Réserve zoologique de Sauvage (Emancé) :
Visite du 8 avril 2012
Après la visite au Parc des Félins de Nesles, direction les Yvelines pour découvrir la mystérieuse Réserve zoologique de Sauvage d'Emancé. Je n'avais vu que peu de photos de cet établissement accueillant pourtant quelques-uns des seuls couples de grues blanches de Sibérie en Europe, et c'est donc avec un peu d'appréhension que j'approche de la grille d'entrée, sans même savoir si elles seront ouvertes (notamment à cause des graves problèmes judiciaires rencontrés en fin d'année dernière). Première bonne nouvelle, le parc accueille toujours des visiteurs !
Et les surprises ne s'arrêtent pas là : une fois payé le droit d'entrée, un véritable petit paradis terrestre s'offre aux visiteurs, comme coupé du monde, avec ses plans d'eau, ses formations rocheuses, ses prairies, ses sous-bois et le magnifique château en toile de fond. Dans ce gigantesque domaine, antilopes cervicapres, wallabys de Bennet et de nombreux oiseaux aquatiques évoluent en totale liberté au milieu du public, invité à cette promenade sans être sûr de pouvoir observer tous les animaux tant leur espace de vie est vaste (plus de 40 hectares). C'est d'ailleurs la première déception : dans un si beau cadre, on ne peut s'empêcher de regretter l'absence d'espèces, notamment de mammifères, pouvant rendre la balade moins monotone. Concernant les oiseaux présentés en liberté ici, citons une imposante colonie de flamants du Chili et de Cuba (plus de 350 spécimens annoncés), des pélicans frisés, des émeus, des nandous communs, des grues de Paradis, des grues couronnées grises, des grues à cou blanc et diverses espèces d'anatidés (cygnes noirs, cygnes à cou noir, oies céréopses, oies empereurs...).
Flamants rouges (Phoenicopterus ruber)
Cygne noir d'Australie (Cygnus atratus)
Cygne à cou noir (Cygnus melanocorypha)
Wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus)
Antilopes cervicapres (Antilope cervicapra)
Grue de paradis (Anthropoides paradisea)
Grue à cou blanc (Grus vipio)
Nandou commun (Rhea americana)
A l'entrée, trois enclos grillagés à la surface ridiculement petit accueillent le « trésor » du parc : un couple de grues blanches de Sibérie, espèce en grand danger d'extinction hébergée en Europe dans une quinzaine de parcs zoologiques (un autre couple serait en plus maintenu dans les coulisses). Elles sont présentées aux côtés de deux couples de grues de Mandchourie. Cachée derrière ces enclos, une petite volière à peine visible constitue le triste lieu de vie d'un ibis rouge et d'un couple de faisans vénérés cohabitant avec un pauvre jabiru du Sénégal ayant à peine la place de se déplacer.
Grue blanche de Sibérie (Grus leucogeranus)
Avant de quitter le parc, il est encore possible de jeter un coup d’œil furtif aux coulisses du château, où vivent, semble-t-il, encore de nombreuses espèces d'oiseaux « cachées » par le propriétaire des lieux depuis plusieurs années : aras, toucans mais aussi étourneaux de Bali étaient en effet présentés autrefois dans des volières tropicale tandis que des cerfs axis profitaient également de la semi-liberté de la réserve à une époque où ce parc devait être bien plus agréable qu'il ne l'est devenu aujourd'hui : malgré le cadre, le prix d'entrée est excessif pour le peu d'animaux à observer, l'absence de véritable entrée ou de toilettes pour le public est relativement gênante et les petits enclos à grues sont déprimants. C'est dommage, car on ne peut s'empêcher de rêver du parc qu'il pourrait devenir avec un peu plus de moyens... et d'ambition sûrement aussi...
Visite du 8 avril 2012
Après la visite au Parc des Félins de Nesles, direction les Yvelines pour découvrir la mystérieuse Réserve zoologique de Sauvage d'Emancé. Je n'avais vu que peu de photos de cet établissement accueillant pourtant quelques-uns des seuls couples de grues blanches de Sibérie en Europe, et c'est donc avec un peu d'appréhension que j'approche de la grille d'entrée, sans même savoir si elles seront ouvertes (notamment à cause des graves problèmes judiciaires rencontrés en fin d'année dernière). Première bonne nouvelle, le parc accueille toujours des visiteurs !
Et les surprises ne s'arrêtent pas là : une fois payé le droit d'entrée, un véritable petit paradis terrestre s'offre aux visiteurs, comme coupé du monde, avec ses plans d'eau, ses formations rocheuses, ses prairies, ses sous-bois et le magnifique château en toile de fond. Dans ce gigantesque domaine, antilopes cervicapres, wallabys de Bennet et de nombreux oiseaux aquatiques évoluent en totale liberté au milieu du public, invité à cette promenade sans être sûr de pouvoir observer tous les animaux tant leur espace de vie est vaste (plus de 40 hectares). C'est d'ailleurs la première déception : dans un si beau cadre, on ne peut s'empêcher de regretter l'absence d'espèces, notamment de mammifères, pouvant rendre la balade moins monotone. Concernant les oiseaux présentés en liberté ici, citons une imposante colonie de flamants du Chili et de Cuba (plus de 350 spécimens annoncés), des pélicans frisés, des émeus, des nandous communs, des grues de Paradis, des grues couronnées grises, des grues à cou blanc et diverses espèces d'anatidés (cygnes noirs, cygnes à cou noir, oies céréopses, oies empereurs...).
Flamants rouges (Phoenicopterus ruber)
Cygne noir d'Australie (Cygnus atratus)
Cygne à cou noir (Cygnus melanocorypha)
Wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus)
Antilopes cervicapres (Antilope cervicapra)
Grue de paradis (Anthropoides paradisea)
Grue à cou blanc (Grus vipio)
Nandou commun (Rhea americana)
A l'entrée, trois enclos grillagés à la surface ridiculement petit accueillent le « trésor » du parc : un couple de grues blanches de Sibérie, espèce en grand danger d'extinction hébergée en Europe dans une quinzaine de parcs zoologiques (un autre couple serait en plus maintenu dans les coulisses). Elles sont présentées aux côtés de deux couples de grues de Mandchourie. Cachée derrière ces enclos, une petite volière à peine visible constitue le triste lieu de vie d'un ibis rouge et d'un couple de faisans vénérés cohabitant avec un pauvre jabiru du Sénégal ayant à peine la place de se déplacer.
Grue blanche de Sibérie (Grus leucogeranus)
Avant de quitter le parc, il est encore possible de jeter un coup d’œil furtif aux coulisses du château, où vivent, semble-t-il, encore de nombreuses espèces d'oiseaux « cachées » par le propriétaire des lieux depuis plusieurs années : aras, toucans mais aussi étourneaux de Bali étaient en effet présentés autrefois dans des volières tropicale tandis que des cerfs axis profitaient également de la semi-liberté de la réserve à une époque où ce parc devait être bien plus agréable qu'il ne l'est devenu aujourd'hui : malgré le cadre, le prix d'entrée est excessif pour le peu d'animaux à observer, l'absence de véritable entrée ou de toilettes pour le public est relativement gênante et les petits enclos à grues sont déprimants. C'est dommage, car on ne peut s'empêcher de rêver du parc qu'il pourrait devenir avec un peu plus de moyens... et d'ambition sûrement aussi...