Personnellement, c'est mon premier message posté sur ce forum mais, sincèrement, je ne me sens pas le droit de laisser dire les aberrations que j'ai pu lire sur Jurques. Faut-il sincèrement être diplômé en éthologie pour s'apercevoir que quelque chose ne va pas dans un parc qui présente:
- des saïmiris dans un état physique plus que moyen (gros problème de poils et de déplacements)
- des atèles de Geoffroy (espèce rare) dans une volière plus que limite
- un tapir dans un enclos sans un seul point aquatique
- des ratons-laveurs (indiqués comme étant d'excellents grimpeurs) et ne disposant que d'un pauvre tronc non électrifié
- des macaques du Japon absolument inactifs en plein après-midi. En même temps, vu l'enclos... que pourraient-ils faire d'autre?
- un groupe de mandrills dont le mâle est séparé et placé dans une minuscule cage avec pleine vue sur les visiteurs, où l'animal, complètement stéréotypé, est tellement mal qu'il n'a de cesse de tourner en rond, sur une pauvre plaque en béton d'à peine 1mètre carré.
Sans parler de l'île des capucins et des fauves qui stéréotypent? On peut essayer de comprendre que ce mâle mandrill était peut-être isolé temporairement et pour de bonnes raisons mais pourquoi ne pas expliquer la situation au public?
On peut comprendre aussi que les moyens soient limités, mais dans ce cas, pourquoi ne pas investir dans l'agrandissement ou la rénovation de certains enclos, l'aménagement d'îles concernant les espèces déjà présentes (qui peut nier qu'il est inacceptable de présenter des macaques dans un tel enclos) plutôt que de faire venir des lions blancs, qui ont dû, effectivement, coûter beaucoup d'argent?
Deux bémols dans la critique :
- l'enclos des mouflons, assez impressionant, mais finalement tout est naturel et cet enclos n'a eu besoin d'aucun aménagement spécial
- la réalisation d'une animation "Nuit au zoo", permettant l'accueil d'enfants handicapés dans le zoo pour une soirée
En dehors de ça, on ressort le ventre serré et les larmes aux yeux de savoir que des animaux sont encore détenus dans de telles conditions.
La situation s'améliore? C'est la moindre des choses ! Mais encore une fois, pourquoi des nouveautés alors que l'urgence réside dans l'amélioration des conditions de vie des animaux?
Le directeur de Champrépus nous a déclaré lors de notre visite que, désormais, il ne présentera plus de nouveauté, quitte à ne pas faire plus d'entrées, mais qu'il se concentrera sur l'amélioration des conditions de vie de ses résidents... c'est donc possible!!!
Il ne suffirait pourtant pas de grand chose pour aider ses animaux à vivre un peu mieux, poser quelques troncs et quelques cordes, ne serait-ce que commencer par laisser pousser l'herbe des enclos pour les primates, au moins...
Ce coup de gueule n'a rien à voir avec le lien qui m'unit à Peuj. Il est seulement le résultat du mal-être que j'ai pu vivre en visitant ce parc.

"Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours." Gandhi