Forum
Questions/réponses
Re: Questions/réponses
C'est aussi très souvent employé pour désigner les saïmiris dans le milieu des parcs zoologiques, comme "rhino" pour les rhinocéros, les "éleph'" pour les éléphants, les "carnis" pour les carnivores, les "perroks" pour les perroquets, etc... C'est dans notre jargon, notre patois...
-
Vinch - Messages: 6081
- Enregistré le: Jeudi 22 Octobre 2009 19:49
Re: Questions/réponses
Je sais bien Vinch, et j'avais bien compris qu'il parlait des saïmiris, mais c'était une bonne occasion pour moi de critiquer cette utilisation du jargon de zoo sur un forum public, où, à mon sens, on se doit d'écrire correctement les noms d'espèces, car tout le monde n'est pas connaisseur. D'autant plus que dans ce cas précis, le diminutif qu'il a utilisé pour les singes-écureuils est un véritable nom complet qui désigne une autre espèce ! Donc, aux yeux d'un puriste, son message devenait erroné
Modifié en dernier par gibbon le Jeudi 16 Novembre 2017 14:46, modifié 1 fois.
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2632
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Questions/réponses
Voici les autres informations demandées sur les primates de la Ménagerie :
Singe de Goeldi : 1 individu
Tamarin-lion doré : 1 individu
Saïmiri de Bolivie : au moins 4
Macaque à queue de lion : au moins 8 individus, peut-être davantage car ils bougent beaucoup et certains se cachent (groupe reproducteur)
Cercopithèque de l'Hoest : 10 individus, dont plusieurs petits (groupe reproducteur)
Mangabey couronné :
2 groupes :
Premier groupe : 2 individus (1 mâle et 1 femelle assez âgés)
Second groupe : 3 individus (1 mâle et 1 femelle plutôt jeunes, et 1 jeune)
Mangabey noir : 4 individus, répartis, à ma dernière visite, en 2 groupes (1 mâle et 1 femelle d'une part ; et 2 femelles d'autre part). Animaux apparemment non reproducteurs, du moins je n'ai jamais vu de naissances depuis les années 1990.
Orang-outan de Bornéo : 1 groupe de 4 individus (1 mâle, 3 femelles), potentiellement reproducteur.
Singe de Goeldi : 1 individu
Tamarin-lion doré : 1 individu
Saïmiri de Bolivie : au moins 4
Macaque à queue de lion : au moins 8 individus, peut-être davantage car ils bougent beaucoup et certains se cachent (groupe reproducteur)
Cercopithèque de l'Hoest : 10 individus, dont plusieurs petits (groupe reproducteur)
Mangabey couronné :
2 groupes :
Premier groupe : 2 individus (1 mâle et 1 femelle assez âgés)
Second groupe : 3 individus (1 mâle et 1 femelle plutôt jeunes, et 1 jeune)
Mangabey noir : 4 individus, répartis, à ma dernière visite, en 2 groupes (1 mâle et 1 femelle d'une part ; et 2 femelles d'autre part). Animaux apparemment non reproducteurs, du moins je n'ai jamais vu de naissances depuis les années 1990.
Orang-outan de Bornéo : 1 groupe de 4 individus (1 mâle, 3 femelles), potentiellement reproducteur.
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2632
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Questions/réponses
Merci pour les effectifs
Sinon, désolé d'avoir dérangé les puristes.
Sinon, désolé d'avoir dérangé les puristes.
-
GPN - Messages: 1308
- Enregistré le: Samedi 01 Juillet 2017 19:04
Re: Questions/réponses
A ce compte, tout le monde n'est pas connaisseur non plus des noms vernaculaires qui ne sont plus utilisés par personne depuis des décennies. Il est bien plus facile de comprendre "saïmiri" quand on lit "saï" que de deviner qui est le "rhinocéros de Burchell" ou "l'hapalémur à nez camus".
Tout dépend de son but, si l'on veut être compris, ou si l'on veut montrer qu'on en sait plus que les autres...
Tout dépend de son but, si l'on veut être compris, ou si l'on veut montrer qu'on en sait plus que les autres...
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
- Messages: 7204
- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
- Localisation: gironde
Re: Questions/réponses
N'oublions pas que ce forum reste un lieu d'échange et de partage de connaissances et d'expérience... Alors, laissons les uns transmettre ce qu'ils savent et laissons les autres en profiter, c'est quand même sympa !!!
Quelqu'un qui a de vastes connaissances et qui les transmet montre toujours qu'il en sait plus que les autres dès qu'il l'ouvre. C'est inévitable.
Alors, de le reprocher, ça vole franchement un peu bien bas, excuse-moi de te le dire, Raphaël. Il vaudrait mieux reprocher à ces "savants" de garder leurs connaissances pour eux plutôt que de les partager à un maximum de personnes.
Quelqu'un qui a de vastes connaissances et qui les transmet montre toujours qu'il en sait plus que les autres dès qu'il l'ouvre. C'est inévitable.
Alors, de le reprocher, ça vole franchement un peu bien bas, excuse-moi de te le dire, Raphaël. Il vaudrait mieux reprocher à ces "savants" de garder leurs connaissances pour eux plutôt que de les partager à un maximum de personnes.
-
Vinch - Messages: 6081
- Enregistré le: Jeudi 22 Octobre 2009 19:49
Re: Questions/réponses
Exactement, merci Vinch.
Raphaël, je ne sais pas pourquoi tu as pris mon intervention de cette manière. Je ne prétends pas avoir plus de connaissances que "les autres". Beaucoup de membres du forum ont de vastes connaissances dans différents domaines, et j'apprends des choses ici, comme tout le monde je pense. C'est toujours intéressant d'en apprendre davantage, non ?
Dans le cas présent, c'est cette similarité entre le diminutif ("saï") employé par GPN et l'un des noms de Cebus capucinus qui m'a donné l'occasion de mêler une critique (légère et sympathique) de l'emploi du jargon sur un forum public et le rappel de l'existence d'un nom vernaculaire, certes peu connu mais bien réel et valable, d'une autre espèce.
Raphaël, je ne sais pas pourquoi tu as pris mon intervention de cette manière. Je ne prétends pas avoir plus de connaissances que "les autres". Beaucoup de membres du forum ont de vastes connaissances dans différents domaines, et j'apprends des choses ici, comme tout le monde je pense. C'est toujours intéressant d'en apprendre davantage, non ?
Dans le cas présent, c'est cette similarité entre le diminutif ("saï") employé par GPN et l'un des noms de Cebus capucinus qui m'a donné l'occasion de mêler une critique (légère et sympathique) de l'emploi du jargon sur un forum public et le rappel de l'existence d'un nom vernaculaire, certes peu connu mais bien réel et valable, d'une autre espèce.
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2632
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Questions/réponses
Ah, mais si, j'avais oublié que tu étais parfois toi aussi un adepte de messages en jargon de zoo. Après tout, c'est normal de défendre ceux qui font comme soi
Et merci d'avoir mentionné ces deux très jolies appellations de Ceratotherium simum et de Prolemur simus !
Et merci d'avoir mentionné ces deux très jolies appellations de Ceratotherium simum et de Prolemur simus !
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2632
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Questions/réponses
Avec les varans de Komodo,
lorsqu'ils naissent issus de parthénogenèse (= sans fécondation par un mâle),
si j'ai bien compris, les petits naissent toujours du même sexe,
mais mâle ou femelle ?
lorsqu'ils naissent issus de parthénogenèse (= sans fécondation par un mâle),
si j'ai bien compris, les petits naissent toujours du même sexe,
mais mâle ou femelle ?
-
éric13 - Messages: 1360
- Enregistré le: Lundi 10 Septembre 2012 22:18
Re: Questions/réponses
Bonjour
En cas de reproduction par parthénogenèse les femelles ne produisent que des mâles, les femelles sont porteuses des deux chromosomes, Z et W, et la parthénogenèse ne peut donner que des individus ZZ( mâle) ou WW, or cette dernière combinaison n’est pas viable.
En cas de reproduction par parthénogenèse les femelles ne produisent que des mâles, les femelles sont porteuses des deux chromosomes, Z et W, et la parthénogenèse ne peut donner que des individus ZZ( mâle) ou WW, or cette dernière combinaison n’est pas viable.
- pascalC
- Messages: 301
- Enregistré le: Jeudi 17 Juillet 2008 16:13
Re: Questions/réponses
Exact! Les varans de Komodo, tout comme les oiseaux, sont régis par le système ZW/ZZ de détermination sexuelle, qui est l'inverse du système XX/XY.
Donc, les varans femelles vierges ou non fécondées pondront des oeufs non fécondés mais qui arriveront quand même à doubler leur nombre de chromosomes pour donner naissance 8 mois plus tard à des jeunes tout à fait diploïdes et bien viables, tous totalement homozygotes, mais pas forcément identiques entre eux, tous mâles ZZ (piisque, comme l'a précisé PascalC, les individus WW ne sont pas viables du fait d'une insuffisance sévère de leur génome). 3 à 4 ans plus tard, ils s'accoupleront avec leur mère si elle est encore vivante (si nous sommes dans le scénario d'une occupation nouvelle d'une île). Comme les petits sont tout de même génétiquement proches de leur mère, il y aura consanguinité et donc étranglement génétique, mais chez les reptiles, ce n'est pas forcément très gênant.
Donc, les varans femelles vierges ou non fécondées pondront des oeufs non fécondés mais qui arriveront quand même à doubler leur nombre de chromosomes pour donner naissance 8 mois plus tard à des jeunes tout à fait diploïdes et bien viables, tous totalement homozygotes, mais pas forcément identiques entre eux, tous mâles ZZ (piisque, comme l'a précisé PascalC, les individus WW ne sont pas viables du fait d'une insuffisance sévère de leur génome). 3 à 4 ans plus tard, ils s'accoupleront avec leur mère si elle est encore vivante (si nous sommes dans le scénario d'une occupation nouvelle d'une île). Comme les petits sont tout de même génétiquement proches de leur mère, il y aura consanguinité et donc étranglement génétique, mais chez les reptiles, ce n'est pas forcément très gênant.
-
Vinch - Messages: 6081
- Enregistré le: Jeudi 22 Octobre 2009 19:49
Re: Questions/réponses
Merci beaucoup je ne connaissais pas cette information. Seuls les varans de Komodo peuvent faire ça où il y a d'autres espèces ?
-
Thibaut - Messages: 2008
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: Questions/réponses
Merci pour ces infos intéressantes !
- abel
- Messages: 3651
- Enregistré le: Lundi 02 Novembre 2015 18:47
- Localisation: Tours/Rennes
Re: Questions/réponses
La parthenogenèse est connue chez une cinquantaine d'espèces de reptiles.
Il y a deux types de parthenogénèse: la vraie, souvent obligatoire, qui est le fait de populations de lézards insulaires uniquement constituées de femelles, qui donnent naissance à leurs clones. Une seule espèce, Lacerta rostombekovi, est connue pour être complètement monoclonale (c'est-à-dire un clone isdu d'un seul ancêtre femelle, probablement hybride de deux espèces différentes), car chez les autres espèces pathénogénétiques, plusieurs lignées génétiquement différentes, donc plusieurs clones, sont connus. Un certain nombre d'espèces de Teidae (Tejus) sont pathenogénétiques car issues d'hybridation entre deux espèces bien différentes qui ne permet pas la viabilité des hybrides mâles ( en passant, de nombreux hybrides d'oiseaux et de reptiles ne sont représentés que par un seul sexe. Ex: Bernache du Canada x Oie Cendrée ne donne pratiquement que des mâles). Une seule espèce de serpent est connue pour être pathénogénétique: le serpent aveugle Indotyphlops braminus.
L'autre type de parthenogénèse est la parthénogénèse falcutative. Certaines espèces de serpents ( Crotalus horridus, Agkistrodon contortrix et quelques espèces de Tamnophis) y ont recours, lorsqu'aucun mâle n'est disponible lors de la saison de reproduction. Le Varan de Komodo est la seule espèce connue de varan à avoir recours à la pathenogénèse falcutative.
Pour en revenir aux varans, de toutes les espèces connues à ce jour, seule une dizaine est régie par le système ZZ/ZW de différenciation sexuelle (ou GSD: Gonadic Sex Determination, par opposition au TSD), les autres n'ayant pas de chromosomes sexuels et n'ont donc recours qu'à des températures d'incubation différentes pour naître mâles ou femelles, les plus élevées donnant les dernières. c'est le système TSD (temperature sex determination). Mais l'un n'exclut pas forcément l'autre: un varan TSD et un autre GSD peuvent parfois s'hybrider, et des oeufs GSD exposés à une forte température d'incubation peuvent ne produire que des femelles (ZZ et ZW).
Pas si simple, hein ?
Il y a deux types de parthenogénèse: la vraie, souvent obligatoire, qui est le fait de populations de lézards insulaires uniquement constituées de femelles, qui donnent naissance à leurs clones. Une seule espèce, Lacerta rostombekovi, est connue pour être complètement monoclonale (c'est-à-dire un clone isdu d'un seul ancêtre femelle, probablement hybride de deux espèces différentes), car chez les autres espèces pathénogénétiques, plusieurs lignées génétiquement différentes, donc plusieurs clones, sont connus. Un certain nombre d'espèces de Teidae (Tejus) sont pathenogénétiques car issues d'hybridation entre deux espèces bien différentes qui ne permet pas la viabilité des hybrides mâles ( en passant, de nombreux hybrides d'oiseaux et de reptiles ne sont représentés que par un seul sexe. Ex: Bernache du Canada x Oie Cendrée ne donne pratiquement que des mâles). Une seule espèce de serpent est connue pour être pathénogénétique: le serpent aveugle Indotyphlops braminus.
L'autre type de parthenogénèse est la parthénogénèse falcutative. Certaines espèces de serpents ( Crotalus horridus, Agkistrodon contortrix et quelques espèces de Tamnophis) y ont recours, lorsqu'aucun mâle n'est disponible lors de la saison de reproduction. Le Varan de Komodo est la seule espèce connue de varan à avoir recours à la pathenogénèse falcutative.
Pour en revenir aux varans, de toutes les espèces connues à ce jour, seule une dizaine est régie par le système ZZ/ZW de différenciation sexuelle (ou GSD: Gonadic Sex Determination, par opposition au TSD), les autres n'ayant pas de chromosomes sexuels et n'ont donc recours qu'à des températures d'incubation différentes pour naître mâles ou femelles, les plus élevées donnant les dernières. c'est le système TSD (temperature sex determination). Mais l'un n'exclut pas forcément l'autre: un varan TSD et un autre GSD peuvent parfois s'hybrider, et des oeufs GSD exposés à une forte température d'incubation peuvent ne produire que des femelles (ZZ et ZW).
Pas si simple, hein ?
-
Vinch - Messages: 6081
- Enregistré le: Jeudi 22 Octobre 2009 19:49
Re: Questions/réponses
Assez compliqué pour quelqu'un comme moi qui n'aimait pas cours de SVT à l'époque (si j'avais su), mais très intéressant. Merci pour tes précisions.
-
Thibaut - Messages: 2008
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Retourner vers Discussions générales
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 11 invités