Galápagos : des tortues géantes bientôt « ressuscitées » ?

[Philippe]

Fin novembre 2015, 32 tortues géantes des Galápagos ont été capturées aux abords du volcan Wolf, au nord de l’île Isabela, puis transférées au centre de reproduction Fausto Llerena, situé dans l’enceinte de la station Charles-Darwin sur l'île Santa Cruz.

Regroupant scientifiques et gardes du parc national des Galápagos (Équateur), cette expédition avait pour objectif de repérer et récupérer des spécimens hybrides susceptibles de posséder des gènes de deux (sous-)espèces de tortues géantes présumées éteintes et originaires des îles de Pinta et Floreana.

L’objectif du programme d'élevage consistera à opérer une sélection génétique dans l’espoir de réintroduire les futures générations sur les îles de leurs ancêtres.

Source (et informations complémentaires) : http://biofaune.canalblog.com/archives/ ... 67656.html

[abel]

Un article vraiment très intéressant de cet excellent site qu'est Biofaune !

[Philippe]

Merci Abel

[okapi]

C'est sûr qu'heureusement que Philippe est là pour alimenter quotidiennement le Forum! C'est chronovore cette affaire et la pêche aux infos n'est pas si simple, mais c'est le seul moyen de maintenir le flux! Le boulot de sentinelle est essentiel, sinon l'intérêt s'étiole...
Bon, la critique est facile... Je vais essayer aussi...

[Wilfried]

C'est clair, merci Philippe !

Et pour rester dans le sujet, quand même, quelles épopées que celles des conservationnistes...ainsi la focale apportée par l'article de Biofaune (merci aussi M. DUBOIS!) sur l'individu "Diego", de l'espèce Chelonoidis hoodensis.

A la différence de Lonesome Georges, de l'espèce Chelonoidis abingdoni, décédé en 2012 et n'ayant jamais pu reproduire malgré les efforts acharnés de ses soigneurs et vétérinaires, Diego a été prolifique et a pour ainsi dire sauvé son espèce :
"Dans les années 1930, le parc californien de San Diego accueillit un groupe de tortues originaires d’Española et appartenant à Chelonoidis hoodensis. En 1977, l’établissement en transféra le dernier représentant, un mâle baptisé Diego, au centre de recherche Charles-Darwin où avaient été regroupés, entre 1963 et 1974, les 14 autres spécimens connus de C. hoodensis. Diego s’y révéla un reproducteur efficace. Grâce à un programme de réintroduction initié en 1975 après l’éradication des chèvres férales, Española abrite désormais plus d’un millier d’individus."

Et avec une petite vidéo (également en fin d'article sur Biofaune) :

http://www.youtube.com/watch?v=-U6PkuukOrw