Bonjour,
Alors, quelques bons points dans ce texte, mais aussi des points qui me laissent perplexe.
Je donne mon avis en fonction de ce que je connais de par mon expérience dans 2 des delphinariums de France, de ce que j'ai lu un peu partout et de ma propre réflexion.
Attention, si mon texte donne l'air d'être agressif, ce n'est pas intentionnel !
Le texte prévoit seulement un « contrôle étroit de la reproduction des dauphins », par un avis de la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive, et seulement « si la configuration et la taille des bassins le permettent ».
Cela inclut séparation des mâles et des femelles lors des périodes de reproduction si il n'y a pas autorisation, donc grosse frustration car ils ne pourront pas satisfaire un besoin primaire (quoique les mâles entre eux...) et augmentation des conflits entre individus. Et si malgré tout, il y a reproduction, la femelle est avortée parce que les associations n'ont pas donné leur accord
Il faut savoir que parmi les femelles tursiops ayant donné naissance dans les delphinariums en France métropolitaine (je ne connais pas encore l'histoire de celui de Moorea), toutes sont des gestations naturelles.
Pour le cas des orques, je préfère que celles d'Antibes soit les dernières, limite qu'elles partent dans quelque chose de plus grand...non en fait, qu'elles soient transférés, leurs bassins vieillissent mal d'après les échos que j'ai eu.
L'augmentation des surfaces, je suis d'accord. J'aurais même voulu un autre paramètre : que les bassins soient des lagunes/lagons (comme celui d'Harderwijk) et proche des littoraux (et plus du tout en pleine terre comme le delphinarium du Parc Astérix)
Mais tout cela à un coût! Que vont devenir les cétacés dont les parcs ne pourront ou ne voudront pas payer pour être aux normes (dans un délai de 3 ans) ? Comme dans les années 1990 au Royaume-Uni ? Réparti dans d'autres parcs d'Europe ? Envoyé aux USA ? En Chine, au Japon, en Russie, à Dubaï ?
A moins que l'association Cetasea parvienne à construire les lagons qu'elle souhaite faire (au début, cette association voulait faire des enclos marins, mais après études du terrain, il n'est pas possible pour le moment d'en faire sans porter atteinte à la santé des futures pensionnaires, donc ils se sont rabattus sur les lagons/lagunes)
Les dauphins parcourent de 100 kilomètres à 150 kilomètres par jour, tandis que les orques plongent à 200 mètres. »
Oui, ils peuvent faire cela, mais c'est un moyen de combler un besoin primaire (nourriture, survivre, reproduction, élevage des petits), pas un amusement ou un réel besoin. A quoi cela sert de parcourir autant de kilomètres si au bout il n'y a pas de quoi manger, se reproduire, être en sécurité un minimum ? Croyez-vous que les baleines à bosses ferait autant de kilomètres entre les pôles et l'équateur, si elles avaient de quoi combler leurs besoins primaires dans un seul lieu ou une seule zone ?
Non, ce que je dis ne doit pas être une excuse pour les mettre dans des petits bassins, surtout pas !
[petit souci '-' , j'avais écrit une phrase, mais le début était sans queue ni tête et je ne trouvais plus ma tournure de phrase, mais je voulais écrire quelque chose dans cette idée : "Mais ... ,comme nous, ce sont des animaux qui comblent d'abord leurs besoins primaires, le reste vient après."]
Parmi les autres évolutions, les delphinariums devront prévoir des « enrichissements des bassins » (courants, vagues, cascades, etc.) pour éviter « l’ennui et la frustration des animaux », des zones d’ombre, et ne plus utiliser de chlore.
La nouvelle réglementation interdit également, dans un délai de six mois, l’échouage des animaux pour les spectacles, les présentations nocturnes, les effets sonores et lumineux « pouvant entraîner du stress pour les animaux » et les contacts directs entre le public et les cétacés. Il ne sera donc plus possible de nager avec les dauphins, une activité lucrative pour les parcs marins – elle coûte 70 euros à Marineland, hors billet d’entrée.
+1000 !
L'ozone ou une filtration plus naturelle, ce serait mieux. Le chlore est bien pour décontaminer directement quelque chose d'étranger qui tombe dans le bassin, mais même à faible dose (moins que dans une piscine municipale) cela a des effets indésirable sur les animaux, faible certes, mais il y en a...
Quand au contact direct avec les cétacés, il me semble que c'est déjà interdit via un texte qui date de quelques ou plusieurs années sur les animaux dits dangereux. Le dauphin est un animal dangereux de par sa taille, sa force, ses dents,...mais le parc d'Antibes a contourné cela avec une barre. Mais stop, l'humain doit apprendre qu'il ne peut pas tout avoir. Oui cela est frustrant, mais les animaux marins sont aussi frustrés quand ils ne mangent pas à leur faim parce qu'on leur pique tous les poissons!
Voilà mon pavé
Ah oui, au fait, et les pinnipèdes, les siréniens dans tout ça ?
(on peut même étendre à tout animal aquatique)