Accidents et vols dans les zoos

[Philippe]

Zoo de Calgary (Canada) : une loutre tuée par un pantalon

Une enquête du zoo de Calgary a déterminé ce qui a causé la mort d'une loutre de rivière de 12 ans la semaine dernière: un pantalon qui ne devait pas se retrouver dans son enclos.

La loutre Logan a été découverte, se débattant, dans une piscine de la section des espèces du Canada. Un gardien de zoo a tenté de sauver la bête, mais en vain.

Une autopsie a révélé que l'animal s'est noyé après s'être emmêlé dans le vêtement.

Des gardiens donnent aux animaux des articles d'«enrichissement» qui ont pour but de générer des comportements qu'ils auraient dans la nature, a déclaré mercredi 17 février 2016 la conservatrice générale du zoo, Colleen Baird.
Elle a indiqué que le zoo a des règles qui précisent quels articles sont appropriés pour des animaux spécifiques. Dans le cas de la loutre, les pantalons n'étaient pas autorisés.

« Chaque espèce est différente. Un article d'enrichissement qui peut être correct pour une espèce ne l'est pas forcément pour une autre », explique-t-elle.

Les protocoles du zoo n'ont pas été respectés par deux employés, qui ont été sanctionnés. Mme Baird a refusé de préciser la nature des sanctions. « Lorsqu'un animal meurt, nous prenons cela très au sérieux et c'est très tragique », a-t-elle dit. « Le zoo a le coeur brisé. »

Les articles d'enrichissement qui sont permis pour la loutre sont les palourdes et les moules, et les tuyaux et des tubes pour fabriquer des radeaux. Certains vêtements sont autorisés pour certains animaux, par exemple pour les furets et les gorilles, a dit Mme Baird.

Il reste trois loutres au zoo - deux mâles d'un et 16 ans, et une femelle de 12 ans. Selon les responsables du zoo, ils apparaissent en forme malgré la mort de Logan.

L'équipe de direction de la protection des animaux révise et modifie régulièrement ses protocoles pour s'assurer qu'elle respecte ou surpasse les normes de l'industrie.

Source : La Presse.

[Philippe]

Un guépard du Kristiansand Zoo en Norvège a dû être secouru alors qu'il était pris dans la glace dans le bassin de son enclos.
Voici le lien vers une vidéo de ce sauvetage : www.thesun.co.uk/sol/homepage/6945037/C ... n-zoo.html

[Philippe]

Deux couples de perroquets et perruches de valeur volés au Tropicaland (Haute-Savoie)

Bien mauvaise surprise pour le propriétaire du parc animalier Tropicaland qui a découvert mercredi 24 février 2016 aiu matin que deux couples de perroquets Gris du Gabon et de perruches Grand Alexandre lui avaient été dérobés dans la nuit par des malfaiteurs.

Dans la nuit de mardi à mercredi, une ou plusieurs personnes se sont introduites dans le Tropicaland après avoir escaladé le portail et arraché la vitre en plexiglas renforcé du pavillon d’accueil. C’est le créateur et propriétaire de ce parc animalier et botanique, Laurent Bouvard, qui a découvert l’effraction mercredi matin en venant nourrir les nombreux animaux du parc.

Bizarrement, le ou les visiteurs nocturnes n’ont pas volé l’argent présent dans la caisse ou les nombreux objets de la boutique, mais ils ont fait main basse, après avoir coupé les cadenas des volières, sur deux couples d’oiseaux, deux perroquets Gris du Gabon et deux perruches Grand Alexandre.

Pour le propriétaire Laurent Bouvard qui a déposé plainte et qui venait de recevoir les gendarmes pour les constatations d’usage, il ne fait aucun doute que les voleurs savaient ce qu’ils cherchaient.

« Il y avait d’autres perroquets dans le pavillon d’accueil, mais ils n’ont pris que ces deux couples, qui font partie des espèces les plus douées pour imiter la voix humaine. Quand on sait que le prix d’un Gris du Gabon peut aller de 1.000 à 2.000 euros dans une animalerie, on comprend aisément le but de cette visite nocturne. Je ne vais d’ailleurs pas remplacer ces perroquets, histoire de ne plus tenter les voleurs. »

Laurent Bouvard, propriétaire du parc animalier préhistorique Tropicaland, a décidé de ne pas remplacer les couples d'oiseaux, afin de ne pas tenter les voleurs.

Source : Le Dauphiné Libéré.

[Philippe]

Un perroquet échappé du zoo retrouvé chez un particulier près de Lisieux

Un habitant de Brévedent près de Blangy-le-Chateau a retrouvé un perroquet chez lui qui s’était échappé du zoo de Cerza à à Hermival-les-Vaux (Calvados), deux jours plus tôt.

Une bien curieuse aventure est arrivée à Bernard Legros, habitant du Brévedent, près de Blangy-le-Chateau (Cavados). « Il y a une dizaine de jours, j’étais chez moi et j’ai entendu un oiseau se cogner contre la baie vitrée. C’est assez courant avec les merles. Je me suis avancé et je me suis aperçu qu’il s’agissait d’un oiseau inhabituel dans la région », raconte-t-il.
Aux couleurs vives de l’oiseau (tête bleue, collerette orange, corps vert), il pense alors à une espèce proche du perroquet. « J’ai pensé qu’il était perdu et qu’il risquait d’avoir froid. »

Bernard Le gros ouvre alors une fenêtre quelques minutes et l’oiseau est entré à l’intérieur. « Ce qui m’a étonné c’est qu’il ne semblait pas avoir peur des humains, il n’était pas farouche, mais ne se laissait pas approcher. »

Retrouvé à 13 km de son enclos

Bernard Legros a aussitôt fait des recherches sur Internet. « J’ai découvert qu’il s’agissait d’un loriquet à tête bleue, une espèce de perroquets très rares faisant partie des perroquets arc-en-ciel. Ils vivent en Australie, en Papouasie-Nouvelle Guinée et mangent principalement du nectar de fleurs et des fruits. » Ils sont aussi présents en Australie que les pigeons en France.

Ne sachant que faire de ce magnifique oiseau, Bernard Legros contacte le zoo de Cerza situé à Hermival-les-Vaux. Le responsable des oiseaux est venu aussitôt chez l’habitant au Brévedent. « Il nous a expliqué qu’ils avaient perdu un perroquet il y a quelques mois, mais il ne savait pas si c’était lui. »

Et c’est bien lui, retrouvé à 13 kilomètres de son enclos. Le loriquet à tête bleue s’était échappé de son enclos du Cerza depuis 48 heures. « On les fait entrer dans un système de sas, il a dû partir à ce moment-là. En général, ça n’arrive jamais », assure Delphine Ordonneau, vétérinaire. « C’est une bonne chose qu’il est été retrouvé. Il n’a pas souffert de l’hiver sans nourriture ni chauffage », précise-t-elle. « L’oiseau était magnifique et semblait en bonne santé », raconte son sauveur.

De retour au zoo, le loriquet a été mis quelques jours à l’isolement, le temps qu’il se remette de ses émotions. L’oiseau n’avait pas perdu de poids. Dans quelques jours, il va retrouver son enclos et ses congénères. Bernard Legros et son épouse Corinne sont très heureux d’avoir permis de sauver ce perroquet au plumage somptueux.
« Grâce à lui, je me suis intéressé aux perroquets. Nous allons aller le voir au Cerza, mais je ne sais pas si nous arriverons à le reconnaître.».
Pour remercier Bernard Legros d’avoir sauvé le perroquet, le Cerza a invité le couple à visiter le parc animalier.

Le loriquet à tête bleue a retrouvé ses congénères au zoo de Cerza après 48 heures à voyager

Source : Le Pays d'Auge.

[abel]

Petite correction, la vétérinaire du CERZA n'est pas Delphine Ordonneau, mais Dorothée Ordonneau .

[Philippe]

Canada : un lion échappé de sa cage abattu dans un zoo de l'est ontarien

Des agents de la police provinciale de l'Ontario (PPO) ont dû intervenir, dimanche 28 février 2016 après-midi, au zoo Papanack, dans le secteur Wendover, après qu'un lion s'est échappé de sa cage.

Vers 16 h 20, l'animal a réussi à sortir de sa cage et s'est mis à se promener librement dans un endroit qui n'était pas clôturé, tout près de l'entrée du zoo.

Les propriétaires du zoo ont alors envisagé d'administrer un sédatif à l'animal, mais ils se sont ravisés, disant que le produit aurait pris trop de temps à faire effet étant donné qu'il y avait enjeu de sécurité publique. Les propriétaires du zoo ont indiqué ne pas avoir eu d'autre choix que d'abattre le lion, un peu avant 17 h 30.

Le site était désert au moment de l'incident, le parc étant fermé pour l'hiver. Personne n'a été blessé.

Pendant que le lion était en liberté, plusieurs résidents du secteur ont cependant reçu un avis leur demandant de ne pas sortir de leur maison.

Une révision des procédures

Selon l'un des propriétaires, une erreur humaine serait à l'origine du problème. Des discussions avec le personnel auront lieu pour comprendre exactement ce qui a pu se passer.
Une vérification des cages des gros carnivores a été amorcée. Il faut savoir que l'endroit héberge plusieurs types de félins, mais aussi des ours.
Des experts seront consultés pour réviser les procédures de sécurité quand ce genre de situation survient.

Le zoo est situé au sud du village de Wendover, dans la municipalité d'Alfred-Plantagenet, à environ une trentaine de minutes à l'est d'Ottawa.

Source : Radio Canada.

[Philippe]

St-Laurent-des-Autels (Maine-et-Loire) : cerf et biches s'échappent de Natural parc

Ce lundi 29 février 2016, un cerf et neuf biches se sont échappés de Natural parc, à Saint-Laurent-des-Autels. En divagation, 4 ont été abattus, 2 repris. 4 sont encore dans la nature.
« J’ai couru après toute la journée. Mais hélas, nous n’avons pu en rattraper que deux vivantes. Quatre autres, placées comme elles étaient quand on les a localisées, ont dû être abattues. Et on en a encore quatre dans la nature. » Un vrai drame pour Sabrina Gouleau et Vincent Bourigault qui, en 2010, ont repris, route de Saint-Sauveur-de-Landemont, à Saint-Laurent-des-Autels, le parc animalier familial alors connu sous le nom la Coulée du parc pour le rénover et l’embellir.

Le lieu, d’une superficie de 13 ha, s’appelle désormais Natural parc. Il accueille le public aux beaux jours. 500 animaux, représentant plus de 50 espèces, s’y ébattent à l’intérieur de douze espaces réservés.

On ignore les circonstances de leur évasion mais, hier, en début d’après-midi, un cerf et neuf biches, soit le tiers du cheptel concerné, ont quitté leur enclos du parc. Selon la gendarmerie, le groupe a pris la direction du nord-nord-est. Atteignant pour certaines la commune de Liré, à plusieurs kilomètres.

Dans le cadre d’un dispositif « péril imminent », l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a missionné un chasseur « pour abattre le cheptel effarouché qui présente un danger pour la circulation et la population ». Ce qui a été le cas lorsque des bêtes ont été localisées à proximité de voies routières. Un coup dur pour cette entreprise implantée à Saint-Laurent depuis 1992 et qui a su renouveler l’attrait du parc en ouvrant de nouvelles animations.

En attendant, la gendarmerie conseille à toute personne repérant dans le secteur de Saint-Laurent-des-Autels/Liré, l’une ou l’autre des bêtes, d’avertir ses services, et en matière routière, de réduire les vitesses.

Source : www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ch ... rc-4064951

[Therabu]

Je suis peut être naïf mais des cerfs élaphes c'est pas non plus des fauves en vadrouille, si ?
L'abattage me semble être une solution bien expéditive.

[Vinch]

Des cerfs en vadrouille et qui n'ont qu'une crainte que très modérée de l'homme peuvent être extrêmement dangereux une fois échappé et causer des accidents mortels sur la route.
Je comprends donc fort bien la décision de les tuer, bien que dans mon esprit. Il faille tout tenter pour les rattraper en vie avant d'envisager une solution plus radicale.
Par ailleurs, passé quelques semaines à quelques mois, les survivants, s'il y en , s'adapteront très bien à la vie sauvage et seront beaucoup plus distants vis-à-vis de l'espèce humaine.

[Philippe]

Dimanche 6 mars 2016, Tibor, un rhinocéros blanc mâle de huit ans et demi, s'est offert une brève escapade au safari de Ramat Gan, en Israël.

En janvier 2015, la négligence d’un gardien avait provoqué la fugue de trois rhinocéros blancs femelles. Leur cavale avait été de courte durée et aucun dommage n’avait été à déplorer.
Source : Times of Israël et le lien vers une petite vidéo : www.youtube.com/watch?time_continue=35&v=mK719SenTRc

[Philippe]

Chine : un directeur de zoo tué par un éléphant

Selon le Beijing Times, le directeur du Badaling Wildlife World aurait été tué par un éléphant dans la matinée du jeudi 3 mars 2016.

L'accident se serait produit alors que M. Wu se trouvait à l'intérieur de la maison des pachydermes du parc pékinois afin de nourrir les animaux et de nettoyer les enclos en l'absence du soigneur attitré.
Source : www.whatsonweibo.com/beijing-zoo-manage ... -elephant/

[Philippe]

Lozère: des loups s'échappent d'un parc

Des loups se sont échappés suite à une effraction au parc scientifique du Gévaudan. Ce sont les employés qui ont découvert que les portes du parc fracturées. 35 des 102 loups du parc animalier étaient dans cet espace du parc.

Selon la Dépêche du Midi, les salariés du parc sont armés de fusils pour endormir les animaux et gardes de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), habilités à tirer sur l'espèce protégée, sont également présents sur place. La Société d'économie mixte de la Lozère (Selo), gestionnaire du parc, met tout en oeuvre pour que les choses rentrent dans l'ordre. La gendarmerie était sur place ce mardi 8 mars au matin pour faire les relevés scientifiques nécessaires et ouvrir une enquête.

Source : Le Figaro.

[Philippe]

Lozère : des loups se sont échappés suite à une effraction au parc scientifique du Gévaudan

Le parc aux loups du Gévaudan avait fêté la semaine dernière le 25e anniversaire du sauvetage de 80 loups, avec l'aide de la Fondation Brigitte Bardot. Mais ce matin, c'était plutôt la stupeur au parc Sainte-Lucie, quand les employés ont découvert que les portes du parc scientifique avaient été fracturées dans la nuit de lundi à mardi. 35 des 102 loups du célèbre parc animalier étaient concentrés dans cet espace. Combien ont profité de la faille pour s'échapper? On l'ignore pour l'instant. "La Selo, gestionnaire du site, a pris toutes les mesures pour retrouver les loups échappés" indique Midi Libre sur son site internet.

Ainsi, les salariés du parc ont été armés de fusils pour endormir les animaux, les gardes de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), habilités à tirer sur l'espèce protégée, sont également présents sur place. La chambre d'agriculture a été prévenue. La Société d'économie mixte de la Lozère (Selo), gestionnaire du parc, met tout en oeuvre pour que les choses rentrent dans l'ordre. La gendarmerie était sur place ce mardi matin pour faire les relevés scientifiques nécessaires et ouvrir une enquête.

"C'est un acte de malveillance grave. Nous prenons les choses très au sérieux", a déclaré Sophie Pantel, la présidente du conseil départemental dont dépend la Selo, à nos confrères de Midi Libre.

Toutefois, il convient de rassurer les riverains du parc et au-delà, un loup pouvant parcourir 70 à 80 km par jour, le canis lupus n'est pas réputé pour s'attaquer aux hommes. "Les loups ne s'approchent pas des villages et sont invisibles la plupart du temps", estiment les experts qui précisent toutefois qu'il peut y avoir des attaques mais qu'elles sont "très rares". Elles interviennent dans des circonstances très particulières: rage, ce qui n'était pas le cas des loups du parc - trés surveillés - ou attaques défensives.

Source : La Dépêche du Midi.

[Philippe]

Selon cet autre source, le nombre de loups concernés par cet acte de malveillance serait bien moins important qu'annoncé dans les deux précédents articles :

Vandalisme au Parc du Gévaudan : un ou deux loups sont dans la nature

La nuit dernière, deux grillages ont été cisaillés autour du parc des loups du Gévaudan, en Lozère. Résultat, cinq loups se seraient échappés. Trois ont été récupérés mais un ou deux autres restent introuvables.

Acte de vandalisme inqualifiable, la nuit dernière au Parc des loups du Gévaudan. Deux grillages ont été arrachés dans la partie scientifique du parc lozérien. Une partie qui compte une trentaine de loups. Tôt ce matin, les gardes du parc ont découvert l'effraction et ont découvert que cinq loups s'étaient échappés. Dans la matinée, trois d'entre eux ont été récupérés mais c'est encore l'incertitude pour une ou deux bêtes qui n'ont pas été retrouvées.

Plus de danger pour le loup que pour l'homme...

Les animaux manquants sont des loups de Mongolie qui ont été élevés en captivité. A priori ils ne sont pas dangereux mais risquent fort de ne pas savoir se débrouiller dans la nature lozérienne si on ne remet pas la main dessus. C'est pour cela que le parc organise actuellement une battue.

L'effraction n'a pas été revendiquée mais une enquête de la gendarmerie est ouverte.

Source : France 3 Languedoc-Roussillon.

[abel]

En tout cas, c'est très grave...J'espère que l'enquête permettra de déterminer qui sont les auteurs de cet acte de malveillance et dans quel but ils ont fait cela...