Belgique : nouveau projet de parc animalier en Wallonie

[Philippe]

Bientôt un parc animalier à Flobecq ?

Le bourgmestre de Flobecq, Philippe Mettens (PS), a profité de la traditionnelle séance de vœux du collège au personnel communal pour évoquer le renouveau touristique de La Houppe au travers de divers projets d’envergure.

Parmi ceux-ci, figure le rachat par un investisseur privé du gîte à La Houppe pour y relancer une structure d’hébergement autour de laquelle s’articulera un tourisme vert axé sur la dimension équestre.

Plus ambitieux encore, un autre alléchant projet public-privé est à l’étude en partenariat avec l’intercommunale Ideta, chargée du développement économique sur le territoire de la Wallonie picarde. Celui-ci concerne la création d’un parc animalier susceptible de rendre toute son attractivité à ce site d’exception ayant souffert, par le passé, des activités de la décharge du Radar, désormais fermée mais dont la réhabilitation est toujours au point mort.

Précisons d’emblée qu’il ne s’agira pas d’un Pairi Daiza bis et qu’il n’y a donc aucune chance, à moins de consommer beaucoup d’alcool ou d’autres substances hallucinogènes, d’apercevoir des girafes, des éléphants ou encore des pandas sur les hauteurs de Flobecq.

« L’idée est de tirer profit du biotope existant au sein de cette zone Natura 2000 et de préserver l’authenticité du site en y introduisant de nouvelles espèces indigènes en plus de la faune déjà présente dans les bois de La Houppe mais qui n’est pas observable puisqu’il s’agit d’un domaine privé et clôturé », explique Philippe Mettens.

Le maïeur fait référence au massif forestier d’une trentaine d’hectares appartenant toujours à Marcel Fort – longtemps à la tête de l’exploitation du défunt centre d’enfouissement de déchets – auquel s’ajoutent les parcelles communales à même de faire le bonheur des adeptes de l’accrobranche.
Culminant à 250 m d’altitude, le site vallonné de La Houppe offre des points de vue insoupçonnables mais également une diversité de paysages remarquables à cheval sur la frontière linguistique. Avec ses falaises de sable rouge, l’ancienne sablière, encore jamais ouverte au public, en fait également partie.

Le projet en cours de gestation prévoit, en outre, la construction de bungalows pour les futurs vacanciers désireux d’explorer cet écrin naturel du Pays des Collines.

Source : Le Soir.