Diana Michener

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Messagepar okapi » Vendredi 25 Novembre 2016 10:09

Une exposition à la Maison Européenne de la Photographie à Paris de la photographe plasticienne Diana Michener. Des images belles et troublantes et un autre regard sur l'univers zoologique...
http://www.mep-fr.org/evenement/diana-michener-3/
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Re: Diana Michener

Messagepar abel » Vendredi 25 Novembre 2016 19:07

Merci pour le partage.
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Re: Diana Michener

Messagepar Therabu » Samedi 26 Novembre 2016 17:14

Merci ! J'essaierais d'y aller y jeter un coup d'oeil !
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Re: Diana Michener

Messagepar Philippe » Dimanche 27 Novembre 2016 9:04

Merci. Si l'occasion se présente...
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Re: Diana Michener

Messagepar okapi » Dimanche 27 Novembre 2016 11:13

Ce sont de grands tirages, énigmatiques parfois, émouvants toujours... C'est un beau travail plastique à partir d'un univers qui fascine de plus en plus de photographes. C'est une autre manière de restituer la place de l'animal dans l'imaginaire des hommes...
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Re: Diana Michener

Messagepar Philippe » Lundi 28 Novembre 2016 5:01

Voici le lien vers un article présentant cette exposition et l'oeuvre de Diana Michener :
https://unpointculture.com/2016/11/27/a ... -a-la-mep/
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Re: Diana Michener

Messagepar Philippe » Lundi 16 Janvier 2017 6:14

Diana Michener et les cages misère

La MEP présente une série de photos en noir et blanc réalisée dans plusieurs zoos par l’Américaine.

La valeur - ou du moins sa reconnaissance - attendant parfois le nombre des années, c’est à l’âge de 61 ans, en 2001, que l’Américaine Diana Michener a eu droit à se première expo en Europe. A la Maison européenne de la photographie, là où elle séjourne à nouveau cet hiver, après y avoir effectué une autre halte en 2013. Manifestant ainsi une louable fidélité à l’artiste (dont, curieusement, l’aura n’est pas allée au-delà d’un cercle d’initiés), la MEP reçoit les grands formats imprimés sur papier d’Arches de la thématique «Anima, Animals».

La première fois qu’on a entendu parler de Diana Michener - par ailleurs compagne depuis trente ans de la figure du pop art Jim Dine -, il s’agissait d’un travail autour de têtes de vaches immortalisées dans un abattoir de Manchester, où elles venaient d’être tranchées. Si, ensuite, la native de Boston établie à New York a tourné l’objectif vers ses congénères, le ton n’y était guère plus badin : images de fœtus mort-nés conservés dans des bocaux, cadavres étendus sur une table d’autopsie à la morgue de Dublin, la vie n’a repris ses droits qu’avec une série d’autoportraits au réveil, puis les corps entremêlés des lutteurs de la série The Wrestlers, ou ceux de «Figure Studies» - sa précédente expo parisienne - montrant des scènes explicites d’amour charnel, quoique délibérément peu sensuel.

Reconnaissant avoir « toujours penché du côté de la tristesse », Diana Michener est entrée un jour dans un zoo en Inde, afin de s’extraire du tumulte citadin. L’expérience l’a troublée, au point de l’inciter à fréquenter six années durant ces symboles de la réclusion, dans divers pays, dont Paris (Jardin des Plantes). Respectant un protocole invariable, munie du même Hasselblad qu’elle utilise depuis plus d’un demi-siècle et de trois objectifs, elle s’est installée devant les cages. Puis a attendu que la rencontre advienne.

Compatissante, la photographe cède à l’anthropomorphisme pour déplorer la passivité torpide, amplifiée par le choix du noir et blanc, de ces créatures promises à la vastitude et désormais vouées au confinement. Comme chez le peintre Gilles Aillaud (qui faisait l’objet en 2015 d’une grande rétrospective au musée des beaux-arts de Rennes), ou le photographe Eric Pillot (Prix 2014 de l’Académie des beaux-arts), la géographie zoologique - barreaux, grillage, biotope artificiel - fournit alors les pièces à conviction d’une humanité cruellement dominatrice, condamnant à perpétuité des bêtes innocentes pour un plaisir purement récréatif.

Image

Source : http://next.liberation.fr/arts/2017/01/ ... re_1541593
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