Le zoo de La Palmyre (17) fête ses 50 ans

[Therabu]

Le fiston a semble t-il fait ses armes en cabinet d'audit avant de reprendre le flambeau. C'est une bonne école de formation...en ce qui concerne la gestion d'entreprise.

[didier]

Patrick Caillé n'aura guère marqué de son empreinte l'évolution du parc, je ne suis même pas sûr qu'il soit à l'origine de l'Espace Grands Singes, inauguré en 2009 ?

[abel]

J'avais vu une vidéo de 30 millions d'amis tournée à l'occasion de l'inauguration de l'Espace Grands Singes dans laquelle Patrick Caillé disait que c'était lui qui avait souhaité la création de cet espace pour reloger les grands singes du parc car il estimait "personnellement" que leurs anciens enclos "ne convenaient pas".

[Simon38]

Pas plus que les "nouveaux" à vrai dire... Une construction déjà dépassée le jour de son inauguration.

[abel]

Je n'ai jamais eu l'occasion de visiter cet Espace Grands Singes, mais j'ai vu et lu pas mal de choses dessus, et même s'il me semble être plus que moyen, je pense qu'il y a quand même une amélioration par rapport aux précédents enclos.

[raphaël]

L'espace grands singes offre un peu plus d'espace, justement, à ses occupants, et il est plus esthétique (selon les points de vue : je m'interroge toujours sur la présence de menhirs phalliques en faux rocher chez les chimpanzés).
Mais comprenons aussi qu'un tout nouveau complexe à grands singes, dont les gorilles historiques au zoo, c'est une nouveauté très vendeuse. Comme les ours polaires dix ans avant : les mandrills, loutres d'asie ou tapirs attendent toujours d'être relogés, pour ne citer qu'eux.

[Philippe]

Le Zoo de la Palmyre, une réussite familiale et animale

« Travailler ici, ce n'est pas un travail. C'est un mode de vie ! » Fils du créateur du zoo de la Palmyre, dont il préside désormais aux destinées et dont il a confié la direction générale à son propre fils Pierre, Patrick Caillé ne se plaint pas. « J'aime être ici ! » Seulement, la question de faire autre chose de sa vie professionnelle ne lui a jamais effleuré l'esprit. Elle ne s'est même jamais posée. « Il y avait trop de travail à faire ici ! Mon père raisonnait dans les grandes lignes, moi dans le détail. »

À 11 ans, déjà, il vendait des friandises aux visiteurs. « À 14 ans, c'est moi qui endormais un guépard pour qu'on lui prodigue des soins. Et ce jour-là, j'ai même dû tirer ses pattes près de la clôture parce que le vétérinaire n'osait pas rentrer dans l'enclos ! » Patrick Caillé en sourit. Il n'en a évidemment pas tenu rigueur à celui qui allait devenir… son beau-père. Exercer en tant que vétérinaire en Pays royannais dans les années 1960 ne prédisposait pas, en théorie, à intervenir auprès des fauves et autres espèces exotiques que présentait le naissant parc zoologique de la Palmyre.

Né avec la Palmyre

Comme souvent, le hasard a fait son œuvre, dans cette success-story familiale et animale. Natif de Rochefort, Claude Caillé ne se destinait pas dès sa plus tendre enfance à fonder un parc animalier. Ses parents vendaient des journaux. Lui s'est hissé jusqu'au brevet, mais a multiplié les emplois qu'on qualifiera pudiquement de subalternes. Avant « la » rencontre qui a orienté le cours de sa vie. Claude rencontre Irène, les amoureux deviennent mari et femme. Claude Caillé n'aura de cesse, toute sa vie durant, d'insister sur le rôle prépondérant de son épouse dans l'histoire même du zoo.

Le hasard, donc, veut que l'un des frères d'Irène Caillé possède un petit parc animalier, dans la Vienne. Une révélation, pour Claude. En 1957, il commence à se constituer une petite collection d'animaux exotiques, qu'il va présenter d'école en école. Tout en caressant le rêve de créer son propre parc. Une opportunité s'offre à lui sur la commune des Mathes. Le maire imagine vouer à la balnéarité le Clapet, lieu-dit aujourd'hui sous le nom de la Palmyre. Claude Caillé signe une convention d'occupation d'un terrain de deux hectares et demi pour une durée de cinquante ans.

En 1966, avec une cinquantaine d'animaux, le zoo de la Palmyre vit sa première saison. Le succès est immédiat, 125.000 visiteurs s'y pressent, là où 60.000 auraient suffi à Claude Caillé pour clore cette première année d'exploitation à l'équilibre.

« Une sortie en famille »

Savamment soignée par son fondateur, et son fils Patrick, l'attractivité du parc ne s'est pas démentie depuis. Selon les années, il reçoit ces dernières années entre 600.000 et 700.000 visiteurs. Le zoo se pose en moteur pour la station balnéaire des Mathes. Dans le même esprit que son père en son temps, Patrick Caillé continue à considérer - aussi - le parc zoologique ainsi.

Quand d'autres parcs animaliers français s'enrichissent de lodges, dont les chambres donnent vue sur les animaux, ou de restaurants, Patrick Caillé rappelle à celui qui le sonde sur l'opportunité de transposer à la Palmyre de telles évolutions la vocation première du zoo. « Ici, nous présentons des animaux ! Je ne suis pas restaurateur, chacun son métier ! Je ne veux même pas d'une grosse boutique où les gens achèteraient des babioles qu'ils oublieraient ensuite au fond d'un tiroir. Avec mon père, nous avons toujours considéré que visiter le zoo devait être une visite spontanée, une sortie en famille qui ne doit pas coûter trop cher. »

Troisième génération

S'il suit jusqu'au bout les traces de son père, Patrick Caillé ne cessera jamais d'arpenter les allées du parc. Claude Caillé, jusqu'au terme de sa riche vie, ne pouvait passer deux jours sans venir visiter ses protégés, les grands singes, surtout, qui ont toujours eu sa préférence.

Familial, le zoo de la Palmyre le restera, une génération encore. Patrick Caillé, PDG, a déjà nommé directeur général son jeune fils Pierre, non sans l'avoir incité, ou du moins lui avoir conseillé de se forger une solide formation en matière de gestion et de droit. Des atouts nécessaires pour diriger une telle entreprise.

L'amour des animaux, lui, Pierre n'a eu nul besoin de fréquenter la moindre école pour le cultiver. Il l'a reçu en héritage.

Source : Sud-Ouest.

[zoovenirs]

C'est samedi prochain que se déroulera le 50éme anniversaire de façon officielle sur invitation.

Un hommage sera rendu à:
Claude Caillé (créateur du zoo),
Léon Nicolle (ancien Maire des Mathes),
Claude Fricaud-Chagnaud (ancien Directeur de la Régie et inventeur du nom: La Palmyre)

aux gradins des otaries.

[zoovenirs]

L'occasion de vous faire connaitre le livre du 50° anniversaire du parc.



L'histoire démarre au début des années 1960 avec la création de la station balnéaire: La Palmyre, les premières années du zoo (1966 - 1974), la création d'une renommée (1975 - 1988) d'une solide réputation nationale (1989 - 2009) et finit avec un dernier chapitre consacré à cultiver la passion des bêtes (2009 - 2016).
Il est en vente à la boutique du zoo.

[Bombyx]

Jolie illus!

[abel]

Peut-on se le procurer ailleurs qu'à la boutique du parc ?

[abel]

Samedi dernier le Zoo de La Palmyre a officiellement fêté son 50ème anniversaire aux côtés de 500 amis, élus, partenaires commerciaux, fournisseurs et collègues du monde zoologique.
Au cours de cette belle journée ensoleillée, les personnalités présentes étaient invitées à visiter librement le parc avant d’assister aux discours de Patrick Caillé, Directeur, de Philippe Gadreau, maire des Mathes, de Didier Quentin, Député-maire de Royan, de Dominique Bussereau, Président du Conseil Départemental de Charente-Maritime, de Christelle Pieuchot, Conseillère Régionale déléguée à l’Attractivité touristique et aux grands équipements et de Lionel Fricaud-Chagnaud, dont le père est, avec Léon Nicolle, à l’origine de la création de la station balnéaire de La Palmyre.

Source: page facebook du Zoo de La Palmyre.

[abel]

Et, en complément, je vous mets le portfolio du journal Sud Ouest sur les 50 ans du Zoo de La Palmyre .

http://www.sudouest.fr/2016/09/27/le-zo ... 0-1391.php

[Therabu]

Merci Abel ! Cela complète bien la galerie historique de Zoovenir !