Après avoir acquitté son droit d'entrée, le visiteur commence la visite en restant installé à bord de son véhicule. Il pénètre dans le premier enclos du safari parc et y découvre la faune africaine. Il traverse d'abord une importante zone pentue en empruntant un sentier cahoteux, avant d'atteindre la partie haute du parc. Là, deux vastes plans d'eau sont le lieu de vie de trois hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius).
Les autres animaux de la plaine africaine, qui cohabitent tous dans ce lieu, sont les suivants : un groupe de 7 gnous bleus (Connochaetes taurinus), 7 zèbres de Damara (Equus burchelli antiquorum), une quinzaine de cobes lechwes (Kobus leche), des autruches (Struthio camelus), des watussis (Bos taurus), un couple de dromadaires (Camelus dromedarius), un couple d'élands du Cap (Taurotragus oryx), trois hippotragues noirs mâles (Hippotragus niger) et trois girafes hybrides (Giraffa camelopardalis), un mâle et deux jeunes femelles.
Trois enclos sont aménagés au sein même de la plaine africaine du Monde Sauvage. Le chemin emprunté par les véhicules des visiteurs les longe, tout en contournant un des plans d'eau des hippopotames. Trois éléphants africains (Loxodonta africana), un mâle et deux femelles, sont présentés dans les deux premiers enclos.
Tout débuta en 1989, lorsque le Monde Sauvage acquit un couple d'éléphants africains. Ben, mâle né en 1981, fut importé le 20 avril 1985 en provenance du Zimbabwe. Il vécut tout d'abord au Serengeti-Park d'Hodenhagen (Allemagne) avant d'être transféré au Löwensafari und Freizeit-Park de Tüddern (Allemagne) le 30 juin 1988. Kenia, une femelle appartenant à la sous-espèce d'Afrique du Sud (Loxodonta africana africana) probablement née en 1977, fut importée directement vers Tüddern en 1980. Le couple, constitué de Ben et de Kenia, arriva finalement à Aywaille le 23 mars 1989. Le Löwensafari und Freizeit-Park ferma d'ailleurs définitivement ses portes peu après, en 1990 ; ouvert en 1968, il était considéré comme le premier safari parc créé en Allemagne.
En avril 1995, Dougie Robertson, soigneur des éléphants, expérimenté et reconnu, mena à pieds, comme il le faisait régulièrement, le couple d'éléphants à travers la zone africaine du safari parc pour leur permettre de prendre un bain dans un des points d'eau. Après quelques temps, Dougie Robertson ordonna aux deux animaux de regagner la maison des éléphants. Malheureusement, Kenia était alors en oestrus, et cela pour la première fois ; Ben, le mâle, refusa de ce fait les ordres de son soigneur. Après quelques manifestations d'énervement, Ben attaqua Dougie Robertson et le tua.
Cet éléphant mâle avait alors quatorze ans et il était clair que le Monde Sauvage ne pouvait conserver un tel animal. Un choix radical s'imposait à très courte échéance : ou bien un nouveau lieu de vie devait être trouvé rapidement pour Ben ou bien l'animal serait abattu. En collaboration avec l'European Elephant Group (www.elefanten-schutz-europa.de), la direction du Monde Sauvage se mit en relation avec l'Howletts Wild Animal Park (Royaume-Uni), où un deuxième mâle éléphant adulte pouvait être présenté en contact protégé. Ben fut donc rapidement transféré au Royaume-Uni. Depuis octobre 2002, il vit au Safari de Thoiry (France) où il a rejoint deux femelles.
Quelques années plus tard, le Monde Sauvage accueillit un nouvel éléphant mâle. Afrique, né en 1984, fut importé en 1986 par un cirque, probablement français, où il vécut plusieurs années avant d'arriver à Aywaille.
Une femelle nommée Wankie a rejoint Kenia et Afrique le 10 novembre 2004. Née en 1980, elle a été importée du Zimbabwe en 1983 par le Zoo de Wuppertal (Allemagne). Là, elle a vécu avec une jeune congénère africaine, nommée Zambi et arrivée à la même date, et une éléphante asiatique adulte nommée Siwa. Après le départ de la première en 1990 vers le Zoo d'Augsbourg (Allemagne) et la mort de la seconde en 2000, elle s'est retrouvée seule au sein d'un groupe de jeunes éléphants africains importés en 1995. La cohabitation a peu à peu posé problème et le transfert de Wankie s'est donc fait ressentir, ce qui a été fait durant l'automne 2004.
Trois rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum), un mâle et deux femelles, vivent dans le troisième enclos, situé en contrebas et entouré de blocs rocheux.
Deux vastes bâtiments sont constitués des diverses loges de nuit pour la vaste faune de la plaine africaine.
La deuxième partie du safari parc est consacrée à la faune asiatique. Dans une zone beaucoup plus boisée cohabitent plusieurs espèces : yack domestique (Bos grunniens), buffle d'Inde (Bubalus arnee), espèce peu courante en captivité, nilgaut (Boselaphus tragocamelus), chameau domestique (Camelus bactrianus), antilope cervicapre (Antilope cervicapra), kiang de l'Est (Equus kiang holdereri), dont la population captive est relativement limitée, et zébu (Bos indicus). Un bâtiment de nuit est adjoint à cet enclos.
La sortie du safari parc est commune à l'entrée de celui-ci. Le visiteur emprunte ensuite un chemin qui le mène au parking du Monde Sauvage. Il découvre à sa gauche un vaste enclos herbeux où vivent des wapitis (Cervus elaphus canadensis). Des lamas (Lama glama), des daims communs (Dama dama) et des nandous d'Amérique (Rhea americana) cohabitent dans deux enclos situés à droite.
Un petit train, équipé d'une sonorisation digitale, prend son départ au niveau du parking et emmène les visiteurs, qui ne désirent pas utiliser leur véhicule personnel, dans le safari parc. Un supplément de 2,50 € est demandé pour monter à bord du petit train.
Une fois son véhicule abandonné, le visiteur peut poursuivre sa visite du Monde Sauvage à pieds. Un enclos de contact est animé par une multitude de moutons domestiques (Ovis aries), de chèvres domestiques (Capra hircus), d'ânes (Equus asinus) et de poneys (Equus caballus). A l'arrière, des porcs-épics à crête (Hystrix cristata) occupent une petite fosse tandis qu'un enclos grillagé, situé au milieu d'une zone herbeuse, est le lieu de vie de makis cattas (Lemur catta). Un groupe de chiens de prairie sociaux (Cynomys ludovicianus) est présenté dans un enclos rocailleux entouré d'un muret lisse.
Une grande volière a été créée en 2001 à côté du bâtiment d'accueil du Monde Sauvage, qui regroupe une boutique, un restaurant et une serre que le visiteur découvrira à la fin de sa visite. Pour le moment, il traverse cette vaste volière agrémentée d'un plan d'eau et y observe des hérons bihoreaus (Nycticorax nycticorax), des hérons garde-boeufs (Bubulcus ibis), des grues couronnées (Balearica pavonina), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des martins-chasseurs géants (Dacelo novaeguineae) et des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus).
Le complexe des félins est situé un peu plus loin et abrite diverses espèces dans des enclos grillagés de taille moyenne. Un sentier zigzague parmi ceux-ci et le visiteur chemine d'un point d'observation vitré à un autre ; la configuration spatiale des lieux et la végétation dissimulent les différentes parties de l'ensemble, offrant ainsi un véritable parcours évolutif dans le monde des félins. Trois tigres (Panthera tigris), une femelle et deux mâles appartenant à la sous-espèce du Bengale (Panthera tigris tigris), occupent le premier enclos, agrémenté d'un plan d'eau. Le second est le lieu de vie de trois panthères de l'Amour (Panthera pardus orientalis), deux mâles et une femelle. La visite se poursuit par celui des pumas (Puma concolor), au nombre de cinq.
L'enclos du couple de lions (Panthera leo) est de taille plus importante. Un couple de caracals (Caracal caracal) est présenté non loin de trois lynx boréaux mâles (Lynx lynx wrangeli). Le dernier enclos du complexe est occupé par quatre panthères noires (Panthera pardus).
Le visiteur poursuit sa visite en se rapprochant de la zone consacrée aux ursidés. Un important groupe de sept ours bruns d'Europe (Ursus arctos arctos), constitué de deux imposants mâles et cinq femelles, est présenté dans un enclos séparé des visiteurs par une série de fils électriques parallèles et un simple grillage. L'observation est ainsi favorisée et il est rare d'approcher de si près de tels animaux. La fosse bétonnée, bordée d'un bassin, où vit le couple d'ours polaires (Ursus maritumus) du Monde Sauvage, est située à l'arrière du complexe. Plusieurs naissances ont déjà été enregistrées à Aywaille. Un couple d'ours à collier (Ursus thibetanus) occupe un enclos herbeux agrémenté de constructions en bois, de rochers, de végétations et d'un plan d'eau.
Le bassin des otaries, situé en contrebas, est le lieu d'un spectacle pédagogique quotidien. Le groupe de lions de mer austraux (Otaria byronia) est composé de sept individus. Oscar, le mâle reproducteur, est accompagné de trois femelles adultes, âgées d'une dizaine d'année, nommées Zoé, Léa et Jenny. Les deux premières sont chacune mère de deux petits nés au Monde Sauvage. La naissance de Bart en 2000, jeune mâle, fut la première enregistrée à Aywaille. Elle a été suivie par celles de deux femelles, Nina et Maggy ; le dernier-né se nomme Mouky et a vu le jour en 2003.
Le visiteur s'enfonce ensuite dans une zone boisée. Un premier enclos, situé sur la droite du sentier, est occupé par des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus), un couple d'émeus (Dromaius novaehollandiae) et des kangourous roux (Macropus rufus). Acquis au milieu des années 1990, le couple de wallabies de Bennett s'est fortement reproduit depuis cette date et le groupe actuel compte plus d'une vingtaine d'individus.
Une quinzaine de bisons d'Amérique (Bison bison) sont présentés dans un vaste enclos situé à l'orée des bois et entouré d'un mince grillage électrifié.
La zone consacrée aux primates du Monde Sauvage est située un peu plus loin. Une première île, entourée de blocs rocheux et de quelques arbres, est occupée par un groupe de makis variés (Varecia variegata). Une famille de gibbons à mains blanches (Hylobate lar) occupe un chapelet d'îles reliées par des cordages et des constructions de bois. Un groupe de huit chimpanzés (Pan troglodytes) est présenté sur une vaste île herbeuse. Le bâtiment intérieur des animaux, situé sur l'île, et utilisé par les chimpanzés comme point d'observation surélevé, est relié à la terre ferme par une passerelle en bois coulissante, permettant d'isoler complètement l'île. Plusieurs jeunes chimpanzés ont déjà vu le jour au Monde Sauvage.
La nouveauté 2003 du Monde Sauvage est une installation pour orangs-outans. Malheureusement, des retards ont été enregistrés lors des travaux et la nouvelle installation n'a pas pu être inaugurée cette année-là. Des problèmes ont également été rencontrés au niveau de l'étanchéité du fossé rempli d'eau qui entoure l'île des primates. Un mâle appartenant à sous-espèce de Sumatra (Pongo pygmaeus abeli), nommé Mokko Mokko, a tout de même été accueilli en provenance du Zoo de Jersey (Royaume-Uni) mais n'est pas encore présenté au public.
Une collection importante, de près d'une vingtaine d'espèces de rapaces, est présentée dans une série de volières de tailles diverses situées à l'arrière d'un bosquet d'arbres. Une aire de présentation, aménagée en demi-cercle et entourée de gradins et de palissades de bois, est ouverte sur une magnifique vue sur la campagne voisine. Une immense plaine herbeuse permet également aux oiseaux de s'ébattre sur de grandes distances durant les représentations quotidiennes.
Les espèces présentées, dont certaines participent au spectacle, sont les suivantes : pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus), aigle impérial (Aquila heliaca), aigle indien (Aquila vindhiana), aigle des steppes (Aquila nipalensis), vautour moine (Aegypius monachus), vautour charognard (Necrosyrtes monachus), vautour africain (Gyps africanus), urubu noir (Coragyps atratus), faucon crécerelle (Falco tinunculus), faucon sacre (Falco cherrug) hybride, faucon gerfaut (Falco rusticolus) hybride, faucon des prairies (Falco mexicanus) hybride, grand-duc africain (Bubo africanus), grand-duc indien (Bubo bengalensis), grand-duc du Cap (Bubo capensis), grand-duc d'Europe (Bubo bubo), effraie des clochers (Tyto alba), buse variable (Buteo buteo), buse de Harris (Parabuteo unicinctus) et buse rouilleuse (Buteo regalis).
En contournant la nouvelle installation des orangs-outans, le visiteur rejoint peu à peu la partie centrale du parc. Il longe la zone africaine du parc safari et aura encore peut-être la chance d'apercevoir une girafe ou un rhinocéros blanc, approchés du grillage d'enceinte. L'enclos des kangourous est maintenant situé à droite du sentier avant que le visiteur ne rejoigne les ursidés.
Une serre tropicale, réaménagée en l'an 2000, est adjointe à un bâtiment. Rectangulaire à sa base, elle est constituée d'un auvent demi-circulaire. De nombreux petits enclos divers sont parsemés au sein de la végétation traversée par un sentier tortueux. Une importante collection d'oiseaux constituée, entre autres, de perruches, loris, amazones, petites perroquets, cacatoès, touracos et toucans, est présentée dans ces structures.
Le visiteur notera également la présence de gris du Gabon (Psittacus erithacus), d'aras militaires (Ara militaris), d'aras macaos (Ara macao) et d'aras araraunas (Ara ararauna), de choucadors iris (Lamprotornis purpureus), de mainates religieux (Gracula religiosa), de grues couronnées (Balearica pavonina) et de bucorves d'Abyssinie (Bucorvus abyssinicus). Des tortues aquatiques vivent dans un petit plan d'eau situé au centre de la construction tandis que des tortues terrestres évoluent sur le sol de quelques volières. Les mammifères sont représentés, dans la serre tropicale, par un groupe de ouistitis à toupet blanc (Callithrix jacchus) et des tamarins pinchés (Saguinus oedipus). Des pythons molures (Python molurus), des boas constrictors (Boa constrictor) et des iguanes verts (Iguana iguana) sont présentés dans de petits terrariums aménagés dans le bâtiment voisin.
Deux salles de restauration et une boutique sont également disponibles à cet endroit. Quelques animaux empaillés, tels que jaguar, porc-épic et panthère noire, agrémentent la cafétéria.
L'enclos des ratons laveurs (Procyon lotor), occupé par une dizaine d'individus, est situé au bord du parking. Aménagé avec de nombreuses pièces de bois, l'enclos est de type "volière".
En conclusion, le Monde Sauvage présente une collection importante constituée d'espèces variées. Ses installations sont diverses.
Mes visites au Monde Sauvage en mars 2006 et mai 2007 m'ont permis de découvrir les dernières nouveautés réalisées dans cet établissement depuis 2004.
En mars 2006, la zone asiatique n'est toujours pas accessible au public. Le mâle rhinocéros blanc est enfin présenté avec les deux femelles et les trois hippopotames vivent toujours en complète liberté dans le safari, en contact avec les autres espèces et les voitures.
Dans le parc à pieds, une nouvelle volière a été bâtie pour des cigognes blanches et une nouvelle aire de jeux a vu le jour. Les caracals disposent d'un nouveau bâtiment, sans enclos extérieur. Une nouvelle espèce, déjà autrefois présente au Monde Sauvage, a refait son apparition dans la collection animale : deux guépards sont ainsi présentés dans un nouvel enclos, de surface relativement petite, situé dans la zone des félidés. Le nombre des ursidés est un peu plus limité que lors de ma première visite : quatre ours bruns, trois ours polaires et deux ours à collier. De nouvelles reproductions d'otaries ont été enregistrées et le groupe comprend neuf otaries.
En raison du froid, aucun primate n'est sorti sur les îles, mais celle des orangs-outans semble enfin terminée. Le bâtiment des chimpanzés a été également agrandi. La collection de rapaces est toujours aussi impressionnante, avec plusieurs nouvelles espèces, dont deux condors des Andes femelles. Une autrucherie, avec cinq enclos principaux, a été aménagée dans la partie boisée située entre les primates et le safari. Une superbe exposition, réalisée en collaboration avec l'Unité d'Economie et Développement Rural de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux, relate tous les faits importants à propos des autruches et de leur élevage en captivité. Une nouvelle serre tropicale, le "Jungle Dome", est en construction en vue d'un nouveau spectacle, cette fois avec des perroquets.
En mai 2007, je suis à nouveau de passage au Monde Sauvage, cette fois par une belle journée ensoleillée. Des oryx algazelles et des grands koudous sont maintenant aussi présentés dans le safari. Il n'y a plus qu'un couple de vieux rhinocéros blancs, suite au décès d'une des deux femelles au cours de l'hiver précédent (le mâle est également décédé au courant de l'année 2008). Le safari asiatique est toujours en cours de modification et sera sûrement déplacé pour permettre un agrandissement de la partie africaine.
A l'arrière de la ferme pédagogique, proche du parking, a été aménagé un nouvel enclos sud-américain avec deux tapirs terrestres, une famille de capybaras, des maras, des nandous, des lamas et des guanacos. L'enclos des wapitis a été refait très récemment. A côté de la volière de 2001 se trouve une nouvelle volière pour des cigognes blanches et des martins-chasseurs et avec des statues de crocodiles très réalistes, que les visiteurs prennent pour des vrais (et qui feront d'ailleurs parlées d'elles en 2008 dans un rapport sur les zoos belges, des experts ayant également pris ces statues pour des animaux vivants) !
Lors de cette visite, j'observe dans le complexe des fauves cinq tigres, une panthère de l'Amour, un couple de caracals, toujours sans enclos extérieur, deux pumas, un couple de lions, trois panthères noires, deux lynx et deux guépards. Quant aux ursidés, il est prévu de rénover prochainement l'installation des ours polaires. La zone où se trouve l'enclos des bisons américains a été transformée en zone nord-américaine avec le déménagement des ratons laveurs dans un nouvel enclos et l'arrivée de quatre loups arctiques (Canis lupus arctos), présentés comme la nouveauté 2007 (ils se sont d'ailleurs reproduits dès 2008). Des élans d'Europe (Alces alces alces) vivent également dans un petit enclos, délimité dans celui des bisons.
La zone des primates a été un peu remodelée ; une partie du sentier qui entourait l'île des chimpanzés n'est plus accessible. L'île des gibbons est bien aménagée et abrite une famille composée d'un couple et de leurs deux filles. Le groupe de chimpanzés est constitué de six individus (1.5), dont un jeune de 2005 et un autre de 2006. Trois orangs-outans de Sumatra (Pongo abelii) vivent maintenant dans l'installation inaugurée il y a quelques années ; il s'agit d'une femelle de Zürich (Suisse), arrivée en 2006, et de deux mâles (dont un castré), Mokko né en 1982 à Jersey (Royaume-Uni) et Mario né en 1988 au Zoologischer Garten Berlin (Allemagne). Le centre de rapaces a déjà obtenu la reproduction des condors. "Jungle Dome", la nouvelle serre tropicale, a été ouverte en 2006 avec un spectacle de perroquets et une buvette ; elle est directement reliée à l'ancienne serre, où les volières ont été partiellement refaites et agrandies.