L'idée d'un parc zoologique à Amnéville remonte à 1978. Après de nombreuses démarches effectuées par Michel Louis et Jean-Marc Vichard, les travaux démarrèrent enfin en avril 1985 sur un terrain du Centre Thermal et Touristique de cette commune mosellane de 10 000 habitants, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Metz. Cette zone particulière à l'ouest de la ville fut inaugurée en 1986, les piliers fondateurs étant le Centre Thermal St-Eloy, qui exploite une source naturelle puisée à 900 mètres de profondeur, et le Zoo d'Amnéville.
Au fil des ans, ce lieu devint un véritable pôle d'attraction pour le public lorrain et frontalier et s'adjoint un aquarium (Aquarium Imperator ouvert en 1989), un golf de 18 trous, un minigolf, des cinémas, une salle de spectacle, un Musée de la Moto et du Vélo, un casino, une piscine, une patinoire, un bowling, un cinéma en trois dimensions et, plus récemment, une incroyable piste de ski en intérieur.
L'inauguration du Zoo d'Amnéville eut lieu le 28 juin 1986. Alors installé sur 5 hectares, il proposait aux visiteurs la découverte de 300 animaux, majoritairement de grands carnivores, tels que lions, tigres, panthères, jaguars, pumas, ours bruns, loups, mais aussi quelques cervidés, lamas, bisons, petits primates, kangourous, émeus, perroquets et animaux de la ferme. Les années suivantes, en 1987 et 1988, le zoo s'étendit quelque peu et accueillit de nouvelles espèces, lynx, chacals, renards, pécaris, marabouts, chameaux, mouflons... Les premières naissances furent enregistrées au sein de la collection, dont le fameux Bougli, lion élevé à la main par la direction, et le puma Macdo. A cette époque, le Zoo d'Amnéville soutient pour la première fois une association de protection de la nature, SOS Faucon pèlerin. L'équipe se met également au service des douanes pour lutter contre le trafic animalier et le parc devient centre d'accueil pour d'éventuels animaux saisis. En 1989, une espèce impressionnante est accueillie à Amnéville ; des tigres de Sibérie prennent possession d'un enclos doté d'un point de vision vitrée offrant ainsi aux visiteurs une observation rapprochée de ces fauves. Ce mode de présentation sera généralisé dans les années suivantes à l'ensemble des enclos pour carnivores.
En 1990 et 1991, une quinzaine de flamants roses sont acquis pour peupler un petit étang inséré dans un écrin de verdure. Le Zoo d'Amnéville compte alors en son sein 500 animaux et le nombre annuel de visiteurs avoisine les 200 000. En collaboration avec la Direction Départementale des Services Vétérinaires, l'équipe du parc capture une vingtaine de macaques rhésus qui divaguaient aux alentours de Saint-Julien-les-Metz depuis des années et construit un enclos à leur intention à Amnéville. En 1992, des panthères des neiges et des servals arrivent également au parc et sont présentées dans deux enclos installés non loin de celui des tigres de Sibérie. En 1993 et 1994, ce sont des tigres de Sumatra et des mandrills qui viennent compléter les présentations dans cette zone du parc. Un espace audiovisuel est aménagé près de l'enclos des ours bruns à la même époque. Le Zoo d'Amnéville est admis au sein de l'EAZA (European Association of Zoos and Aquaria) en 1994. Des gibbons à mains blanches et deux hyènes tachetées complètent la collection animale en 1995.
En 1996, la nouveauté principale est un couple d'hippopotames, Kinchassa et Mara ; il s'agit alors du premier mammifère imposant présenté à Amnéville. A la même époque, un vétérinaire, Alexis Maillot qui travaillait précédemment au Parc de Thoiry (France), est embauché à temps plein. Le cap des 250 000 visiteurs annuels est également franchi.
En 1997 est inauguré un vaste vivarium tropical de 1000 m² présentant 200 reptiles dans de somptueux décors. Avec 800 animaux présentés sur huit hectares et 320 000 entrées par an, le Zoo d'Amnéville figure peu à peu parmi les grands zoos français.
Des animations pédagogiques sont proposées aux visiteurs pour la première fois en 1998 et seront par la suite multipliées chaque année. Une installation double pour manchots de Humboldt et loutres à griffes courtes est inaugurée la même année tandis que le parc se dote de nouvelles espèces telles que guépard, petit panda, raton laveur, chien de prairie, ouistiti, saki...
Des ours polaires représentent la nouveauté de l'année 1999. Cette espèce, relativement à la mode à l'époque dans les zoos français et étrangers, est présenté à Amnéville dans une vaste installation dotée d'un bassin de 800 000 litres d'eau. Un spectacle de perroquets est mis en place tandis qu'un bâtiment d'accueil, abritant les caisses et la boutique, est érigé. Une éthologue, Delphine Hauth, est recrutée la même année et aura à charge d'enrichir l'aménagement des enclos pour le bien-être des animaux. Le cap des 400 000 visiteurs annuels est atteint.
En 2000 et 2001, le Zoo d'Amnéville s'étend sur un nouvel espace et crée respectivement une installation pour quatre éléphants africains puis une plaine africaine pour girafes, zèbres, antilopes, autruches, grues, ibis et pélicans. C'est la première fois, après le vivarium créé en 1997, que le public peut accéder à l'intérieur des bâtiments ; il découvre dans ceux des éléphants et des girafes toute une faune de petites espèces africaines. En 2001, le parc compte 1200 animaux et dépasse pour la première fois les 500 000 entrées.
En 2002, une zone sud-américaine, avec principalement des tapirs terrestres, jaguars, loups à crinière, maras, flamants, ibis et spatules, est aménagée dans la partie basse du parc.
En 2003, la zone africaine s'étend pour accueillir un groupe de quatre rhinocéros blancs. Des pélicans frisés, des caracals, des chats du désert et des chats sauvages sont les autres nouveautés de l'année, tandis que le Zoo d'Amnéville devient membre de la WAZA (World Association of Zoos and Aquarium).
Plusieurs enclos sont rénovés en plein coeur du parc l'hiver suivant et un nouvel espace nord-américain, avec loups arctiques, bisons, lynx, loutres canadiennes et porcs-épics arboricoles, est inauguré au printemps 2004.
En 2005, le Zoo d'Amnéville se dote d'une immense installation pour pinnipèdes et propose aux visiteurs un spectacle pédagogique créé dans les coulisses durant deux longues années.
En 2006, pour le vingtième anniversaire du Zoo d'Amnéville, plusieurs rénovations importantes sont effectuées. Les panthères des neiges et les chats viverrins sont installés dans deux nouveaux enclos, agrandis et complètement revégétalisés. L'enclos des lycaons est également revu et s'insère dans un nouvel espace africain, que viennent occuper quelques potamochères, des porcs-épics et de nombreux oiseaux originaires du continent noir. Le Zoo d'Amnéville effectue un nouveau tournant en 2007 avec l'arrivée des premiers anthropoïdes, trois orangs-outans de Sumatra.
Le Zoo d'Amnéville se place aujourd'hui comme un des zoos majeurs français. Il offre à ses visiteurs la découverte, sur 14 hectares, de plus de 1600 animaux appartenant à 250 espèces. En sus de son rôle pédagogique par l'intermédiaire des nombreux panneaux disséminés dans le parc et des diverses animations, le zoo soutient une quinzaine de programmes de conservation in situ et leur verse près de 150 000 € chaque année. Les idées sont encore nombreuses et variées et de nouvelles réalisations verront bien sûr le jour au cours des années à venir avec l'arrivée de nouvelles espèces, encore inédites à Amnéville.
Avant même de débuter sa visite au Zoo d'Amnéville, le visiteur découvre à sa droite un petit enclos où sont présentés des furets (Mustela putorius furo). Une fois son ticket d'entrée acheté, il peut suivre le "sens de visite" proposé par le zoo, ce qui lui permettra de profiter de la totalité des installations.
Le premier enclos que découvre le visiteur en pénétrant au Zoo d'Amnéville est celui des coatis à queue annelée (Nasua nasua). Celui-ci a été complètement rénové au début de l'année 2006 et est aujourd'hui constitué de diverses structures d'escalade. Le petit groupe de coatis présenté à Amnéville s'est agrandi fin mai 2006 avec la naissance de cinq individus. Cette espèce ne s'était plus reproduite au parc depuis 1987.
Juste en face des coatis, deux mâles panthères de Perse (Panthera pardus saxicolor), dont un né à Amnéville en 2000, vivent dans un enclos qui a été complètement rénové au début de l'année 2002. Un terrain rocailleux et sec a été créé pour ces animaux vivant originairement dans un tel milieu. Cette sous-espèce de panthère est très impressionnante et l'enclos du Zoo d'Amnéville offre une observation optimale de ces félins.
En retournant quelque peu sur ses pas et en prenant le sentier situé à droite, le visiteur découvre l'enclos des grues demoiselles (Anthropoïdes virgo) ainsi que celui des chats sauvages (Felis silvestris gordoni). Ces derniers sont présentés au parc depuis 2002 et se sont reproduits avec succès en juillet 2005.
Deux chameaux femelles (Camelus bactrianus) vivent dans un décor égyptien ; des loges de nuit sont installées dans la pyramide. Les animaux sont séparés du public par un fossé rempli d'eau. Un couple de caracals (Caracal caracal) est hébergé dans l'ancien enclos des panthères de Perse. L'enclos est de taille moyenne et convient mieux à la dernière espèce citée. Les caracals ont été une des nouveautés de l'année 2002 du Zoo d'Amnéville.
Des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus) et des émeus (Dromaius novaehollandiae) vivent dans un grand enclos herbeux un peu plus loin à droite. Avec un peu d'attention, le public aura peut-être la chance d'apercevoir le spécimen albinos que possède le zoo.
Le couple de panthères noires (Panthera pardus) et le couple de pumas (Puma concolor) sont présentés dans deux enclos mitoyens. Chaque espèce évolue dans un aménagement adapté à son milieu d'origine : les panthères noires parmi une végétation luxuriante et les pumas dans un décor rappelant un village de western. Ces deux enclos ont été rénovés en 2001.
Les lions (Panthera leo) du Zoo d'Amnéville sont présentés un peu plus loin dans deux enclos différents. Le premier abrite en alternance un vieux mâle nommé Albert et deux femelles stériles, Nikita et Jalousie. Dans le second enclos, complètement restructuré et agrandi au courant du mois d'avril 2004, vit une lionne nommée Elsa, accompagnée de ses deux filles nées le 3 juillet 2005. Leur géniteur, Bougli, né en 1988 à Amnéville et élevé au biberon par la direction, est décédé en juin 2006. Il a longtemps été un animal emblématique du parc, impressionnant par son imposante crinière noire, qui le faisait d'ailleurs ressembler à un lion de l'Atlas. Bougli et Elsa ont été un couple reproducteur très fameux durant de nombreuses années, la naissance de plusieurs lionceaux étant d'ailleurs enregistrée chaque année depuis 2000.
Après la mort de Bougli en 2006, un nouveau mâle a été accueilli pour vivre avec les trois lionnes ; originaire du Safari Beekse Bergen (Pays-Bas), Elios est né en 2005 et porte déjà les prémisses d'une superbe crinière.
En face de l'enclos des lions se trouve une des buvettes du parc. Deux îles ont été aménagées un peu en contrebas et hébergent des sajous bruns (Cebus apella) et des atèles noirs (Ateles paniscus). L'aménagement des îles est composé de nombreuses branches et structures d'escalade. Plusieurs espèces d'anatidés, dont des cygnes noirs (Cygnus atratus), vivent aux abords des points d'eau.
L'American Forest et le Fort Cheyenne ont été la nouveauté 2004 du Zoo d'Amnéville et ont été inaugurés au début du mois d'avril de cette même année. En quittant les îles des primates, le visiteur se retrouve face à un véritable fort, typique des contrées américaines.
Un premier point de vue sur l'enclos des loups arctiques (Canis lupus arctos) permet d'envisager la superficie de 2000 m². Un torrent coule au milieu de l'installation. D'autres points de vue, à différentes hauteurs et notamment au niveau du sol, sont tout à fait singuliers. Les trois adultes, deux mâles et une femelle, sont arrivés à Amnéville en 2004 en provenance d'espaces zoologiques canadiens. Cette sous-espèce de loup, l'une des plus impressionnantes, est rare en captivité.
De façon inattendue et inespérée, la meute de loups, nouvellement formée à Amnéville, s'est agrandie avec la naissance de quatre louveteaux arctiques, deux mâles et deux femelles, en mai 2005. Une seconde portée, également constituée de deux mâles et de deux femelles, a été enregistrée le 29 avril 2006.
L'enclos des bisons américains (Bison bison), déjà existant à cet emplacement à l'origine, a été agrandi, complètement restructuré et intégré à l'American Forest. Sa superficie est maintenant de 1800 m². Un jeune bison est né à Amnéville en juillet 2004.
L'enclos du couple de lynx boréals (Lynx lynx lynx), d'une superficie de 650 m², est installé à l'intérieur même du Fort Cheyenne et offre ainsi aux animaux un vaste volume d'évolution dans un décor tout à fait singulier. De multiples baies vitrées permettent aux visiteurs d'observer les félins sous différentes angles. Un jeune lynx femelle, nommée par la suite Nahline, a vu le jour le 4 juin 2006.
Des alpagas (Lama pacos) et des nandous (Rhea americana) cohabitent dans un enclos en face de l'American Forest. Ils ont pour voisins un important groupe de chèvres naines (Capra hircus) et quelques volailles.
Un nouvel espace africain, organisé autour de bâtiments typiques et d'une immense hutte, a été inauguré au cours du printemps 2006 dans la zone qui suit. En y pénétrant, le visiteur découvre d'abord à sa droite un petit enclos où sont présentés des porcs-épics à crête (Hystrix cristata). Juste en face, des choucadors pourprés (Lamprotornis purpureus), des perroquets youyous (Poicephalus senegalus) et des gris du Gabon (Psittacus erithacus) évoluent dans une volière aménagée dans une construction typique des contrées du continent africain. Les installations intérieures des porcs-épics et des oiseaux sont visibles grâce à de larges baies vitrées.
Un peu plus loin se trouve le nouvel enclos des lycaons (Lycaon pictus). Présente à Amnéville depuis une quinzaine d'années, cette espèce vivait auparavant dans la même zone du parc mais son enclos a été complètement revu et agrandi pour être intégré dans le nouvel espace africain. Une portée de cinq lycaons avait été enregistrée en octobre 2000 au sein du groupe. De celui-ci ne subsistaient fin 2005 qu'un mâle et une femelle, tous deux nés sur place en 2000. Ils furent alors déplacés dans un enclos aménagé dans une zone tranquille, inaccessible au public. Un nouveau groupe, constitué de trois mâles nés en 2005 au Pal (France) et d'une femelle originaire du Royaume-Uni, a été formé durant le printemps 2006 dans le nouvel enclos du Zoo d'Amnéville.
L'espèce emblématique de ce nouvel espace est sûrement le potamochère (Potamochoerus porcus). Porc forestier originaire d'Afrique Centrale et de l'Ouest, cet animal aux couleurs flamboyantes est, pour le moment, visible en France uniquement à Amnéville. Un premier animal, un mâle nommé Akim, arrivé au courant de l'hiver 2005 en provenance de Prague (République Tchèque), a été rejoint au cours du printemps 2006 par deux jeunes, frère et soeur, originaires du Zoo de Schmiding (Autriche). Finalement, une seconde jeune femelle, née à Salzburg (Autriche) en avril 2006, a été accueillie début 2007 à Amnéville tandis que le mâle de Schmiding devrait être transféré sous peu dans un autre espace zoologique français. Leur lieu de vie à Amnéville est constitué d'un enclos principal, aménagé tout en longueur, surplombé par la hutte africaine et entouré d'une enceinte de rondins de bois. Un second enclos, de taille plus réduite, se trouve en façade du bâtiment et fait office de passage entre les deux loges de nuit vitrées et l'enclos principal.
Enfin, pour clore cette nouveauté 2006, deux volières, une intérieure et une extérieure, sont le lieu de présentation d'euplectes ignicolores (Euplectes orix), de touracos violets (Musophaga violacea) et de cailles arlequins (Coturnix delegorguei).
Le Zoo d'Amnéville est particulièrement fier de son vivarium, ouvert au public en avril 1997. Les travaux avaient duré toute une année. Sa construction a coûté environ 915 000 €. Il est installé sur 1000 m². Plus de 300 reptiles appartenant à 60 espèces évoluent dans 26 vastes terrariums aux décors somptueux. Certaines des espèces présentées sont très rares en parcs zoologiques et la collection de varans est vraiment exceptionnelle, avec l'arrivée en 2007 de trois superbes jeunes crocodiles arboricoles.
Voici la liste des espèces présentées en mai 2007 : serpent des palétuviers (Boiga dendrophila), serpent ratier à tête cuivrée (Elaphe radiata), serpent ratier oriental (Elaphe taeniura), serpent-roi (Lampropeltis sp.), serpent-roi de Floride (Lampropeltis getulus floridana), serpent-roi du Honduras (Lampropeltis triangulum hondurensis), serpent jarretière de San Francisco (Thamnophis sirtalis tetrataenia), boa constricteur (Boa constrictor), boa arc-en-ciel (Epicrates cenchria), anaconda vert (Eunectes murinus), python à lèvres blanches (Liasis albertisi), python vert des arbres (Chondropython viridis), python améthyste (Morelia amethistina), python-tapis (Morelia spilotes variegata), python de Malaisie (Python curtus brongersmai), python molure (Python molurus), python royal (Python regius), python réticulé (Python reticulatus), lézard à collerette (Chlamydosaurus kingii), dragon d'eau (Physignathus cocincinus), caméléon africain (Chamaeleo africanus), basilique vert (Basiliscus plumifrons), lézard à collier américain (Crotaphytus collaris), iguane d'Utila (Ctenosaura bakeri), varan à queue épineuse (Varanus acanthurus), varan noir de Beccari (Varanus beccarii), varan à queue bleue (Varanus doreanus), varan jaune de Banggaï (Varanus melinus), varan émeraude (Varanus prasinus), crocodile arboricole (Varanus salvadorii), gecko-léopard (Eublepharis macularius), scinque à langue bleue(Tiliqua scincoïdes), grand téju (Tupinambis teguixin), crocodile du Nil (Crocodylus niloticus), crocodile indopacifique (Crocodylus porosus), caïman à lunettes (Caiman crocodilus), tortue hargneuse (Chelydra serpentina), tortue alligator (Macroclemys temmincki) et tortue-boîte carenée (Pyxidea mouhoti).
En sortant du vivarium, le visiteur trouve à sa gauche une nouvelle zone asiatique, inaugurée le 31 mars 2007 et nommée Orang-Utan' Jungle. Il s'agit d'une installation thématique à propos de Sumatra dont l'espèce phare est l'orang-outan de Sumatra (Pongo abelii). Trois individus ont été accueillis à Amnéville en mars et représentent les premiers anthropoïdes du parc. L'installation, qui a coûté approximativement cinq millions d'euros, se compose d'un bâtiment principal doté de deux vastes enclos en façade, le tout totalisant 875 m².
Les deux enclos extérieurs ont été aménagés avec de nombreuses structures en bois et cordages ; quelques arbres ont également été conservés. Initialement prévus pour être des îles, les deux enclos ont finalement été entourés de palissades de bois, elles-mêmes percées de plusieurs baies vitrées. La palissade centrale, qui sépare les deux enclos, pourrait à terme être retirée, en fonction de l'évolution du groupe, pour créer une seule grande entité. Pour le moment, les orangs-outans occupent l'enclos de droite en compagnie de loutres à griffes courtes (Amblonyx cinereus), tandis qu'une famille de siamangs (Hylobates syndactylus) vit dans celui de gauche. Les enclos se terminent par des points d'eau que surplombe un ponton de bois ; un nouveau point de restauration a d'ailleurs été créé à cet endroit du parc.
En longeant l'enclos des orangs-outans par la droite, le visiteur se rapproche peu à peu du bâtiment. Une véritable atmosphère tropicale y a été créée, essentiellement par la végétation, le bois et des objets culturels. Juste à droite après l'entrée se trouve une petite volière où sont présentés des diamants de Kittlitz (Erythrura trichroa), des nicobars à camail (Caloenas nicobarica), des étourneaux de Rothschild (Leucopsar rothschildi) et des roulrouls couronnés (Rollulus roulroul). En face se situe l'enclos intérieur principal des orangs-outans, qui y vivent d'ailleurs en cohabitation avec les loutres ; cet enclos est visible au niveau du sol à travers de larges baies vitrées et au niveau supérieur à partir d'une passerelle. Le second enclos intérieur se trouve également au niveau supérieur, à gauche.
Les trois orangs-outans, un mâle et deux femelles, actuellement présentés à Amnéville ont été accueillis fin mars 2007 et ont été rapidement mis en contact. Julitta, née le 29 avril 1975 au Zoo de Bristol (Royaume-Uni), est arrivée du Zoo de Jersey (Royaume-Uni) en compagnie de sa fille Putri, née sur place le 16 mai 2005. Elles ont été rejointes par une jeune mâle, Ludi, né le 6 octobre 1997 au Tierpark Hellabrunn de Munich (Allemagne). Les loutres, quant à elles, sont présentes à Amnéville depuis 1998 et ont simplement été déplacées depuis leur ancien enclos. La famille de siamangs est composée de quatre individus originaires de La Vallée des Singes (France) et arrivés à la fin de l'année 2005. Ils disposent d'un bâtiment particulier, accolé à celui des orangs-outans et visible à travers deux baies vitrées. Ils sont pour le moment présentés seuls dans l'enclos voisin, mais devraient être mis à terme en cohabitation avec les anthropoïdes dans les installations extérieures.
En revenant vers le coeur du parc, le visiteur trouve sur la droite une île où vit une famille de gibbons à mains blanches (Hylobates lar). Un groupe d'une trentaine de macaques rhésus (Macaca mulatta) est présenté en face dans un enclos récréant un temple asiatique.
Des pélicans frisés (Pelecanus crispus) vivent aux abords de l'île des gibbons tandis que des lamas (Lama glama), des émeus (Dromaius novaehollandiae) et des ânes domestiques (Equus asinus) occupent un grand enclos. Des poneys (Equus caballus) sont présentés dans un enclos de l'autre côte de l'allée et des mouflons à manchettes (Ammotragus lervia) vivent sur les flancs d'un rocher leur offrant des possibilités d'escalade. Les barrières délimitant ces trois derniers enclos ont été rénovées en 2003. Ils s'intègrent à présent mieux dans le cadre de la forêt environnante.
Des makis cattas (Lemur catta), qui se reproduisent d'ailleurs régulièrement, sont présentés sur une île aménagée avec diverses structures en bois. Cette installation est relativement récente. La maison intérieure des makis est également visible grâce à de grandes baies vitrées.
Un point de vision permet d'avoir une vue d'ensemble sur le nouvel enclos des bisons américains et d'approcher ces animaux de près.
Au début de l'année 2003, le couple de petits pandas (Ailurus fulgens fulgens) a été déplacé dans un nouvel enclos. Ce dernier est beaucoup plus grand que le précédent et son aménagement est très réussi. La végétation est luxuriante, de petites cabanes en bois sont reliées par des chemins de planchettes en bois. Il est intéressant de savoir que la quasi-totalité de la végétation présente dans leur enclos est originaire des régions où ils vivent dans la nature.
L'enclos des mouflons de Corse (Ovis orientalis musimon) et des daims communs (Dama dama) se trouve un peu plus loin sur la droite.
Des manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) sont installés dans un complexe ouvert au public en 1998. Il est intéressant d'observer ces animaux évoluer sous l'eau. Des animations pédagogiques ont lieu durant la belle saison. Le second bassin, initialement conçu pour accueillir des loutres asiatiques, est aujourd'hui utilisé pour héberger des tortues de Floride depuis le transfert, début 2007, des loutres vers la nouvelle installation des orangs-outans. Il est également prévu d'y acclimater prochainement l'impressionnante tortue alligator, présentée jusque là dans le vivarium.
A la sortie de ce complexe, le visiteur se retrouve face à l'ancien enclos des petits pandas qui a été complètement réaménagé pour accueillir un couple d'aras hyacinthe (Anodorhynchus hyacinthinus).
Un amphithéâtre extérieur est installé au coeur d'une intense plantation de bambous. Des spectacles de perroquets s'y déroulent durant la belle saison. La zone de spectacle a été complètement restructurée pour la saison 2005, offrant maintenant aux perroquets des perchoirs couverts et de multiples possibilités de jeux.
Des chiens de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus) et des ratons laveurs (Procyon lotor) vivent dans de petits enclos aménagés à leur guise.
La nouveauté principale de l'année 2002 fut l'Amazone Jungle. Cette installation regroupe des espèces originaires d'Amérique du Sud.
Un couple de loups à crinière (Chrysocyon brachyurus) est présenté dans un vaste enclos avec une végétation variée.
Un groupe de saimiris à tête noire (Saimiri boliviensis) vit dans un petit bâtiment vitré. Un enclos de petit taille se trouve à sa droite tandis qu'une île lui est reliée par un tuyau.
Le visiteur peut ensuite entrer dans la volière où vivent des grandes aigrettes (Egretta alba), des ibis rouges (Eudocimus ruber), des ibis de Ridgway (Plegadis ridgwayi) et des spatules roses (Ajaia ajaja). La maison des jaguars (Panthera onca), qui est vitrée, est situé au sein même de la volière.
A la sortie de la volière, l'enclos extérieur du couple de jaguars, un noir et un tacheté, se trouve à droite. Ce dernier est de grande taille et est composé d'un petit bassin, d'une structure en bois et de multiples végétaux.
Un groupe de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) est présent au bord du point d'eau où est située l'île des saimiris. Une tour de style inca domine le plan d'eau et une haute chute d'eau jaillit de son toit.
Deux maras (Dolichotis patagonum) et trois tapirs terrestres (Tapirus terrestris) cohabitent dans un bel enclos. Le bâtiment intérieur est composé de trois vastes boxes ; un petit bassin intérieur a été récemment ajouté à la construction. Le couple de tapirs du Zoo d'Amnéville est composé de Bernard et de Rosa. Une jeune femelle, nommée Madhia, a vu le jour le 2 novembre 2003, il s'agissait de la première naissance de cette espèce à Amnéville. Le 8 janvier 2005, un second tapir terrestre, une petite femelle également, est né et a été nommé Caoba. Madhia a rejoint le nouveau GaiaPark Kerkrade Zoo (Pays-Bas) en février 2005. Puis, après le départ de Caoba pour le Zoo de Poznan (Pologne), une troisième naissance de tapir terrestre a eu lieu le 6 juin 2006 ; cette fois, il s'agissait d'un petit mâle et il a été nommé Tinaco.
A droite de la maison des tapirs se trouvent une volière et un enclos intérieur où est présentée une famille de sakis à tête pâle (Pithecia pithecia) et, depuis 2006, une famille d'agoutis dorés (Dasyprocta leporina). Les premiers se reproduisent avec beaucoup de succès depuis 2002, les seconds depuis 2006.
Des iguanes verts (Iguana iguana), des tortues charbonnières (Geochelone carbonaria) et des anolis (Anolis equestris) vivent dans un décor recréant l'intérieur d'une cabane mexicaine : lit, table, chaises, buffet, étagères...
Une autre partie de l'American Forest est visible à la sortie de l'Amazone Jungle. Un couple de loutres du Canada (Lontra canadensis) est présenté dans un enclos de 76 m² où coule un ruisseau qui se jette dans un bassin avec vision sous-marine. Ces deux animaux, nés en 2003, proviennent du Parc Animalier d'Eekholt (Allemagne) ; ils sont de parents différents.
Un couple de porcs-épics d'Amérique (Erethizon dorsatum), espèce unique en France et très peu représentée en captivité en Europe, est arrivé en 2005 et a été présenté un peu plus loin, dans un enclos de 65 m². Un jeune porc-épic mâle a vu le jour dès mai 2004 et a été suivi d'une seconde naissance en mai 2005, il s'agissait alors d'une femelle. Malheureusement, suite à plusieurs transferts et décès, le Zoo d'Amnéville ne présente aujourd'hui plus qu'un seul mâle.
Une petite place est limitée par un tipi et des totems sculptés que l'on retrouve d'ailleurs à plusieurs endroits de l'American Forest. D'autres points de visions de l'enclos des loups arctiques se trouvent également à cet endroit.
Le complexe des ours polaires (Ursus maritimus) a été inauguré en 1999. Il est composé de deux enclos. L'enclos principal est de grande taille. Il possède un bassin de 800 000 litres d'eau avec 26 m de vision sous-marine et 200 m² de baies vitrées.
Deux mâles cohabitent pacifiquement dans l'enclos. Tromso, âgé d'une quinzaine d'années, mesurant 2,70 mètres debout et pesant environ 400 kilogrammes, est surtout intéressé par les jouets en plastique proposés par les soigneurs. Olaf, âgé lui aussi d'une quinzaine d'années, mesurant 2,80 mètres debout et pesant environ 400 kilogrammes, est au contraire très attiré par la nourriture. Ces individus proviennent, tous deux, d'un cirque germanique installé à Berlin (Allemagne) et sont arrivés à Amnéville le 7 septembre 1999.
L'enclos secondaire, qui est plus petit, héberge Youri. Né au Zoo de Karlsruhe (Allemagne) le 1er décembre 1984, il fut transféré au Zoo de Berlin (Allemagne) en octobre 1985, son géniteur étant originaire de cet établissement. Après avoir longtemps vécu seul, il fut accueilli à Amnéville le 29 mars 1999 pour former un couple avec une femelle importée en 1974 au Zoo de Barcelone (Espagne) et arrivée à la même date que Youri en France. Les premiers contacts entre les deux animaux ne se passèrent pas comme escompté et on se rendit rapidement compte que Youri ne supporterait pas la présence de congénères. Ice, la femelle, succomba subitement en juin 1999.
Youri, imposant ours blanc mâle, vit donc seul dans son enclos. Il mesure environ 3,20 mètres debout et pèse 650 kilogrammes, ce qui fait de lui un individu de très grande taille pour son espèce.
Une animation a également lieu devant ce complexe. Les dangers de la fonte des glaces sont expliqués et l'animatrice essaye de sensibiliser le public à la protection de la nature.
L'installation des hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius) a été ouverte en 1996. Le bâtiment est composé de deux boxes dont un vitré ; à l'extérieur, le public est tout proche des animaux et peut les observer évoluer dans leur bassin. Kinchassa et Mara forment le couple du Zoo d'Amnéville. Ils se sont reproduits avec succès dès 1998 et le premier rejeton fut nommé Massai. En 2000, le nouveau-né fut appelé Tsavo. Le troisième, Congo, né le 14 juillet 2002, a été transféré au Safari de Peaugres (France) en octobre 2003. Le dernier-né, un petit mâle qui a été nommé Durban, a vu le jour le 26 juillet 2005.
La zone africaine se trouve dans une partie du Zoo d'Amnéville d'acquisition récente. Un pont enjambe un sentier communal et permet d'y accéder. L'installation des éléphants d'Afrique (Loxodonta africana) fut la nouveauté principale de l'année 2000. Deux grands enclos extérieurs sont aménagés avec des rochers et un bassin avec cascade.
Le groupe d'éléphants est composé de trois individus, un jeune mâle et deux vieilles femelles. Wenda, importée au Zoo de Lisbonne (Portugal) en 1981, est arrivée à Amnéville le 3 avril 2000 ; son année de naissance a été estimée à 1969 et elle appartient à la sous-espèce Loxodonta africana africana. Un an et demi plus tard, le 5 novembre 2001, deux autres animaux rejoignirent Amnéville en provenance du Zoo de Tel Aviv (Israël) : Nico, jeune mâle né le 3 juin 1997 en Israël, et Katarina, femelle née en 1969 et importée à Tel Aviv en 1973. Ces deux derniers appartiennent à la sous-espèce Loxodonta africana knochenhaueri.
Shorty, né en Namibie en 1984, d'où son appartenance à la sous-espèce Loxodonta africana africana, fut le premier éléphant à occuper l'installation. Arrivé à Amnéville le 26 mars 2000 en provenance du Zoo de Lisbonne (Portugal), où il vivait depuis novembre 1986, il se révéla rapidement un magnifique mâle adulte. Après l'arrivée de Nico et Katarina, il fut séparé du groupe. Quelques années plus tard, le Zoo d'Amnéville, possédant deux éléphants mâles et face à la croissance de Nico, chercha à placer Shorty. Celui-ci fut finalement transféré au Safari de Peaugres (France) le 27 septembre 2006.
Depuis, Nico continue à grandir et promet de devenir également un superbe mâle. L'équipe du parc souhaite trouver une ou plusieurs jeunes femelles pour pouvoir envisager la reproduction de cette espèce.
Des diks-diks de Kirk (Madoqua kirkii) sont présentés dans deux enclos au bout de l'installation. En remontant le sentier à gauche en direction du bâtiment des éléphants, le visiteur longe deux enclos et une maison vitrée où vivent un important groupe de tortues rayonnées (Astrochelys radiata), des tortues léopards (Geochelone pardalis), des tortues sillonnées (Geochelone sulcata) et de rares tortues araignées (Pyxis arachnoïdes). Le Zoo d'Amnéville possède une des plus importantes populations ex situ de tortues rayonnées au monde. L'enclos des suricates (Suricata suricatta) se trouve juste à l'avant de la maison des éléphants.
Le bâtiment des éléphants est divisé en deux parties séparées par la zone réservée aux visiteurs. A gauche se trouvent les quatre boxes pour les éléphants africains. Le sol est uniforme et permet un nettoyage rapide et efficace. A droite, après l'enclos intérieur des suricates, différentes petites espèces africaines sont présentées derrière des baies vitrées : un couple de fennecs (Vulpes zerda), des varans des savanes (Varanus exanthematicus) et un important groupe de damans des rochers (Procavia capensis), uniques représentants de leur espèce en France qui se reproduisent avec succès depuis plusieurs années, cohabitant avec un couple de calaos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus). Une volière extérieure a été adjointe au bâtiment durant l'hiver 2004-2005 et offre à ces deux dernières espèces un espace rocheux d'évolution à l'air libre.
La plaine africaine du Zoo d'Amnéville est installée sur une superficie d'environ deux hectares. Son ouverture date de 2001.
L'installation africaine est composée de nombreux massifs rocheux et végétalisés. Sa superficie initiale était très importante et offrait véritablement une atmosphère africaine, avec entre autres une vieille Land-Rover et de nombreux recoins. Dans le but d'accueillir un groupe de rhinocéros blancs qui ne cohabiterait que partiellement avec les autres espèces, la surface de la savane a été réduite d'environ un tiers. Une partie du décor a été complètement remodelée et l'accès au bassin a été fermé pour des raisons de sécurité des animaux.
Différentes espèces cohabitent dans la plaine africaine. Il s'agit de quatre girafes mâles (Giraffa camelopardalis), quatre zèbres de plaine femelles (Equus quagga), une dizaine de cobes de Kafue (Kobus leche kafuensis), quatre autruches (Struthio camelus), un mâle et trois femelles, quelques grues couronnées (Balearica pavonina) et des pintades de Numidie (Numida meleagris).
La dernière girafe, jeune animal né au Zoo d'Emmen (Pays-Bas), est arrivée le 18 mai 2004 tandis que les gnous bleus, suite à des problèmes de cohabitation avec les autres espèces, sont partis au Monde Sauvage (Belgique). La présentation de springboks a également été stoppée récemment.
La maison des girafes est située au-dessus du bâtiment des éléphants et à une extrémité de la plaine africaine. Les boxes des girafes sont au nombre de deux, un principal et un secondaire. Les autres boxes pour les autres herbivores ne sont pas visibles du public. Comme dans la maison des éléphants, quelques petites espèces africaines sont présentées de l'autre côté du passage des visiteurs. Un couple de galagos moholi (Galago moholi), uniques en France et très peu courants en captivité, est accompagné de deux jeunes, nés à Amnéville au début du mois de février 2004. Ils sont présentés ici dans un enclos à luminosité inversée, en cohabitation avec un lièvre sauteur (Pedetes capensis), espèce très peu courante en captivité. Des varans du Nil (Varanus niloticus) occupent un vaste terrarium voisin. Le groupe de mandrills (Mandrillus sphinx) possède une cage intérieure dans la maison des girafes. Leur enclos est situé juste à la sortie de ce bâtiment. Différentes structures en bois offrent des possibilités d'escalade aux primates.
Des servals (Leptailurus serval) sont présentés un peu plus loin sur la gauche. Un autre événement de l'année 2002 fut l'arrivée d'une hyène rayée mâle (Hyaena hyaena), rejointe en décembre 2004 par une femelle en provenance d'Arabie Saoudite. Leur cohabitation n'étant finalement pas possible, la femelle fut transférée en 2006 au Friguia Parc (Tunisie). Il est également prévu de trouver rapidement un nouveau lieu de vie pour le mâle et ainsi d'arrêter la présentation de cette espèce à Amnéville. Une nouvelle espèce de petit félin africain ou le couple de lycaons né en 2000 seraient alors présentés à cet endroit.
Une buvette est installée au coeur de la plaine africaine et permet de s'imprégner de l'ambiance du biotope africain tout en prenant son repas. A l'arrière de la buvette a été récemment aménagée une volière, adjointe d'un bâtiment vitré, pour un couple de calaos terrestres du Sud (Bucorvus leadbeateri).
La nouveauté de l'année 2003 du Zoo d'Amnéville fut l'arrivée d'un groupe de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum). Cette espèce est assez rare en captivité, une douzaine de parcs la présentent en France. Mais la réussite de l'élevage est quant à lui véritablement plus difficile, on peut donc espérer que le Zoo d'Amnéville participera à l'augmentation de la population de rhinocéros blancs captifs dans le futur.
La nouvelle installation est composée de deux maisons et de deux enclos sur une superficie de 1,7 hectares. L'enclos principal se trouve sur l'ancienne surface de la plaine africaine et est relié à celle-ci par d'étroits passages entre des troncs d'arbres permettant uniquement le passage des cobes. Le relief de cet enclos est pentu.
Le deuxième enclos est plus petit et a été aménagé sur une superficie différente, de l'autre côté du sentier pour visiteurs. Le passage entre les deux installations pour les rhinocéros se fait sous un petit pont. Le bâtiment, qui borde cet enclos, n'est pas ouvert au public.
La maison principale des rhinocéros, située en contrebas de la plaine africaine, est ouverte au public et est composée de trois boxes pour cette espèce et de plusieurs petits enclos pour d'autres espèces africaines.
Deux chats des sables femelles (Felis margarita) possèdent un petit enclos extérieur ainsi qu'un enclos intérieur, redécoré récemment. Des grands geckos diurnes (Phelsuma madagascariensis), des boas terrestres de Madagascar (Acrantophis madagascariensis) et des boas arboricoles de Madagascar (Sanzinia madagascariensis) cohabitent dans un vaste terrarium aménagé avec une superbe végétation. Le troisième enclos intérieur est occupé par des lézards fouettes queues (Uromastyx acanthinurus), des tortues du Maroc (Testudo graeca graeca), des veuves du paradis mâle (Vidua paradisaea) et un caméléon commun (Chameleo chameleo).
Le premier rhinocéros blanc accueilli à Amnéville fut un mâle adulte nommé Micky. Né en 1969 dans le KwaZulu-Natal, province d'Afrique du Sud, cet animal fut importé, en compagnie de deux jeunes femelles, au Zoo de Colchester (Royaume-Uni) en 1971. Il vécut ensuite au Zoo de Blackpool (Royaume-Uni) entre août 1972 et février 1992 puis fut transféré à Paignton (Royaume-Uni) avant de rejoindre la France le 15 janvier 2003.
Peu de temps plus tard, le 26 mars 2003, Zoulou, un second mâle adulte, rejoignit le Zoo d'Amnéville. Né en 1968, il avait, quant à lui, fait partie d'une vaste opération d'importation de rhinocéros pour le Whipsnade Wild Animal Park (Royaume-Uni) en août 1970 ; à cette époque, vingt rhinocéros blancs, sept mâles et treize femelles, avaient quitté l'Afrique du Sud pour rejoindre l'Angleterre. En juin 1975, Zoulou fut transféré au Zoo de Glasgow (Royaume-Uni) où il y vécut jusqu'à son départ pour la France.
Pour constituer un futur groupe reproducteur de rhinocéros, le Zoo d'Amnéville se tourna ensuite directement vers l'Afrique du Sud d'où arrivèrent le 18 juin 2003 deux jeunes femelles, Tswaane et Manzi, nées en 2000 dans une ferme d'élevage située près de Johannesburg (Afrique du Sud).
Les mâles furent mis progressivement en contact avec les deux jeunes femelles puis présentés en alternance avec elles dans l'enclos principal. Malheureusement, tandis que les femelles prenaient peu à peu de l'âge et se rapprochaient de leur maturité sexuelle, les mâles continuaient à vieillir. Zoulou dut être euthanasié à la fin de l'année 2005 alors que son état de santé se dégradait de jour en jour.
Aujourd'hui, Micky, Manzi et Tswaane occupent toute l'installation et vivent en bonne compagnie. Pour relancer les espoirs de reproduction, l'équipe du Zoo d'Amnéville envisage d'accueillir prochainement un nouveau mâle rhinocéros âgé d'une trentaine d'année.
A côté de l'installation des rhinocéros a été bâtie la baie des lions de mer, vaste nouveauté 2005 du Zoo d'Amnéville, qui totalise plus de 2 000 000 litres d'eau. En pénétrant dans cette zone, inaugurée le 9 avril 2005, le visiteur laisse sur sa gauche les gradins pour contourner l'installation par l'arrière. Il découvre ainsi le bassin secondaire, utilisé pour le repos ou l'isolement de certains animaux. Juste après se trouve le bâtiment qui contient trois bassins intérieurs d'eau de mer et plusieurs boxes d'isolement. Il est organisé sur deux niveaux totalisant 600 m².
En poursuivant sur le même sentier, le visiteur trouve sur sa gauche le bassin principal, immense cuvette de 1 500 000 litres sur 600 m². Plusieurs îlots rocheux agrémentent le bassin tandis qu'une plage est prolongée par un panorama rocheux qui sépare les deux bassins extérieurs. Les gradins, d'une capacité de 2000 places assises, entourent 45 mètres linéaires de vision sous-marine.
Ce nouvel espace aquatique, unique en Europe, fait appel à un système de filtration et de traitement de l'eau à la pointe de la technologie. L'eau est stérilisée par un système polyvalent utilisant alternativement le chlore et l'ozone. Les animaux sont ainsi épargnés du contact avec le chlore, molécule nocive, et un décor naturel sous-marin d'algues peut prospérer du fait de l'utilisation du chlore limitée aux périodes nocturnes.
Un groupe constitué de trois otaries à crinière (Otaria byronia) et sept lions de mers de Californie (Zalophus californianus) évolue dans ce complexe depuis le début de l'année 2005. Watson, Syria et Maya, un mâle et deux femelles, représentent l'espèce originaire de Patagonie tandis que Magellan, Gipsy, Tossy, Sunny, Lola et Luna, deux mâles et quatre femelles, appartiennent à la seconde espèce. Une otarie de Californie a vu le jour le 25 juin 2006, événement surprenant au vu du jeune âge des parents et de leur acclimatation récente. Fille de Magellan et Sunny, elle a été nommée June.
Un spectacle pédagogique est proposé aux visiteurs plusieurs fois par jour. Il a lieu dans le plus grand des deux bassins, face aux gradins. Deux années ont été nécessaires pour la mise en place du dressage des otaries, arrivées de divers zoos européens dès 2003. Le résultat dépasse aujourd'hui toutes les attentes, le succès étant au rendez-vous et l'aspect pédagogique et éducatif de la présentation étant très développé.
L'ancien plan d'eau de la plaine africaine se trouve à la sortie du bâtiment des rhinocéros, à gauche du sentier, et abrite des pélicans gris (Pelecanus rufescens), des ibis sacrés (Threskiornis aethiopica), des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus) et des ouettes d'Égypte (Alopochen aegyptiacus). Le visiteur peut ensuite retourner dans la première partie du parc en empruntant à nouveau le pont.
Trois jeunes guépards mâles (Acinonyx jubatus) sont présentées dans une installation que surplombe le sentier. Plusieurs petits cabanons en bois ont été installés au sein de l'enclos. Le bâtiment des guépards est visible grâce à une baie vitrée.
Dans l'enclos voisin, séparé des visiteurs par un discret fossé sec, vit un couple d'hyènes tachetées (Crocuta crocuta). Les deux femelles, arrivées d'Afrique du Sud à Amnéville en 1995, ont été rejointes en octobre 2004 par un mâle en provenance du Zoo de Leipzig (Allemagne). Une des deux femelles est malheureusement décédée en 2006.
Le Zoo d'Amnéville présente deux sous-espèces de tigres : un couple de tigres de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) et un couple de tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica). Un jeune tigre de Sibérie femelle a vu le jour le 5 mai 2004 et a été nommé Toundra. Ses parents, très âgés, sont morts en 2005 et en 2006. En juin 2006, un mâle nommé Alexeï, âgé d'une douzaine d'années et originaire du Zoo de La Palmyre (France), a rejoint Toundra à Amnéville. Deux jeunes tigres de Sibérie sont nés le 16 avril 2007, en plein d'après-midi dans l'enclos extérieur devant les visiteurs étonnés. De façon surprenante, le père Alexeï s'en occupe tout aussi bien que leur mère Toundra. Les animaux se cachent souvent dans la végétation dense et ombragée de leurs enclos et il faut être attentif pour pouvoir les observer.
Un groupe de magots (Macaca sylvanus) vit dans un enclos intégré à l'installation des tigres. Celui-ci était à l'origine prévu pour les fauves mais a longtemps été occupé par des mandrills.
Juste en face des tigres, de l'autre côté du sentier, des panthères des neiges (Uncia uncia) étaient présentées dans un petit enclos depuis le début des années 1990. Un des travaux importants pour la saison 2006 fut la rénovation complète de cette structure. Les deux enclos, un pour les panthères, et le second à l'origine pour des servals mais lieu de vie de chats viverrins (Prionailurus viverrinus) depuis 2001, furent agrandis généreusement, transformés en volière, plantés et aménagés de nombreux rochers et structures en bois. Plusieurs points de vision vitrés permettent aujourd'hui aux visiteurs d'observer ces félins originaires d'Asie sous différents angles.
Le jeune couple de panthères des neiges est constitué d'une femelle née au Zoo de Bâle (Suisse) et arrivée en 2004 et d'un mâle né au parc des Félins d'Auneau (France) en juin 2003 et arrivé à Amnéville en février 2006. Le chat viverrin mâle devrait être prochainement rejoint par une femelle pour former un nouveau couple.
Une petite volière, située un peu plus loin, abrite des faisans de Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae), des aras nobles (Ara nobilis), des amazones à front bleu (Amazona aestiva), des conures de Patagonie (Cyanoliseus patagonus), des conures de Wagler (Aratinga wagleri) et des caïques à tête noire (Pionites melanocephala). Un miroir a été installé au bord du bassin des flamants nains (Phoeniconaias minor) pour tenter de promouvoir la reproduction de ces oiseaux qui vivent en groupe. Le miroir leur donne un effet de nombre et dans un groupe plutôt restreint à l'origine, la reproduction devient possible.
Un couple d'ours bruns (Ursus arctos) vit dans un enclos composé d'un décor artificiel. Ils sont séparés du public par un fossé rempli d'eau où ils peuvent également se baigner. Cette espèce est présente au Zoo d'Amnéville depuis l'inauguration. A cette époque, plus précisément le 27 mai 1986, un couple et leur tout jeune rejeton avaient été accueillis en provenance de l'Espace Zoologique de St-Martin la plaine (France). Le mâle et la femelle étaient nés captifs au début des années 1970 ; ils avaient donnés naissance à une jeune femelle le 9 janvier 1986 qui les accompagna à Amnéville. En Moselle, une première portée fut enregistrée en janvier 1990 ; il s'agissait alors de deux femelles qui furent finalement transférées au Zoo de La Flèche (France) en mai 1997. Mais, entre temps, deux portées virent le jour, un mâle et une femelle en décembre 1993, et cinq oursons, deux mâles et trois femelles, en janvier 1995. Ces sept ours furent transférés aux Jacana Wildlife Studios (France) au cours de leurs premières semaines de vie.
En juin 1997, la femelle adulte arrivée de Saint-Martin la Plaine en 1986 décéda malheureusement ; le mâle resta donc seul avec sa fille née en janvier 1986. Ils se reproduisirent et engendrèrent une nouvelle portée de trois oursons en janvier 1998. De ces trois animaux, deux femelles rejoignirent un nouvel enclos au Parc Animalier de Sainte-Croix (France) en avril 1999. Le mâle adulte décéda en septembre 1999. Le troisième ourson, un mâle, aujourd'hui adulte, vit actuellement seul aux côtés de sa mère.
Des ouistitis à toupet blancs (Callithrix jacchus) vivent dans une volière située en face de l'enclos des ours. Leurs installations intérieures sont aménagées dans un monticule rocheux et le visiteur peut y accéder par un petit tunnel.
La salle audiovisuelle, construite au début des années 1990, a été transformée en 2006 en véritable salle pédagogique avec divers panneaux, jeux et structures interactives pour initier le visiteur à l'importance de la conservation de la biodiversité mondiale.
Le visiteur découvre encore dans cette dernière partie du parc deux petits enclos où sont présentés des aras et un groupe d'une quinzaine de macaques crabiers (Macaca fascicularis) dans un enclos de type volière. Un couple d'aras militaires (Ara militaris) est présenté depuis 2006 sur une petite île en face de la vaste boutique que doit traverser le visiteur afin d'atteindre la sortie.
Quelques lapins géants (Oryctolagus cuniculus) sont encore visibles dans un petit enclos situé juste après la sortie sur la droite.
En conclusion, le Zoo d'Amnéville est un espace zoologique français ayant acquis ces dernières années une importance internationale. Son évolution a été fulgurante depuis le milieu des années 1990 et les nouveautés annuelles sont toujours aussi grandioses. Les nombreux aspects du rôle des zoos modernes sont développés de diverses façons : animations pédagogiques, reproduction ex situ, conservation in situ...