Visite au zoo de Fort Mardyck

[didier]

Complément d'information , toujours dans la voix du nord (15-08-2008) :

Gestionnaire du parc zoologique de Fort-Mardyck, la communauté urbaine de Dunkerque est actuellement à la recherche d'un nouveau directeur.


La direction administrative du parc est depuis quinze jours assurée par Jacques Lemaitte, responsable des grands équipements de la CUD, notamment le Palais de l'Univers et le golf. « La question de la gestion administrative est donc réglée », assure-t-on à la direction générale des services. « Dans le cadre d'une convention avec un cabinet, le suivi vétérinaire des animaux est assuré par Madame Ketelers, docteur vétérinaire depuis plus de dix ans. » L'obligation de soins est donc elle aussi remplie.

Reste l'épineux problème lié à cette absence de certificat de capacité qui a déclenché la réaction de la Direction départementale des services vétérinaires. « Il a donc été proposé que l'adjointe de monsieur Charpentier, qui est toujours en poste et qui remplit les conditions requises pour obtenir cette capacité, pose sa candidature lors d'une prochaine session. » Cette proposition faite par la collectivité aux services de l'État ne semble pas suffisante. La DDSV voudrait en effet que soit immédiatement nommé quelqu'un possédant le fameux sésame. Ce qui, visiblement, ne se trouve pas sous le sabot d'un âne... Un temps évoquée, la solution consistant à confier le poste à la responsable du zoo de Lille a été abandonnée. « Car il aurait fallu que les deux parcs soient peuplés par le même type d'animaux, ce qui n'est pas le cas. Nous poursuivons nos recherches en espérant conclure au plus vite en trouvant la personne adéquat. » Une course contre la montre est engagée. •

B. V.

[Antoine6259]

C'est quand même fou cette histoire !
C'est si difficile que ça de trouver un directeur pour un parc zoologique ? J'aurais imaginé que les places étaient encore plus chères que pour les soigneurs...
Ensuite, je n'y connais rien, mais ça me parait bizarre aussi cette histoire de dire que la responsable du zoo de Lille ne peut pas s'occuper de Fort Mardyck également car les deux parcs ne sont pas peuplés par le même type d'animaux ? Cela est vrai, mais on ne va quand même pas me dire que lorsque l'on connait les règles de sécurité avec les panthères (même s'il n'y en a plus à Lille depuis peu) on ne connait pas les règles de sécurité avec les lynxs...

[grievous]

Tout est une histoire de certificat de capacité: exemple surement pas de capacité ours à Lille or elle est nécessaire à Fort Mardyck et j'en passe.
Le problème est aussi que si ils répondaient aux candidatures peut etre trouveraient ils des solutions.

[didier]

Euh , tu crois que le directeur des ABRETS ou que celui du MONT-FARON sont capacitaires pour les ours ?
J'ai trouvé ce parc vraiment très correct , il mérite mieux que cet imbroglio administratif complètement débile .

[grievous]

Je ne sais pas si les personnes que tu cite ont leur certif de capacité pour les ours mais logiquement ils le devraient.
Quand on sait comment les membres du jury sont "casse pieds" et ne le donne pas facilement, il serait toutefois trés étonnant que ces personnes ne possèdent pas le certif mais bon nous ne sommes jamais à l'abris d'une mauvaise surprise...

[didier]

ah , si tu le dis ... .

[Antoine6259]

Remarquez, parfois il y a des choses un peu incompréhensibles : Lille fait des animations en relation avec la campagne EAZA sur les amphibiens, mais précise quand même que le parc n'en présente pas, car il n'est pas capacitaire pour ces espèces. Je veux bien, mais ce qui est paradoxal, c'est que bon nombre d'amphibiens (dendrobates, rainettes, tritons, salamandres...) sont vendus dans des magasins

[grievous]

Oui en effet mais c'est tout simplement parcequ'il existe des certif de capacité d'élevage et de présentation au public.

Le certif est necessaire pour un particulier au dessus d'un certain nombre d'animaux (nombre fixé dans les textes), le certificat est dans ce cas dit d'élevage et est passé au niveau regional ou departemental je ne sais plus exactement. Pour ce qui est des espèces dites dangereuses ou en danger d'extinction, le certif est nécessaire des lors qu'un animal est présent chez un particulier.(exemple les grands félins chez les particuliers, les serpents vénimeux...) Bien entendu certains petits malins passent a travers les mailles du filet...

Le certif de présentation au public est national. Les personnes désirant le passer doivent monter un dossier (souvent énorme) et surtout passer devant un jury trés pointilleux et pas trés cool apparement (des directeurs ou ex directeurs de parc en font parti). Et surtout ce certificat est une nécéssité absolue pour l'ouverture d'un parc et celui-ci couvre l'entiereté des especes présentés dans ce parc.

[Antoine6259]

D'accord, je ne savais pas qu'il y avait deux sortes de certificats !
Cependant, je trouve qu'il y a un peu de mauvaise foi. Pour des animaux comme les félins ou les ours d'accord, mais pour les amphibiens, j'aurais tendance à dire que lorsque l'on sait les élever, on sait les présenter

Par contre je ne comprends pas :

Et surtout ce certificat [...] couvre l'entièreté des espèces présentés dans ce parc.

Ben... Non visiblement ? Apparemment il y aurait un certificat différent selon les espèces ? Pour preuve, Lille qui ne peut pas présenter d'amphibiens alors qu'ils présentent des reptiles

[grievous]

Ce que je veux dire c'est que le certificat doit se demander pour chaque espéce ou groupe d'espèces présentées dans le parc.
En effet Lille n'a pas inclu les amphibiens dans son certif donc logique qu'ils ne puissent en présenter.Pour en présenter dans l'avenir il leur faudra passer le certif pour les amphibiens qui sera ajouté comme un avenant dans leur certificat actuel. Est ce assez clair? Car J'avoue que c'est un peu compliqué.

Aprés il y a des subtilités du genre demander le certificat pour la famille des macropodidae ce qui te permet de le passer une fois et aprés tu peux présenter tous les animaux de cette famille...ce qui n'est pas possible si tu demande uniquement le certif pour Macropus rufogriseus qui dans ce cas ne te permet de présenter que le wallaby commun. Bien entendu il est plus facile de l'avoir pour une seule espèce que pour une famille d'espèce.

[didier]

Géré par la communauté urbaine de Dunkerque (CUD), le parc zoologique à Fort-Mardyck accueille ses premiers visiteurs de l'année. Ils découvrent quelques équipements en cours d'aménagement et envrion 170 animaux dont certains tout jeunes.

À saute-mouton. L'expression vient aussitôt à l'esprit, à voir ce bébé mouton du Cameroun bondir dans son enclos. Un coup à droite, un coup à gauche, sur place, en longueur : la petite femelle, née le 15 février, n'arrête pas. Elle essaie même à plusieurs reprises de franchir l'obstacle du dos maternel. Au bout de quelques instants, elle finit par se coucher dans la paille. Il faut bien qu'elle récupère de toutes ses espiégleries...
L'animal compte parmi les tout derniers nés ou arrivés au parc zoologique communautaire, à Fort-Mardyck. « Nous avons reçu deux petits flamants roses en décembre, en provenance d'un parc à l'étranger », explique Sabine Ketelers, la nouvelle directrice. « Petits » et « roses »... enfin, pas tant que cela. À six mois, ils sont presque aussi grands que les adultes et ils restent gris jusqu'à l'âge de deux ans.
Un baudet du Poitou à naître
« Sont aussi arrivés un couple de furets - ils ont cinq mois - début décembre et un lapin géant des Flandres, poursuit-elle. Nous aurons un couple de rennes en mai, des sousliks (des écureuils terrestres qui ne grimpent pas aux arbres) en avril ou mai. On attend pour cet été la naissance d'un baudet du Poitou après onze mois de gestation. » La famille d'Isidore et de Mona, les parents, et d'Urane, leur fille, devrait donc s'agrandir.
Des travaux d'aménagement ont lieu en ce moment pour accueillir d'une part les rennes, d'autre part les vautours déjà présents. La volière de ces rapaces est aujourd'hui occupée par des bouquetins.
Le parc zoologique compte envrion 170 animaux d'une bonne quarantaine d'espèces, répartis sur 1,5 hectare au coeur de Fort-Mardyck. Depuis quelques années, il met l'accent sur le thème de la faune européenne, entendue au sens le plus large du terme. On y trouve par exemple des pacas, le troisième plus gros rongeur du monde, que l'on rencontre en Guyane française.
« Le rôle d'un parc comme celui-ci, c'est de faire prendre conscience de la nécessité de protéger les espèces, y compris européennes, et de pratiquer des échanges avec d'autres zoos », résume Sabine Ketelers. Arrivée comme vétérinaire sanitaire en août, directrice depuis le 1 er décembre, cette ancienne vétérinaire libérale de 34 ans, naguère installée à Dunkerque, dirige une équipe de 25 personnes (soigneurs, personnel administratif, équipe pédagogique...). • L. L.

source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunk ... uvea.shtml

[chenapan]

Euh , tu crois que le directeur des ABRETS ou que celui du MONT-FARON sont capacitaires pour les ours ?
J'ai trouvé ce parc vraiment très correct , il mérite mieux que cet imbroglio administratif complètement débile .

pour repondre à ta question Didier, non seulement Marc Muguet est capacitaire pour pour TOUTES LES FAMILLES D'ANIMAUX QUI SE TROUVENT AU DOMAINE DES FAUVES (Donc y compris les ours), mais en plus il a réussit avec succès en decembre 2008, l'extention (si je puis dire) de son certificat de capacité, à de nouvelles familles d'animaux....

[didier]

à OZOIR et au MONT-FARON , ils sont également capacitaires .

[maxime]

Le zoo d'agglomération, une vraie bulle verte qui détonne au milieu des industries. ...

Un hectare de verdure à Fort-Mardyck, où cohabitent lynx, ours, ouistitis, aras... Cent soixante-dix animaux à découvrir, pour mieux les protéger. Seulement, entretenir un tel endroit n'est pas de tout repos. Pendant deux mois, de décembre à janvier, les 25 employés du parc zoologique ont multiplié les travaux d'entretien. Impossible d'aller rendre visite aux bouquetins jusqu'à hier.

« Nous avons dû rénover les volières, explique Sabine Ketelers, directrice du zoo. Les oiseaux s'accrochent » et abîment les grillages des enclos. Mais ces deux mois de fermeture sont aussi l'occasion, pour les animaux, de souffler un peu. « C'est un temps de repos pour eux, c'est vrai. Pourtant, on remarque quand même que certains cherchent le contact humain, ils sortent dès qu'ils aperçoivent les soigneurs. » Impatients, probablement, de voir le public s'agglutiner à nouveau autour de leurs cages.

L'an dernier, 60 000 visiteurs ont déambulé dans les allées du parc zoologique, à la découverte de la faune européenne. Alors, l'équipe a voulu placer la barre un peu plus haut. « Nous avons beaucoup misé sur les animations, avoue la directrice. Et voulu mettre en place des ateliers pédagogiques pour tous les âges ». Jeux de mimes pour les tout-petits, observation d'une pelote de déjections au microscope, préparation d'une ration alimentaire, fabrication d'un nichoir pour les plus grands... Tous les moyens sont bons lorsqu'il s'agit de sensibiliser à la préservation des espèces.
Visites nocturnes

« Nous n'avons pas vocation à remplacer un cours de biologie », précise Sabine Ketelers. Plutôt la volonté d'éduquer dès le plus jeune âge, « pour prendre conscience que tous les animaux présents dans le zoo font partie de notre environnement, mais que certains ont disparu ». Pas de panique, la visite n'est pas barbante pour autant et reste ludique : exposition sur Madagascar - année de la biodiversité oblige -, goûter des ours, des phoques, des loutres, visites nocturnes (à Pâques et à la Toussaint), et même des animations de Noël sont au programme. « Avec un côté féerique, la lecture de contes, la venue des rennes », annonce la directrice. Idéal pour une sortie en famille. « Et vraiment accessible à tous », insiste-t-elle. Car les tarifs, cette année encore, n'ont pas augmenté.

Source : http://www.lavoixdunord.fr