Parc Zoologique du Bois d'Attilly (Zoo d'Ozoir)

[didier]

A ma connaissance, c'est toujours la même misère, tant qu'il n'y aura pas un changement de propriétaires, on ne peut rien envisager de positif pour ce parc. Quand on laisse des ratons laveurs ou des porcs épics évoluer dans des enclos aussi dégoûtants, ce n'est même plus une question de moyens financiers, c'est plus grave que çà ... .

[didier]

Je viens de jeter un oeil sur les avis de voyageurs sur le site TripAdvisor, ceux qui l'on visiter récemment, sont unanimes, c'est de pire en pire.

[Perrine]

En effet, les avis des visiteurs sont sans appel
Je ne connaissais pas ce zoo mais la photo du jaguar (léopard?) dans sa cage bétonnée semble malheureusement représentative du zoo dans son ensemble, un zoo qui ne devrait plus exister à l'heure actuelle!

[didier]

C'est un énorme gâchis, le cadre est vraiment agréable, il y aurait possibilité de faire tellement mieux ... .

[JEROME31]

Un article dans le Parisien du 24 avril explique que les propriétaires cherchent des investisseurs privés pour les aider à rénover le zoo.

[Philippe]

Quel avenir pour le zoo du Bois d'Attilly ?

Si des procédures ont été lancées contre les propriétaires du parc zoologique, plusieurs réserves ont été levées par la préfecture. La directrice du zoo estime tout faire pour se mettre en conformité et explique la situation de ce zoo créé par son père en 1966.

Si les procédures n’avaient pas été respectées, la préfète aurait pu prendre un arrêté de suspension d’activité, d’après la préfecture. Le zoo du Bois d’Attilly, créé en 1966 par Hubert Masquefa, est visé par plusieurs procédures concernant ses installations, le personnel ou les animaux.

Dernière en date, un jugement devant le tribunal correctionnel de Melun début avril pour des irrégularités d’exploitation et détention non-autorisée d’animaux non-domestiques. « Il s’agit d’animaux que nous n’avions pas pu attraper pour les ’pucer’, confie Madeleine Mille, la directrice, il y avait un risque pour eux mais aussi pour les soigneurs. »

Procédure de sécurité

Fin 2013 et début 2014, une enquête de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et l’inspection du travail a été lancée à la suite de deux accidents survenus à des employés du parc. « Des procédures de sécurité étaient devenues obsolètes et des dispositifs de sécurité pour le personnel n’étaient pas appliqués », explique-t-on en préfecture.
« Un soigneur a donné un steak à la main à une panthère mais ce n’est pas une procédure classique,» détaille Madeleine Mille. « Pour le second accident, l’employée est entrée dans l’enclos d’un cygne qui était agressif. Elle ne nous a pas signalé l’incident et on apprend par courrier qu’elle est en arrêt alors qu’elle étaie revenue travailler entre-temps. » Depuis, l’employée ne travaille plus au zoo après une procédure de rupture de contrat à l’amiable.

« Eau non potable ? »

Fin 2012, la DDPP avait signalé à l’Agence régionale de santé (ARS), la « distribution d’eau non potable au public », explique-t-on en préfecture. En l’occurrence, l’eau issue d’un puits. L’ARS s’était alors rendu sur place et après un rappel de la réglementation avait notifié un arrêt de cette distribution. D’après l’ARS, « l’eau n’est plus distribuée pour la consommation humaine depuis. »

Et Madeleine Mille de répondre : « Il manque une coupe technique du puits mais nous avons tout mis en place pour régulariser la situation selon les normes, une société agréée s’en occupe. » En 2014, la procédure de régularisation de l’usage du puits est d’ailleurs toujours en cours par un bureau d’étude.

Une autre procédure a aussi été engagée pour non-respect d’une mise en demeure concernant les installations classées pour la protection de l’environnement. « À chaque fois qu’on nous demande quelque chose nous le faisons, estime Madeleine Mille, mais c’est vrai que nous partons de loin. Le coût est très important et nous avons besoin de temps pour financer les travaux. » La fin de la mise aux normes de la fauverie est ainsi en cours même si celle-ci devra à terme être agrandie. « Nous avons beaucoup de choses à changer, mais il faut des fonds », poursuit la directrice.

Levée des réserves

Une aide qui pourrait venir du côté de la communauté de communes. « Nous continuons notre action pour sauver le zoo et faire perdurer cette activité très intéressante, explique Jean-François Oneto, le président des Portes briardes. Des avancées concrètes devraient intervenir dans un avenir proche. » Et d’ajouter : « La structure ne peut pas rester en l’état mais il y a des perspectives intéressantes et pourquoi ne pas l’inscrire dans un projet de loisirs plus vaste. »

D’après la préfecture, la direction du zoo a transmis les éléments demandés par la DDPP, confirmés par une visite sur les lieux le 11 avril. Les réserves ont ainsi été levées.

Source : La République de Seine-et-Marne.

[Panda21]

Il nous faut des fonds... A 16 euros l'entrée ils n'y arrivent pas? Comment ils font les autres parcs... En plus il y a du potentiel, ils pourraient attirer les râleurs du zoo de Vincennes, ils n'auront pas à chercher bien longtemps pour voir les animaux. Et vu leur nombre sur Facebook, Attilly peut dépasser le million...

[okapi]

Ils sont dans la situation de La Flèche, tout simplement, quand le fondateur a été dans l'incapacité totale de moderniser son parc. Sans investissement conséquent, il n'y a pas grand chose d'autre à faire que du rapiéçage et le prix d'entrée ne change rien à l'affaire.

[didier]

Pour moi un changement de propriétaire est indispensable, même avec de l'argent ceux qui sont à la tête du parc ne feraient rien de bon. Quand on voit le manque d'hygiène flagrant qui caractérise certains enclos, ce n'est plus une question d'argent mais de bonne volonté, qui fait défaut dans ce parc.