Le Parc Animalier de Sainte-Croix s'est donné pour but de montrer aux adultes et aux enfants les principaux mammifères et oiseaux d'Europe dans leur milieu naturel. Il présente aussi une ferme avec des animaux domestiques dont certains sont en voie de disparition.
Deux possibilités de visite sont proposées aux visiteurs par l'intermédiaire de deux sentiers différents. Le premier, nommé sentier vert, permet d'approcher la faune importée, les bisons, les loups d'Europe et "le Peuple Invisible de nos Forêts". Le second, nommé sentier bleu, est, quant à lui, consacré aux animaux du Grand Nord, à "la Vallée des Ours", au "Monde des Étangs" et à "la Place de Brame".
Un grand tableau noir, installé à l'entrée, indique les horaires des animations de la journée. Il s'agit, en particulier, de présentations d'animaux. Certaines de ces présentations sont ponctuelles et donc non prévisibles et d'autres sont quotidiennes. Des guides, qui se déplacent dans le parc, répondent également aux questions des visiteurs et présentent les espèces visibles à Rhodes.
Un festival est organisé chaque été depuis 2000. Il se nomme "l'été des enfants, histoires d'animaux" et consiste en une pléiade d'animations originales (contes, marionnettes, courtes pièces de théâtre...). Ces animations ont lieu trois à quatre fois par jour à différents endroits du parc.
"Bubo le hibou, le grand conseil des animaux" a été mis en place en avril 2002. Spectacle dédié à la nature en Moselle, il est présenté tous les jours dans un amphithéâtre de 200 places et 400 m² de décors, réalisés dans la grande tradition des toiles peintes du XIXe siècle. Bubo fait découvrir près de 60 espèces d'animaux et de plantes au travers de légendes, d'automates, d'effets spéciaux, de rencontres surprenantes et de chansons. Les horaires de présentations sont précisés à l'entrée. La durée du spectacle est de 19 minutes.
Des visites commentées en petit train sont proposées. Leur durée est d'une heure. Une réservation est nécessaire et doit être faite à l'accueil du parc.
Suivant le rythme des saisons, le Parc Animalier de Sainte-Croix propose également des animations centrées sur l'événement du moment tel que les premiers pas des louveteaux au printemps, le brame du cerf au début de l'automne, les animaux étranges d'Halloween...
Le bâtiment d'accueil du Parc Animalier de Sainte-Croix, construit en l'an 2000, avait marqué l'évolution de l'établissement et offrait aux visiteurs et employés un superbe pavillon polyvalent. En complément des caisses, d'une boutique, des locaux administratifs et de sanitaires, le lieu abritait également une présentation intitulée "la Maison des Sales Bestioles". Il s'agissait de la reconstitution d'un environnement humain composé d'un jardin, d'une cuisine et d'un laboratoire où vivaient de nombreuses espèces qui côtoient la civilisation humaine : petits rongeurs, insectes divers, tortues de Floride, poissons...
Dans la nuit du 15 au 16 août 2005, un terrible incendie accidentel a détruit la totalité de ce complexe. Dans un regain d'efforts, d'ingéniosité et de volonté, toute l'équipe du parc a accueilli à nouveau le public à peine quelques heures après le drame. Une caisse temporaire a été aménagée non loin du restaurant tandis qu'un nouveau bâtiment d'accueil est déjà en projet.
En contrebas de l'ancien bâtiment d'accueil, le visiteur découvre une petite ferme lorraine. Organisée autour d'une cour centrale, délimitée par des boxes et quelques volières, cet espace est consacré à de nombreuses races domestiques peu courantes. Poneys Shetland, ânes domestiques, chèvres lorraines, porcs domestiques, porcs laineux, multiples volailles, paons, faisans, dindons et bien d'autres se partagent les lieux. Les boxes des animaux sont reliés à de petits enclos bétonnés qui entourent la cour. Deux séries de clapiers ont été ajoutées récemment.
La mini-ferme est prévue pour les enfants de deux à six ans. Il s'agit d'une présentation de petits animaux tels que lapins ou furets dans une installation à la taille des jeunes enfants. Il est demandé à ces derniers d'ôter leurs chaussures avant d'entrer dans l'enceinte de la mini-ferme.
Des vaches vosgiennes et des chevaux ardennais vivent dans deux grands enclos voisins. Un enclos de contact complète cette panoplie fermière ; il est proposé aux visiteurs d'approcher des chèvres naines du Sénégal et des moutons d'Ouessant.
Des furets (Mustela furo) sont présentés dans un enclos où a été reconstituée une cabane. Les fouines (Martes foina), quant à elle, vivent dans une reconstitution d'un grenier où se trouvent une vieille table, quelques chaises, des sacs, une échelle...
En prenant le sentier qui longe la rive droite du lac voisin, le visiteur approche de l'enclos des porcs-épics (Hystrix sp.). Ces derniers ont un enclos aménagé avec de nombreux rochers. Les ratons laveurs (Procyon lotor) vivent sur une île, les visiteurs empruntant une passerelle qui la surplombe.
Des chevaux de Przewalski (Equus przewalskii) cohabitent avec des moutons à quatre cornes (Ovis aries) et des daims communs (Dama dama) dans un grand enclos qui se situe en face de l'île des ratons laveurs.
Le sentier qui contourne le point d'eau central mène aux enclos des bisons. Le Parc Animalier de Rhodes présente les deux espèces de bisons : bison américain (Bison bison) et bison européen (Bison bonasus). Les différences entre ces deux animaux sont ainsi mises en évidence par la proximité de leurs enclos. Ces derniers sont constitués d'une vaste plaine herbeuse parsemée de quelques troncs, où les animaux peuvent se frotter, ainsi que de rochers.
Un petit bâtiment abrite quelques espèces de rapaces sur la rive du côté gauche du sentier. Deux volières extérieures sont occupées par des chouettes chevêches (Athene noctua) et des faucons crécerelles (Falco tinnunculus) tandis que des chouettes effraies (Tyto alba) sont présentées à l'intérieur, dans un décor recréant une grange. Les visiteurs sont séparés de ces derniers par une paroi de bois où ont été percés des orifices permettant l'observation des oiseaux.
Quelques aurochs (Bos primigenius), impressionnants bovidés des temps reculés, vivent à l'orée des bois. Un beau bâtiment fait de troncs d'arbres leur sert d'abri. L'aurochs est considéré comme l'ancêtre des races bovines actuelles. Il a orné les grottes des hommes préhistoriques et fut considéré comme animal sacré dans certaines civilisations. Au Moyen-Âge, il fut le gibier des rois. La chasse, mais surtout la déforestation, le firent finalement disparaître en 1627. Recréé au début du siècle dernier par croisement, l'aurochs reconstitué est aujourd'hui présenté dans quelques espaces zoologiques européens.
Le sentier qui se trouve à gauche de l'enclos des aurochs s'enfonce dans les bois et mène le visiteur à la découverte de "l'Espace Charlemagne". Cette zone du parc, centrée sur le loup, est composée de plusieurs éléments en lien avec ce thème et a été aménagée en 1999.
Le premier élément est une série de panneaux informatifs sur l'évolution des relations de l'homme et du loup depuis 813 jusqu'à une projection dans l'avenir en 2020. Des dates marquantes sont reprises et accompagnées d'un commentaire.
Le deuxième élément est une autre série de panneaux informatifs concernant les méthodes de chasse et de capture du loup. Cette série est accompagnée de modèles de taille réelle (piège au filet, piège à mâchoires, etc.).
Le troisième élément est une série de panneaux informatifs sur la biologie et le comportement du loup. Un aspect intéressant est la présence de bûches de masses différentes représentant l'évolution du poids du loup en fonction de son âge. Les visiteurs ont ainsi la possibilité de soupeser les bûches marquées d'un âge. Douze raisons de "détester le grand méchant loup" sont exposées sur un panneau et permettent d'avoir un œil critique sur les différents points de vue.
Enfin, l'élément central de "l'Espace Charlemagne" est la meute de loups gris européens (Canis lupus) du Parc Animalier de Rhodes. Elle est composée d'une dizaine d'individus. L'enclos de ces derniers englobe une superficie de près de 1,8 hectares et recrée un habitat naturalisé. Deux observatoires sont installés aux abords de l'installation. On peut noter que des louveteaux voient régulièrement le jour au sein de la meute de Rhodes.
"Le Peuple Invisible de nos Forêts" fut une des nouveautés 2003. Il s'agit de la présentation d'espèces discrètes des forêts européennes.
La première structure de cette installation est composée de trois volières aménagées avec des branchages, des jeunes arbres, un substrat naturel... Des grands tétras (Tetrao urogallus) et des gélinottes des bois (Bonasa bonasia), espèces peu courantes, occupent ces volières.
Les petites espèces, telles que salamandre, fourmi rousse ou sphinx du tilleul, sont représentées par des modèles agrandis accompagnés de bornes éducatives permettant d'en savoir plus sur la vie de ces animaux. Ils sont dispersés dans cette partie boisée du parc entre les différents enclos du "Peuple Invisible de nos Forêts".
Des écureuils roux (Sciurus vulgaris) vivent dans deux enclos installés autour de troncs d'arbres. Une troisième volière est occupée par des tourterelles des bois (Streptopelia turtur).
A un détour du sentier, le visiteur découvre entre les arbres une vaste volière où cohabitent différentes espèces : garrot à oeil d'or (Bucephala clangula), cigogne noire (Ciconia nigra), milan royal (Milvus milvus) et harle piette (Mergus albellus). Un cours d'eau traverse cette structure en son milieu.
Les martres (Martes martes) sont les derniers représentants du "Peuple Invisible de nos Forêts". Deux enclos similaires à ceux des écureuils, mais de plus grande taille leur offrent un abri. Plusieurs côtés de cette installation sont couverts d'un mur de bûches. Quelques ouvertures vitrées permettent une observation discrète et intéressante des animaux.
Ce sentier ramène le visiteur vers la ferme qui se trouve non loin de l'entrée. Un deuxième parcours, le sentier bleu, est maintenant proposé à la curiosité du public.
Une horde de sangliers (Sus scrofa) est logée dans un vaste enclos boueux, qui se trouve à l'arrière de la ferme.
En traversant un caillebotis, les visiteurs se retrouvent dans une zone où évoluent librement des cerfs élaphes (Cervus elaphus), des daims (Dama dama) et des mouflons de Corse (Ovis ammon musimon). L'observation de ces animaux est facilitée le long de "la Place de Brame", grande plaine herbeuse que le visiteur découvrira plus loin.
"L'Espace nordique", nouveauté de l'année 2001, se trouve à droite du sentier dans la même zone. La première structure de cet espace est composée de deux enclos. Le premier abrite des harfangs des neiges (Nyctea scandiaca) alors que le deuxième, de conception similaire, est occupé par des renards polaires (Alopex lagopus). Un groupe de rennes (Rangifer tarandus) vit dans le sous-bois voisin. Trois volières métalliques de forme sphérique abritent des chouettes : chouette de l'Oural (Strix uralensis), chouette lapone (Strix nebulosa) et chouette épervière (Surnia ulula). Une cabane de trappeur a été reconstituée dans cette même zone et permet aux visiteurs d'imaginer la vie menée par ces personnes dans le Grand Nord. Une meute constituée d'une douzaine de loups d'Alaska (Canis lupus tundrarum) complète cette présentation nordique. Un vaste enclos leur permet d'évoluer dans des conditions satisfaisantes. Les visiteurs sont séparés des animaux par un fossé ; un observatoire facilite l'observation. Les loups d'Alaska du Parc Animalier de Rhodes se sont reproduits pour la première fois en 2003. Une autre portée a vu le jour en mai 2005.
En face de l'enclos des loups d'Alaska se trouve l'installation des chats sauvages ou chats forestiers européens (Felis sylvestris). Elle est composée de deux enclos aménagés avec de nombreux éléments naturels tels que branches, végétation... La structure même de l'enclos est également intégrée au cadre forestier. Le Parc Animalier de Rhodes présente deux couples de chats sauvages accompagnés de jeunes nés au parc. L'enclos des renards roux (Vulpes vulpes) est situé sur le côté droit du sentier qui continue dans la forêt.
L'installation des lynx est particulièrement intéressante. Il s'agit de deux très vastes enclos naturalisés installés dans la forêt qui couvre une partie du Parc Animalier de Rhodes. L'espèce présentée est celle du lynx d'Europe (Felis lynx), dont quatre individus vivent au parc. Un observatoire permet d'observer discrètement les animaux grâce à des ouvertures créées dans la palissade de bois.
Des tableaux, installés devant l'enclos des lynx, représentent quelques membres de la famille des félidés. Le même concept a été utilisé dans "l'Espace Charlemagne" pour les canidés et devant l'installation des ours bruns pour les ursidés.
"La Vallée des Ours", aménagée en 1999, a été agrandie pour la saison 2005 et accueille depuis peu deux nouvelles espèces présentées à l'orée des bois. Des marmottes des Alpes (Marmota marmota) et des vautours fauves (Gyps fulvus) complètent ainsi cette présentation d'animaux montagnards. Plus de 1000 tonnes de rochers et de terre ont été utilisées pour créer les deux nouveaux enclos ; celui des vautours totalise une superficie de près de 2000 m² avec de nombreux rochers et une importante végétation. Une dizaine de vautours fauves sont arrivés fin mars 2005 en provenance de centres de réhabilitation espagnols.
En sortant de la zone boisée, un sentier mène le visiteur entre un lac, à gauche, et l'enclos des ours bruns, à droite. L'installation des ours bruns (Ursus arctos) a été érigée en 1999 pour un coût de 230 000 €. Son emplacement est celui de l'ancien enclos des loups européens, présentés à Rhodes depuis 1983. Les quatre ours bruns, arrivés en avril 1999, ont découvert un immense enclos naturalisé d'une superficie de deux hectares. Deux grands bassins, de hautes herbes, une zone boisée, des rochers et de nombreux autres éléments naturels recréent un environnement varié.
Les quatre ours bruns, qui vivent au Parc Animalier de Rhodes, sont nés en 1998 et sont arrivés en avril 1999. Un mâle et une femelle, frère et soeur, sont originaires de la Réserve d'Animaux Sauvages du Domaine des Grottes de Han (Belgique) ; les deux autres, deux femelles, sont arrivés en provenance du Zoo d'Amnéville (France). Ils se nomment Graoully, Groseille, Volga et Sophia. En raison du manque de place disponible pour les ursidés dans les espaces zoologiques, la reproduction n'est pas envisagée à Rhodes. Dans ce but, le mâle a subi une vasectomie.
A l'entrée de l'observatoire qui domine une partie du parc des ours, un panneau annonce : "Les ours adorent le miel, les confitures, les noix, les pommes... Si vous ne savez plus que faire de ces aliments, vous pouvez les apporter au parc. Ils feront la joie de nos quatre ours bruns !".
En se dirigeant vers la droite en sortant de l'observatoire des ours bruns, le visiteur perçoit la différence entre la zone forestière qu'il a quitté quelques temps auparavant et la zone découverte des étangs où il se trouve actuellement. Différentes espèces d'oiseaux typiques de ce milieu évoluent en liberté aux alentours.
"Le Monde des Étangs" est une zone du parc qui a été complètement restructurée en 2004. Plusieurs pièces d'eau, enclos et sentiers ont été aménagés.
Un peu plus loin, le visiteur est invité à emprunter un petit sentier qui s'avance à droite entre deux zones aquatiques. Des brumisateurs apportent une atmosphère toute particulière à ce lieu. A gauche se situe le bassin des pélicans agrémenté de plusieurs îles ; une dizaine de pélicans frisés (Pelecanus crispus) accompagnés de quelques grands cormorans (Phalacrocorax carbo) et d'autres espèces y évoluent. A droite se trouve un vaste étang où niche une colonie de grands cormorans sauvages. Doté d'un peu de chance, de patience et d'un sens de l'observation aiguisé, le visiteur pourra sûrement observer d'autres espèces sauvages, cette zone se trouvant directement sur un couloir migratoire et constituant une halte rêvée pour une multitude d'oiseaux de passage. Une cabane d'observation, aménagée avec beaucoup de pédagogie, offre un intéressant affût.
En remontant vers le sentier principal d'où il vient, le visiteur trouve à sa droite l'enclos des boeufs Highland (Bos taurus).
En face se situe un second étang, lieu de vie de cygnes tuberculés (Cygnus olor), canards colverts (Anas platyrhynchos), pygargues à queue blanche (Haliaeetus albicilla), foulques macroules (Fulica atra), tadornes de Belon (Tadorna tadorna)... Une volière de forme sphérique, aménagée sur la berge, abrite différentes espèces de petits et grands échassiers typiques de ce milieu : cigogne blanche (Ciconia ciconia), spatule blanche (Platalea leucorodia), ibis falcinelle (Plegadis falcinellus), héron cendré (Ardea cinerea), héron bihoreau (Nycticorax nycticorax) et héron garde-boeufs (Bubulcus ibis). Plusieurs nids de cigognes sont installés sur de hauts mâts dans les alentours.
Une vieille étable a été transformée en buvette nommée "Bistrot du Pêcheur". Une aire de jeux singulière, faisant appel à des matériaux naturels, tels que le bois et l'eau, voisine avec la terrasse tandis qu'une vaste installation constituée de deux plans d'eau a été aménagée pour des castors d'Europe (Castor fiber). Une importante végétation a pris peu à peu possession des lieux et camoufle la délimitation de l'enclos. Une hutte, dans laquelle le visiteur pénètre, a été adjointe et permet d'observer les animaux dans leur logis intérieur par l'intermédiaire d'un écran télévisé relié à une caméra infrarouge.
En revenant sur ses pas vers l'enclos des ours puis en le dépassant, le visiteur trouve à sa droite un groupe de tarpans (Equus caballus gmelini). Un nouvel espace, consacré à la présentation de tortues aquatiques, a été ajouté au "Monde des Étangs" en 2005. Une passerelle en bois surplombe deux enclos avec vastes plans d'eau. Le premier est un bassin de reproduction pour cistudes d'Europe (Emys orbicularis) tandis que le second permet la récupération de tortues de Floride (Trachemys scripta). Plusieurs panneaux pédagogiques complètent l'installation.
En continuant sur le même sentier, le visiteur est toujours dans la zone où évoluent librement une cinquantaine de cerfs élaphes (Cervus elaphus), une quarantaine de daims (Dama dama) et des mouflons de Corse (Ovis ammon musimon). "La Place de Brame", que nous avons évoquée plus haut, se trouve à gauche. C'est le lieu privilégié de l'observation des cervidés et des mouflons. Il s'agit d'une grande plaine herbeuse où évoluent tranquillement les animaux. Des activités particulières sont organisées durant la période de brame qui a lieu au courant de l'automne. Celles-ci permettent une observation des comportements des cerfs élaphes à la tombée de la nuit.
Des hiboux grands-ducs (Bubo bubo) sont présentés dans une volière sphérique installée sous un arbre au bord de l'allée. En traversant à nouveau un caillebotis, le visiteur se retrouve en face de la ferme et non loin de l'entrée. Un self-service se trouve à sa droite. Un buste de bison orne la pièce centrale de cette structure.
En conclusion, le Parc Animalier de Rhodes a connu une évolution fort intéressante au cours des dernières années. Les innovations quant à l'aménagement des enclos et la superficie de ces derniers sont tout à fait remarquables.
Agriculteur lorrain, Gérald Singer achète en octobre 1967 le domaine sur lequel il travaille. Par chance, le biotope naturel est conservé et offre un cadre magnifique pour l'accueil d'espèces animales, projet du nouveau propriétaire des lieux. Gérald Singer cherche alors des subventions auprès de très nombreuses entreprises et personnalités locales. Malheureusement, sa quête fut sans résultat à cette époque. En désespoir de cause, Gérald Singer se lance alors dans la promotion immobilière, avec une certaine rentabilité à partir de 1979. Au cours de cette période, il visite également un grand nombre de parcs animaliers européens. Enfin, il emprunte l'équivalent d'un million d'euros et commence à creuser des étangs et à défricher le domaine. Gérald Singer achète ensuite des cerfs, des chevreuils, quelques daims et un bison. Le parc animalier ouvre ses portes au public le 10 juin 1980.
Les premières années sont difficiles et les visiteurs peu nombreux ; en 1983 les banquiers envisagent même la possibilité de mettre le parc en liquidation. Gérald Singer décide alors de vendre son cabinet immobilier et une bonne partie de sa ferme. Il va ensuite prendre conseil auprès de collègues belges et relance son parc. Au fil des ans, le nombre de visiteurs augmente et le parc devient peu à peu financièrement viable. En 1997, une convention de partenariat est signée avec le Conseil Général de Moselle, qui, depuis cette date, soutient le Parc Animalier de Sainte-Croix dans ses grands projets. Suite à cette convention, les partenariats avec les communautés locales ont permis au Parc Animalier de Sainte-Croix de se développer d'année en année. Les nouvelles réalisations et les rénovations se sont multipliées et ont été accompagnées de l'arrivée de nouvelles espèces.