Après Marius, le lion d'Odense...

Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar abel » Mercredi 17 Janvier 2018 14:31

Théoriquement, dans la loi française, les zoos ont l'obligation de faire de la conservation, et également de la pédagogie il me semble, même si le texte est très flou. Mais les missions, même si elles ne ne sont pas forcément obligatoires, nous les connaissons, et tu es le premier à remettre en cause le fait que tel ou tel parc ne fasse pas assez de conservation. L'abattage d'animaux en parfaite santé est une pratique avec laquelle je suis en profond désaccord, il s'agit, du point de vue éthique et selon moi, d'une réelle contradiction, je le maintiens, avec les missions que les zoos se sont eux-mêmes fixés. Quant aux pétitions, je crois qu'il y en a eu lors de l'affaire Marius, lancées par des personnes qui, je pense, sont bien plus influentes que moi, et je ne suis pas sûr qu'elles aient fait bouger les choses.
Et le fait qu'un certain nombre de zoos, particulièrement dans le nord de l'Europe, pratiquent cela, n'est absolument pas une justification.
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar orycterope » Mercredi 17 Janvier 2018 14:50

Voici les chapitres 6 et 7 de l'"Arrêté du 25 mars 2004 fixant les règles générales de fonctionnement et les caractéristiques générales des installations des établissements zoologiques à caractère fixe et permanent, présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère", qui évoque les obligations de conservation et de pédagogie des zoos.

C'est en effet assez vague, avec pas mal de "et/ou", et un dispositif de contrôle pas très strict.

Chapitre 6 : De la participation aux actions de conservation des espèces animales.

Article 53

Au sens du présent arrêté, on entend par "conservation" toutes les opérations qui contribuent à la préservation des espèces animales sauvages que leurs populations se trouvent dans leur milieu naturel ou hébergées en captivité.
Aux fins de contribuer à la conservation de la diversité biologique, les établissements participent :
- à la recherche, dont les résultats bénéficient à la meilleure connaissance et à la conservation des espèces ;
- et/ou à la formation pour l'acquisition de qualifications en matière de conservation ;
- et/ou à l'échange d'informations sur la conservation des espèces ;
- et/ou, le cas échéant, à la reproduction en captivité, au repeuplement et à la réintroduction d'espèces dans les habitats sauvages.
Les actions entreprises en application du présent chapitre doivent être compatibles avec les règles visant à assurer le bien-être des animaux ainsi qu'avec les activités d'élevage et de reproduction des animaux.
Les moyens mis en oeuvre par les établissements pour se conformer aux dispositions du présent chapitre sont proportionnés à leur taille et à leur volume d'activité.
A intervalles réguliers, n'excédant pas trois ans, l'exploitant de l'établissement fournit au préfet (directeur départemental des services vétérinaires) un rapport faisant état des actions entreprises en application du présent chapitre.

Article 54

Aux fins d'assurer le maintien de la qualité génétique des populations hébergées, les établissements participent aux échanges d'animaux qui favorisent la gestion et la conservation des populations animales captives. Ils contribuent à cette fin aux activités des programmes nationaux, européens ou internationaux d'élevage lorsqu'ils détiennent des animaux des espèces concernées par ces programmes.

Article 55

Les établissements contribuent auprès des éleveurs d'animaux d'espèces non domestiques ou auprès des organisations intéressées à la conservation de la diversité biologique, à la diffusion des informations qu'ils détiennent en ce qui concerne l'amélioration des techniques d'élevage des animaux sauvages en captivité, des connaissances de leur biologie ou des connaissances utiles à la conservation de la diversité biologique.

Article 56

Sauf s'ils sont utilisés pour les besoins propres de l'établissement en matière de diffusion des connaissances ou de conservation, l'exploitant doit tenir à la disposition des institutions à caractère scientifique ou pédagogique les cadavres d'animaux susceptibles de présenter un intérêt particulier notamment en ce qui concerne les espèces rares, menacées ou protégées dont il importe que tous les éléments soient conservés dans les archives et collections patrimoniales. Ces cadavres ne doivent pas constituer une source de transmission de maladies à d'autres animaux ou aux personnes.

Chapitre 7 : De l'information du public sur la biodiversité.

Article 57

Les établissements doivent promouvoir l'éducation et la sensibilisation du public en ce qui concerne la nature, la biologie des espèces et la conservation de la diversité biologique, notamment en fournissant des renseignements sur les espèces exposées et leurs habitats naturels.
Les moyens mis en oeuvre par les établissements aux fins du présent chapitre sont proportionnés à leur taille et à leur volume d'activité.

Article 58

Les établissements fournissent au minimum les informations suivantes au sujet des espèces présentées :
- nom scientifique ;
- nom vernaculaire ;
- éléments permettant d'appréhender la position de l'espèce dans la classification zoologique ;
- répartition géographique ;
- éléments remarquables de la biologie et écologie de l'espèce dans son milieu naturel ;
ainsi que, le cas échéant :
- statut de protection de l'espèce ;
- menaces pesant sur la conservation de l'espèce ;
- actions entreprises en vue de la conservation de l'espèce.
Dans le cas des présentations de nombreuses espèces illustrant un même biotope ou dédiées au développement d'un thème biologique spécifique, la totalité des informations peut n'être fournie que pour les espèces les plus représentatives, les informations concernant les autres espèces pouvant être limitées aux noms scientifiques et vernaculaires.

Article 59

Les établissements fournissent au public des informations sur des thèmes généraux à caractère biologique ou écologique lui permettant d'appréhender la diversité biologique et les enjeux ou les modalités de sa conservation.
L'environnement et les milieux de vie des animaux dans l'établissement doivent contribuer autant que possible à l'information du public sur les espèces exposées et leurs habitats naturels.
Le présent article ne s'applique pas aux établissements ouverts au public dont l'activité principale consiste en la production d'animaux d'espèces non domestiques, notamment à des fins alimentaires.

Article 60

Les informations délivrées au public doivent être valides scientifiquement. Le cas échéant, les responsables sont tenus de faire valider leur contenu par des personnes ou des organisations scientifiquement compétentes dans les domaines abordés.
Les informations délivrées au public sont présentées de manière claire et pédagogique.

Article 61

Lorsque l'établissement accueille des groupes scolaires, l'exploitant établit, le cas échéant, en collaboration avec des enseignants, des programmes d'activité et des documents pédagogiques à l'intention des élèves, adaptés à leur niveau scolaire.

Article 62

Les spectacles ou les animations effectués au sein des établissements avec la participation d'animaux doivent contribuer à la diffusion d'informations se rapportant à la biologie de ces animaux et, le cas échéant, à la conservation de leur espèce.

Article 63

Il est interdit de vendre ou de proposer à la vente aux visiteurs des animaux hébergés dans les établissements visés par le présent arrêté.


https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000610915
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar Vinch » Mercredi 17 Janvier 2018 15:06

Pardon de revenir sur ce point:
snockot a écrit:Okapi, d'où sors tu ce nombre des abattages par an entre l'Europe et l'Amérique ? Parles tu uniquement des parcs zoologiques, et uniquement des euthanasies de "contrôle de population captive" ou aussi des euthanasies liées aux maladies ?

Je ne pense pas, en toute honnêteté professionnelle, que le chiffre avancé par Okapi soit exagéré, il faut considérer le nombre de zoos, toutes les euthanasies néonatales (surtout), et toutes les euthanasies de dernier recours en cas de soins thérapeutiques infructueux. Quant aux abattages pour nourrir d’autres pensionnaires, euthanasies de complaisance et autres mises à mort abusives genre Marius avec dissection devant des mômes à la clef, ça reste assez marginal et heureusement...
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar okapi » Mercredi 17 Janvier 2018 16:00

On ne va pas épiloguer à l'infini, mais l'interview de la représentante de l'EAZA est très claire et les milliers d'animaux abattus chaque année, dont plusieurs centaines de mammifères, le sont largement à des fins de régulation des naissances. Et, sans être ni angélique, ni diabolique, je pense que le chiffre de 15 ou 20 000 est probablement plus proche de la réalité...
Pour ce qui est du document du ministère, comptez bien les "cas échéants" et les et/ou: on est loin d'un quelconque éventail d'obligations! Parlons plutôt d'aimables préconisations non contraignantes! Par ailleurs, la phrase sur la conservation est exemplaire: elle signifie en gros que le fait de détenir des animaux vivants, C'EST faire de la conservation...
Les zoos sont une activité commerciale et lucrative et un état, aussi vertueux soit-il, ne va pas enrayer une machine économique qui génère emplois et impôts!
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar raphaël » Mercredi 17 Janvier 2018 16:38

Depuis quand faudrait il attendre une loi et des contraintes administratives pour dresser la liste des missions des zoos ?

Il s'agit bien sûr de leurs raisons d'exister, de leur légitimité à exercer leur activité et à maintenir enfermés des animaux sauvages sur plusieurs générations.
Les missions des zoos sont nombreuses, cruciales et complexes. Elles sont un devoir moral : on ne peut décemment pas exhiber, posséder, reproduire et accueillir des représentants d'espèces en danger crucial d'extinction sans essayer de jouer un quelconque rôle dans leur sauvegarde. Sinon à quoi bon, le zoo ne sert alors à rien.

Qu'une entreprise doive vivre et gagner de l'argent c'est une base, mais ce n'est pas son but. Oui dans la loi, l'entreprise recherche seulement le profit... Mais pourquoi certains ouvrent des zoos là où d'autres ouvrent des boulangeries, ou des magasins de fleur, ou des restaurants ? Il n'y a pas que le but de gagner de l'argent, sinon tout le monde irait vers les métiers les plus lucratifs. Il y a la passion, l'envie de bien faire, de faire rêver, de partager, d'aider une cause. Elles sont là les missions des zoos modernes.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar snockot » Mercredi 17 Janvier 2018 16:42

Merci pour le lien. Je n'imaginais pas qu'un chiffre aussi élevé pour l'Europe soit possible, et du coup, effectivement, il y a de grandes chances que le nombre abattages au niveau mondial soit aussi élevé que ça...
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar okapi » Mercredi 17 Janvier 2018 22:20

Bien sûr que l'on peut détenir et exhiber des animaux sans jouer le moindre rôle au-delà des frontières du parc! Qui va contraindre qui? Sérieusement! Pour une entreprise, c'est le quotidien qui importe et payer les salaires et les factures est plus important que tout le reste! Certains y mettent les formes plus que d'autres, mais en cas de récession, ce sont les fonds alloués à la conservation qui changeront de colonne! Pour un zoo commercial, le soutien aux programmes, c'est quand tout va bien, et encore. Alors les questions de droit moral et de devoir, face au prix des glaces et des peluches, parfois, ça ne pèse pas bien lourd...
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar emil19 » Mercredi 17 Janvier 2018 23:37

Vous invoquez l'éthique et la morale.
Ce sont des jugements. Sur quoi les basaient vous ?

Je pourrais très bien également dire que c'est immorale et éthiquement inacceptable :
- de mobiliser des terrains, qui pourraient être de vrais espaces naturels, pour construire des parcs pour des animaux exotiques qui n'ont aucun intérêt en terme de conservation ;
- de forcer la constitution de grands groupes de mâles qui n'ont aucune réalité dans la nature ;
- de traiter chimiquement des animaux qui n'ont rien demandé et avec des risques pour leur santé ;
- etc.
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar raphaël » Jeudi 18 Janvier 2018 13:25

emil19 a écrit:Vous invoquez l'éthique et la morale.
Ce sont des jugements. Sur quoi les basaient vous ?

Je pourrais très bien également dire que c'est immorale et éthiquement inacceptable :
- de mobiliser des terrains, qui pourraient être de vrais espaces naturels, pour construire des parcs pour des animaux exotiques qui n'ont aucun intérêt en terme de conservation ;
- de forcer la constitution de grands groupes de mâles qui n'ont aucune réalité dans la nature ;
- de traiter chimiquement des animaux qui n'ont rien demandé et avec des risques pour leur santé ;
- etc.


Oui, ce sont des arguments fréquents chez les anti-zoos. A quoi bon les rappeler ?
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar Thibaut » Jeudi 18 Janvier 2018 13:37

- de mobiliser des terrains, qui pourraient être de vrais espaces naturels, pour construire des parcs pour des animaux exotiques qui n'ont aucun intérêt en terme de conservation ;

Sincèrement ce genre d'argument existe ? Bien sur qu'on ne peut pas faire un zoo n'importe où mais là on tombe dans le ridicule excusez-moi.
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar Vinch » Jeudi 18 Janvier 2018 13:45

Émilien n’a pas tort, Thibaut, ce genre d’argument existe bel et bien sous diverses formes, et c’est même l’un de ceux qui ont été opposés au projet de Millau (sans aller jusqu’aux types d’espèces prévus par le projet). Ce n’edt pas si ridicule, loin de là.
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar okapi » Jeudi 18 Janvier 2018 14:05

Allons les amis, bien sûr que ces arguments sont parfaitement valides! Comme le dit Vinch, prenez l'exemple de Millau: découper plus d'une centaine d'hectares en pleine nature pour y installer un safari avec l'édification d'infrastructures adéquates et y faire défiler des cohortes de voitures au milieu des zèbres et des girafes, est-ce que ça a vraiment du sens aujourd'hui?
Créer un zoo est devenu la tendance du moment et sous couvert de bonnes intentions, on voit surgir des parcs plus ou moins solides qui s'érigent à peu près n'importe où. Quel est le sens de telles démarches? Raphaël, tu penses qu'il n'y aura jamais assez de zoos, moi je crois le contraire: mieux gérer l'existant est déjà un sacré challenge!
Il va bientôt falloir se rendre à l'évidence: maintenir les populations captives des zoos va générer de plus en plus de mesures radicales: gérer des groupes ou des troupeaux dans une réserve naturelle est déjà complexe, alors dans un espace restreint...
L'intervention de l'homme tout puissant qui organise, planifie, stérilise, tue, peut déranger certains amateurs... Alors, les opposants...
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar Thibaut » Jeudi 18 Janvier 2018 15:41

Bien sûr là après ça dépend le contexte et c'est du cas par cas.
Ce qui est ridicule ça aurait été de généraliser c'est ça que je veux dire. On peut pas dire que Branféré, Beauval, PZP, Cerza etc n'ait transformé le paysage et détruit des habitats.
Pour des projets comme Millau bien sur que cet argument est loin d'être ridicule. J'espère me faire mieux comprendre. :lol:

Je rejoins Okapi sur le fait qu'il faut arrêter d'ouvrir de nouveaux zoos, ils n'apportent pas grand chose à part de la concurrence supplémentaire, certains zoos sont déjà au bord du gouffre (pont Scorff). Pourquoi en rajouter ? Autant racheter des petits zoos et le relancer (zoo d'Atilly) et il y a pas mal de parcs comme celui-là, vestige des zoos du 20ème siècle.
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar orycterope » Jeudi 18 Janvier 2018 17:22

Ce qui est ridicule ça aurait été de généraliser c'est ça que je veux dire. On peut pas dire que Branféré, Beauval, PZP, Cerza etc n'ait transformé le paysage et détruit des habitats.


Je n'en suis pas si sur!

Il n'est pas facile de savoir l'impact des zoos sur la biodiversité quand on ne sait pas comment était le site d'implantation avant leur création, mais je ne pense pas que tu vois beaucoup d'oiseaux ou de mammifères sauvages dans les allées du zooparc aujourd'hui, alors que le petit bois, et les plaines devait en regorger avant la création du parc!

L'impact sur les insectes, moins soumis au dérangement du million de visiteur (quoique...), est peut-être plus faible, mais il est réel! Nos papillons et bourdons locaux sont adaptés à butiner les fleurs des champs, pas celles d'essences tropicales comme les bambous ou autres.

Au PZP, ce n'est pas la même chose, parce que c'est en ville, donc avant le parc, la biodiversité ne devait pas être bien riche.

Au CERZA et à Branféré, qui ont des sites très naturels, l'impact sur la biodiversité doit être moindre qu'à Beauval, mais à partir du moment où tu clotures des enclos, tu réduis l'espace disponible pour les espèces sauvages ne pouvant pas les franchir.

Ce ne sont que des exemples, mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il n'y a que certains parcs qui ont un impact sur la biodiversité. Tous les parcs ont un impact sur la biodiversité, mais celui-ci diffère en fonction de la zone d'implantation du parc de départ (pas le même impact si le parc est construit sur une zone humide, ou dans une zone d'open field).

Il faut aussi je pense savoir minimiser cette impact, et mettre en valeur la biodiversité locale (thème de la campagne let it grow), ce qui n'est pas le cas dans le plus grand parc de france, mais je pense qu'il n'est pas le seul.
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Re: Après Marius, le lion d'Odense...

Messagepar okapi » Jeudi 18 Janvier 2018 17:31

On peut supposer aussi qu'avec les milliers de tonnes de béton déversées par Beauval au fil des saisons, l'impact soit moins anodin qu'au Reynou ou à Chizé... Sans parler de la récupération éventuelle si le zoo fait faillite un jour et que les terres agricoles ou forestières doivent reprendre leurs droits... La faune locale doit être plus à l'aise à Branféré ou à la Haute Touche qu'à Beauval...
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