Clères. Anne-Gwénaël Pério est soigneur animalier au parc. Professionnelle du monde zoologique, elle est vice-présidente de l’association « Connaître et protéger le panda roux ».
Anne-Gwénaël Pério, après une formation de biologiste, a choisi d’être au plus près des animaux en devenant soigneur animalier. Elle travaille au parc animalier et botanique de Clères.
« Professionnelle du monde zoologique, je suis sensibilisée depuis longtemps à la disparition de certaines espèces », explique-t-elle. « Par mon métier, je contribue déjà à la sauvegarde d’un certain nombre. Ma rencontre en septembre 2013 avec Hélène Trameaux, qui s’est occupée de pandas roux à la ménagerie du jardin des plantes, à Paris, a été déterminante. Nous avons créé en juin 2014 l’association Connaître et protéger le panda roux. »
Hélène Trameaux, mutée au parc zoologique de Paris, et Anne-Gwénaël Pério, sont respectivement présidente et vice-présidente de l’association. Elles ont été rejointes par Betty Knope, soigneur animalier à la ménagerie du jardin des plantes, à Paris, et trésorière. Stéphane Adam, chef animalier au zoo de Lille, est secrétaire. Alexis Le Gac, secrétaire adjoint, est soigneur au parc zoologique et botanique de Mulhouse.
Une espèce en danger
« Notre association a pour but de sensibiliser le public à la préservation du panda roux et de récolter des fonds pour aider les ONG et autres associations qui œuvrent sur le terrain pour participer à sa protection et sa conservation dans la nature », explique Anne-Gwénaël Pério. « Il est en grand danger. Au Népal par exemple, la coutume veut que soient offertes aux mariés des coiffes en fourrure de panda roux comme porte-bonheur. Nous travaillons en étroite relation avec le Red Panda Network et avons contribué à la mise en place de la première journée internationale du panda roux en France en 2015. »
« Connaître et protéger le panda roux » a créé un site internet contenant des articles sur cette espèce avec présentation, dont classification phylogénétique, différences avec le panda géant, prédateurs, programmes d’élevage. L’association réalise aussi des outils pédagogiques utilisables gratuitement et travaille avec les établissements scolaires, et accueils de loisirs.
« Nous avons l’intention d’ouvrir une boutique pour récolter plus de fonds. Nous aimerions également mettre en place des workshops, ainsi que des conférences et nous recherchons des bénévoles pour nous aider. Enfin, nous voudrions pouvoir financer des études sur le terrain du panda roux et de son habitat, encore méconnus », ajoute Anne-Gwénaël.
Site : cppr.asso-web.com
Source :
Paris-Normandie.
