Entrée du Safaripark Beekse-Bergen, unique safari du pays et l'un des seuls parcs européens à proposer à ses visiteurs de découvrir la faune sauvage à pied, en bus, en voiture ou en bateau. Ouvert en 1967 comme parc à lions, il n'a cessé de s'agrandir avant d'être racheté par la société Libéma qui l'a fait devenir le 4ème plus important établissement zoologique du pays. Aménagé sur une superficie de 120 hectares de plaines et de forêt de pin, il accueille 1200 animaux de 150 espèces et reçoit 850 000 visiteurs chaque année.
Sculpture en sable représentant le Big Five (que le safari est actuellement le seul à présenter au Bénélux) à l'entrée du parc :
L'une des particularités de Beekse-Bergen est la possibilité d'observer, depuis la partie pédestre, la plupart des enclos du safari traversés par les véhicules. Les personnes ne souhaitant pas s'y rendre peuvent donc avoir une vue sur les installations de la « partie-voitures », à commencer, dès l'entrée, par l'enclos africain des cobs à croissant, autruches, gnous bleus, gemsboks, impalas et zèbres de Grant :
En 2006, le Safaripark Beekse-Bergen s'est porté volontaire pour accueillir une quarantaine de chimpanzés sauvés d'un laboratoire néerlandais qui les avait importé directement de Sierre-Leone pour effectuer des tests génétiques. Quatre île et deux bâtiments ont été construits pour présenter cette colonie, qui a été scindée en plusieurs groupes visibles à différents endroits du parc. Le premier est situé peu après l'entrée :
Volière des hérons garde-boeufs, calaos trompettes et cigognes noires :
Enclos des lycaons :
Enclos des hyènes rayées d'Arabie (un couple importé en 2008 du Breeding Center for endanged Arabian Wildlfe de Sharjah) :
Ambiance du parc autour des enclos à carnivores :
Enclos des guépards. En 2005, Beekse-Bergen a été le premier parc européen à importer des guépards de la sous-espèce du Soudan (deux couples de Sharjah). Les ayant reproduit avec succès dès l'année suivante (une première européenne), il a transféré l'ensemble de ses individus vers différents autres parcs zoologiques (dont Landau et Amersfoort) et a décidé, en 2009, de cesser l'élevage de cette sous-espèce, fier d'avoir débuter un nouveau programme d'élevage, au quel participent 8 zoos. Des guépards de la sous-espèce nominale, sud-africaine, vivent aujourd'hui dans leur ancienne installation :
Enclos des rhinocéros blancs, vaste plaine de plusieurs hectares également visible depuis le safari-voitures. 22 bébés rhinocéros ont vu le jour ici depuis 1976, date de la première naissance néerlandaise de cette espèce. Le troupeau actuellement hébergé au parc, parmi les plus importants d'Europe, cohabite avec quelques bœufs watussis, damalisques à front blanc, élands du Cap et springbocks, qui ont également accès à une seconde plaine où ils peuvent s'isoler des mastodontes s'ils le souhaitent.
Parc des herbivores inaccessibles aux rhinocéros :
Sentier surplombant la plaine des rhinocéros :
Enclos des flamants roses aménagé devant la plaine des rhinocéros :
Deuxième groupement d'îles à chimpanzés dont l'une, aménagée tout en longueur, passe sous la passerelle des visiteurs :
Ile des gorilles des plaines de l'Ouest (4 jeunes mâles arrivés d'Apenheul en 2006) et des colobes guérézas :
Bâtiment des grands singes, contenant les loges intérieures des gorilles et des chimpanzés :
Volière des serpentaires :
Enclos des marabouts d'Afrique :
Ile des suricates :
Volière des bucorves d'Abyssinie :
Début du secteur asiatique avec l'enclos de contact des cerfs axis et des antilopes cervicapres :
Gigantesque enclos des yacks domestiques, surtout visible depuis l'une des embarcations du safari-bateaux qui longe les différents enclos des herbivores et certaines îles à singes :
Enclos des chameaux domestiques, chevaux de Przewalskii, markhors et bœufs Highland, que l'on traversera plus tard dans notre véhicule :
Petit détour par le secteur sud-américain avec l'île des saïmiris et des capybaras :
Ile des aras bleus et jaunes :
Volière des vautours auras à tête rouge :
Enclos des nandous communs et des guanacos :
Volière de contact des flamants du Chili, canards siffleurs du Chili, ibis rouges, ibis de la Puna et hérons garde-boeuf :
Ambiance dans le secteur sud-américain :
Enclos des grues couronnées noires :
Enclos des manchots du Cap :
Retour à la zone asiatique avec l'enclos des tigres de Sibérie, qui, en 2012, devrait être entièrement rénové pour accueillir des hippopotames amphibies, espèce attendue depuis de longues années. Les tigres recevront un nouveau lieu de vie, plus loin dans la zone asiatique :
Ile des gibbons à mains blanches :
Enclos des ours malais, ouvert en 2002, occupé par deux femelles :
Enclos des ours lippus et des macaques rhésus. Cette installation d'un hectare autrefois occupée par les macaques et des markhors, a été réhabilitée en 2005 suite au départ des caprins pour accueillir une nouvelle espèce, l'ours lippu (dont le programme européen est d'ailleurs géré par Beekse-Bergen). Trois mâles ont été accueillis en provenance de Leipzig et un quatrième est arrivé d'Amsterdam (celui-ci, ayant vécu toute sa vie dans un espace trop étroit, ne s'est jamais habitué à ce nouveau lieu de vie et est mort peu de temps après sa venue à Beekse-Bergen). Une troisième espèce, le macaque à face rouge, a même été ajoutée pour former une cohabitation unique au monde, jusqu'au jour où, en avril 2005, l'un des individus a été tué par un ours. La cohabitation avec cette espèce a donc été stoppée, mais celle avec les macaques rhésus maintenue.
Ile des gibbons à favoris blancs du Nord :
Nouvel enclos des macaques à face rouge après l'incident avec les ours lippus :
Enclos du groupe reproducteur de dhôles de Chine Centrale,
Enclos asiatique du safari-voitures visible depuis la partie pédestre :
Retour à la partie africaine avec l'enclos du couple reproducteur de hyènes tachetées arrivé en 2001 :
Enclos des lions africains, espèce présentée depuis l'ouverture du parc en 1967 en contact avec les voitures, attraction qui a fait la renommée du safari puisqu'il s'agissait à l'époque d'un phénomène unique aux Pays-Bas. Malheureusement, plusieurs problèmes ont été observés concernant le comportement des visiteurs et il a été décidé, en 2008, d'arrêter le passage des véhicules dans leur enclos. Aujourd'hui, les grands félins sont donc uniquement visibles depuis la partie pédestre, à travers des baies vitrées, et dans le safari, mais séparés des animaux par un fossé sec.
Plaine des girafes, espace de plusieurs hectares que le visiteur traversera en voiture mais qu'il peut dès à présent observer depuis le circuit pédestre. Les girafes, de la sous-espèce de Rothschild, sont représentés par une quizaine d'individus et cohabitent ici avec des zèbres de Grévy, des hippotragues noirs et, depuis 2010, deux couples de rares buffles noirs du Cap arrivés d'Anvers (Belgique), de Givskud (Danemark), de Berlin (Allemagne) et de Lisbonne (Portugal).
L'un des derniers grands espaces de la zone africaine du Safaripakr Beekse-Bergen est le complexe dédié aux éléphants africains. Aménagé sur une superficie de 15 000 m² (1,5 hectares), il est composé d'un enclos principal pour les femelles et d'un enclos secondaire dédié au mâle, Calimero (qui, avec un poids de près de 7 tonnes, est considéré comme le plus imposant pachyderme hébergé en captivité en Europe). L'une des particularités de cet espace réside dans la cohabitation mise-en-place avec un important groupe de babouins hamadryas, qui possède également un enclos inaccessible aux éléphants où ils peuvent s'isoler s'ils le souhaitent. Après une longue période d'adaptation, plusieurs interactions ont pu commencer à être observées à la fin des années 1990 entre les deux espèces, et il n'est aujourd'hui pas rare de voir un babouin sur le dos d'une des femelles pachydermes, un fait unique en Europe.
(En 2011, après ma visite, cette zone a subi une rénovation complète comprenant notamment un agrandissement de l'espace des éléphants, un nouveau bâtiment et l'ajout de fossé sec à la place des vulgaires clôtures séparant les visiteurs des animaux).
Enclos des babouins hamadryas :
Passage entre l'enclos des babouins et celui des éléphants africains :
Enclos principal des éléphants africains :
Enclos de l'éléphant mâle :
Enclos des phacochères africains :
Plan d'eau des pélicans blancs et des hérons goliaths :
Enclos des servals :
Volière de contact des grues couronnées noires, dendrocygnes veufs, pintades de Pucheran, hérons garde-boeufs, ombrettes d'Afrique et spatules africaines :
La visite de la partie pédestre se termine avec la volière des panthères de Perse ouverte en 2005, présentant la dernière espèce membre du fameux Big Five :
Le safari-voitures débute tout d'abord par la traversée du premier enclos africain visible peu de temps après l'entrée, puis la découverte d'un deuxième enclos à guépards, qu'il est possible de traverser avec son véhicule :
Enclos des lycaons, visible à pied et simplement longé depuis le safari :
Passage dans l'enclos des chevaux de Przewalskii, chameaux domestiques, markhors et bœufs Highland vu plus tôt depuis la partie pédestre :
Passage ensuite dans le sous-bois asiatique, invisible depuis la partie pédestre, où vivent grues antigones, grues à cou blanc, nilgauts, cerfs sikas ainsi qu'un groupe reproducteur de bantengs de Java :
On peut maintenant traverser la vaste plaine asiatique découverte plus haut dans la partie à pied et dont on ignorait les occupants : il s'agit en fait de la steppe mongole, habitée par des daims de Mésopotamie, un onagre de Perse et un large groupe de gazelles à goitre :
Enclos des lions africains, simplement longé par les véhicules depuis les incidents de 2008 :
La visite du safari, et du parc entier, se termine avec l'enclos des kangourous roux :