaires). A l'entrée, on nous a annoncé qu'il ne sera visible en "spectacle" qu'à 16h30, seule occasion de le voir. Je n'ose même pas imaginer où ils le "stockent" en attendant son show car je n'ai vu aucun enclos (pas faute de chercher). Je pencherais pour une caravane.
Il y a également quelques rapaces, dont un somptueux Pygargue à tête blanche, mais là encore leurs conditions de vie semblent (je dis bien "semblent", je ne suis pas un professionnel) plus que succintes: de vulgaires cages faites en bois, assez petites et toujours en plein soleil. Un spectacle de rapaces nous a été présenté par le gars qui s'occupait des entrées. Malheureusement, je venais de voir celui du Zoo d'Amnéville, ce qui n'a pas joué en la faveur de Pradinas, loin de là.
J'ai même eu quelques frissons tant ils semblaient débordés par l'aigle. Les consignes de sécurité lors de ce genre de spectacle avaient du être énnoncées à haute voix à un bout du petit pré qui sert de scène de représentation. Sans micro. Tant pis pour nous. On préférera tout de même rester assis et ne montrer aucune nourriture par précaution.
Une mini-ferme, avec des tortues d'Herman, des rats (original), octodons, poules, cochons d'inde, chèvres et ânes, vaches et chèvres...

Le parc est tout en dénivellé et soit-disant en pleine rénovation, avec prochainement un enclos pour l'ours. ils se serviraient également du ruisseau qui passe au fond du parc.Deux loups également, au fond du parc, sous les arbres...enfin ! Un loup gris et un loup blanc.

Les dépliants publicitaires stipulaient un show unique en Europe ou quelque chose de ce genre. A ce niveau, ils n'ont pas menti.
Espérons que les futurs embellissements du parc viennent changer la donne.

Plus que refroidi par la visite de ce parc, j'ai préféré et de loin le Château du Colombiers appartenant au groupe Thoiry.

[didier]

Drôle d’ambiance autour du parc animalier de Pradinas en Aveyron. Depuis ce vendredi matin, les gendarmes se trouvent sur place afin d’exécuter une décision de justice émanant du procureur de Valence, dans la Drôme. Ils doivent emmener des animaux vers la Belgique, suite à des manquements administratifs reprochés au célèbre montreur d’ours qui œuvre au sein du Parc, Jean-Philippe Romans. Celui-ci s'est retranché avec son ours dans la cage de ce dernier.
L'affaire a démarré en juillet dernier dans la Drôme, où Jean-Philippe Roman faisait une présentation d'animaux. Un contrôle a alors révélé le manque de documents. Une plainte a été déposée, suivie d'une condamnation à 5000 euros d'amende et saisie des animaux, un ours, un loup et 9 rapaces. Et c'est pour faire exécuter cette décision de justice que les gendarmes sont sur les lieux depuis ce matin. Jean-Philippe Roman, lui, se dit déterminé à rester autant qu'il le faudra pour ne pas qu'on emmène ses animaux.

source : http://www.radio-totem.net/actualite/jo ... filtre=all

[Vinch]

Pourquoi doivent-ils partir en Belgique ? Ne pouvaient-ils pas mis en dépôt de saisie dans quelques parcs français, le temps que Romans se mette en conformité avec la loi ?

[Vinch]

La suite des infos:
"En début de soirée, un “compromis” a semble-t-il été trouvé entre le dresseur animalier et les forces de gendarmerie qui sont finalement reparties avec “seulement” deux rapaces. Sans que cette “malheureuse” affaire ne sombre dans la violence."

Source: http://www.midilibre.fr/2012/04/20/dma- ... 489274.php

[Antoine6259]

Pourquoi doivent-ils partir en Belgique ? Ne pouvaient-ils pas mis en dépôt de saisie dans quelques parcs français, le temps que Romans se mette en conformité avec la loi ?

J'avoue que je ne sais pas trop comment ils travaillent. A un moment, il était apparemment envisagé que les deux éléphantes qui menaçaient d'être saisies chez Pinder soient envoyées en Pologne. C'est sur qu'un éléphant c'est sûrement assez difficile à caser, mais des parcs qui présentent des éléphants d'Asie il y en a plus près... Surtout que des éléphant(e)s d'Afrique, plus rares, saisi(e)s à des cirques ont été placé(e)s à Amnéville et à Peaugres.

[oréotrague]

Pradinas. Pour sauver son parc animalier, il se retranche avec son ours

À la suite d'une décision du tribunal correctionnel de Valence, les autorités sont venues saisir 11 animaux du parc animalier de Pradinas. C'était sans compter sur l'opposition des gérants. En début de soirée, 2 buses ont finalement été emmenées.

À leur arrivée, hier matin, au parc animalier de Pradinas, dont ils sont les gérants, Jean-Philippe Roman et sa compagne Catherine Faivre ont eu la désagréable surprise de se retrouver nez à nez avec les gendarmes. Ces derniers étaient là pour faire appliquer une décision de justice rendue par le tribunal correctionnel de Valence en mars dernier à savoir la saisie de neuf rapaces, un loup et un ours.

Des infractions administratives en cause

« Le 17 juillet 2011 lors d'un spectacle dans la Drôme avec rapace, loup et ours, j'ai été l'objet d'un contrôle très scrupuleux d'un agent de l'Office national de la chasse et la faune sauvage des services de la Drome, explique Jean-Philippe Roman. Il manquait un document administratif : le certificat de capacité pour le loup. J'ai donc été convoqué au tribunal de Valence où trois associations s'étaient porté parties civiles : 30 Millions d'amis (lesquels ont d'ailleurs réalisé plusieurs reportages à mon sujet), la fondation Brigitte Bardot et ASPAS (sauvegarde et protection des animaux sauvages). J'ai été condamné à 5 000 € d'amende et à la saisie des animaux présents lors de ce spectacle. J'ai fait appel de cette décision, un appel non suspensif. »

Jean-Philippe savait que la saisie de ses animaux était proche, ayant été alerté, dès le début de la semaine, par des responsables de parc animaliers de toute la France, contactés par la justice, et qui, par solidarité envers « ce professionnel bien connu dans le milieu du cinéma et de la télévision », avaient refusé d'accueillir les animaux en instance de saisie.

Sachant le dresseur et animateur du parc très attaché à ses animaux et particulièrement à son ours Caline, « une femelle de 18 ans que l'on a élevé au biberon », et reconnaissant de concert « le professionnalisme de Jean-Philippe » les élus de la communauté de communes du pays baraquevillois (le terrain du parc appartient à l'intercommunalité) se sont rendus sur place, hier (lire en encadré).

Le procureur venu débloquer la situation

En milieu d'après midi, Yves Delpérié, le procureur de Rodez - auquel le dossier a été transmis pour application - a confirmé par téléphone l'ordre de saisie des animaux. Aussitôt Jean-Philippe et un de ses collaborateurs se sont enfermés dans le parc de l'ours. De longues négociations se sont alors engagées avec les élus et les forces de gendarmerie. Tous ont tenté de calmer cet amoureux des animaux, menaçant dans un premier excès de colère, qui a finalement accepté la discussion.

En fin d'après midi le procureur de Rodez se rendait à son tour sur le site afin de débloquer la situation toujours stagnante.
En fin de compte, jugeant dangereuse l'anesthésie de l'ours et du loup, en raison des conditions climatiques « et du fait qu'il n'y ait pas de problème de maltraitance » obligeant à leur départ, seuls les rapaces ont été saisis afin d'être transférer vers un centre de soins en Belgique (lire article à gauche). Mais seulement deux buses de Harris, les autres rapaces en cause ayant quitté le parc depuis les faits reprochés.

L'affaire n'est pas terminée pour autant. Ce n'est qu'un répit dans l'attente de la décision définitive qui sera rendue en appel d'ici quelques mois…

Jean-Philippe Roman : « mes animaux sont comme mes enfants »
Lorsqu'en milieu d'après-midi la décision du procureur de Valence a été confirmée aux forces de gendarmerie et annoncée à Jean-Philippe Roman, ce dernier s'est aussitôt enfermé avec un de ses collaborateurs dans le parc de l'ours Câline, dont il avait bloqué l'accès avec un tracteur.

«Je suis une victime persécutée»
Tandis que le maire de Pradinas, Christian Chincholle, tentait de le calmer, Jean-Philippe a déclaré « je ne suis pas délinquant je ne suis pas un voyou. J'ai élevé cet ours pendant dix-huit ans et que personne ne s'avise de rentrer dans le parc. Je suis une victime persécutée par un petit garde et tant que l'État ne s'apercevra pas de son erreur je resterai là ! »

Tachant de lui faire entendre raison, les gendarmes ont entamé une longue discussion avec lui. Pour leur prouver les relations privilégiées entretenues avec son ours Jean-Philippe - à bout de force et d'arguments - n'a d'ailleurs pas hésité à se produire dans l'enclos avec son plantigrade. « Pourquoi je donnerais un animal plutôt qu'un autre, lançait-il, ce sont comme mes enfants et je les aime tous autant. »

Alors, c'est bien sûr le cœur serré que Jean-Philippe a vu finalement, en fin de journée, ses deux buses quitter le parc, convaincu que les conditions de transport leur laisseraient peu de chance de survie…

Où vont les animaux saisis ?
À la requête du procureur de Valence, c'est l'association 30 Millions d'amis qui a été chargée, hier, de la saisie des animaux.
Comme l'expliquait un de ses représentants : « Nous intervenons régulièrement sur décision de justice. Les places étant rares en France pour accueillir les animaux saisis, nous faisons appel à des centres de transit et de soins d'animaux sauvages en Belgique et travaillons avec Natuurhulpcenter, une société basée à Opglabbeek (dans le nord de la Belgique). »

Afin de récupérer ses bêtes, le propriétaire peut engager une procédure « pour se remettre dans les clous ». En l'occurrence ce sera l'appel qui en décidera. Mais si la cour vient à confirmer la décision du TGI de Valence, les animaux rejoindront alors d'autres parcs animaliers de France.

Un transfert dangereux ?
Le transport des animaux est soumis à une réglementation stricte. Treize à quatorze heures de route pour rejoindre le centre de soins dans le nord de la Belgique, le voyage est long…

Pour Catherine Faivre, compagne et cogérante de Jean-Philippe Roman, « la saisie sur le champ est impossible. Les conditions de sécurité et de bien-être ne peuvent pas être, dans l'état actuel des choses, respectées. Un transport d'animaux ne se fait pas à la légère, il se prépare. Particulièrement en ce qui concerne les rapaces. Ils doivent être soigneusement pesés ; de leur alimentation durant le voyage dépend leur survie… Ce sont des animaux fragiles… »
Du côté des personnes chargées d'effectuer ce transfert il n'y aurait pourtant aucune précaution particulière à prendre : « Les rapaces ont de l'eau mais ne sont pas nourris durant le trajet, expliquent-elles. On s'arrête juste toutes les 3 heures pour vérifier que tout va bien. »

De même, selon Yves Delpérié, procureur de Rodez, venu appliquer la décision de justice, « il n'y a aucun danger pour le transport de ces animaux, avec l'association 30 Millions d'amis qui s'en charge, il n'y a jamais eu de problème. »

Le soutien unanime des élus locaux
Nombre d'élus (maires, adjoints, conseillers municipaux) de la communauté de communes du pays baraquevillois, ainsi que Didier Mai Andrieu, conseiller général de Baraqueville, et Marie Lou Marcel, députée de la circonscription, étaient sur place, hier, toute la journée, pour soutenir Jean-Philippe Roman et sa compagne.

Le premier, sur le site, fut le maire de Pradinas, Christian Chincholle. « Jean-Philippe Roman est reconnu pour ses qualités professionnelles, il travaille pour le cinéma, la télévision, sa réputation est internationale. Sans porter d'avis sur la pertinence de la décision et sans contester une décision de justice, nous sommes cependant extrêmement surpris de cette condamnation : la saisie des animaux. D'autant qu'il s'agit d'une simple question administrative et non de maltraitance, de mauvais soins ou d'un trafic quelconque. Nous avons, d'ailleurs, Claude Bou, président de la communauté de communes, et moi-même, alerté par un courrier en ces termes le procureur de la République de Rodez, le 19 avril dernier ».

Des conséquences économiques
Et l'élu d'ajouter : « Une saisie provisoire en attendant la décision d'appel, cela veut dire que les animaux vont être transportés en Belgique pour revenir si l'appel est en faveur de M Roman. C'est une aberration ! Cette situation est parfaitement ubuesque. Nous nous sommes battus pour maintenir ce site et nous avons souffert. Jean-Philippe Roman nous a permis de le mettre en valeur : il a fait un travail extraordinaire. La saison dernière nous avions enregistré 22 000 entrées au parc. C'est une manne financière importante pour l'économie et le dynamisme local. On nous casse tout et en tant que responsable du site je ne peux pas l'accepter. »

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/21/1335611-le-parc-a-lutte-pour-garder-ses-animaux.html

[GiantPanda]

Pas très clair tout ça, un problème de capacité sur des loups et on lui confisque ours et rapaces?